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NDLR : Avant toute chose, nous tenons à nous excuser car les photos de ce live report ne sont pas contractuelles et proviennent du Metal town qui s'est tenu en Suède. Malgré notre accréditation photo, nous n'avons jamais eu de retour de validation de nos clichés, donc nous avons décidé de diffuser à la place des photos pour lesquelles nous avons eu les droits de diffusion.
Nous en profitons pour vous annoncer que les live reports reports de Strasbourg et de Paris sont disponibles ici.
La rédaction de JaME)
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Live report
Une pluie fine pas très agréable recouvre Bordeaux, mais n’empêche pas les fans de se rassembler très tôt aux portes de la salle. L’ambiance est plutôt bon enfant, mais le froid de la nuit tombante et l’habituel retard dans l’ouverture commence à en agacer certains. C’est tant bien que mal que les quelques 300 personnes se faufilent enfin dans la grande enceinte de l’école où se tient le concert. Après un bref passage au stand de goodies ou à la buvette, les uns et les autres prennent place dans la fosse ou encore dans les gradins; une aubaine pour ceux qui préfèrent profiter du concert, assis.
Rapidement, les lumières s’éteignent et l’intro de
Kyuutai commence alors. Comme à l’accoutumée,
SATOchi,
YUKKE,
Miya font leur entrée en scène et ajustent leur instrument, et tandis qu’ils font retentir les premiers accords de
Houkou, c’est un
Tatsurou à l’œil bandé qui fait son entrée sur scène. Du côté du public, les habituelles acclamations laissent place à un étonnement peu dissimulé. Mais l’énergie que dégage
Tatsurou, accompagné de ses 3 compères, fait rapidement comprendre que rien n’affectera la prestation de ce soir. Suivent alors
Hide & Seek,
Fukuro no Yurikago et
Ageha, dans une ambiance explosive. Du côté de la scène par contre, la balance ne se semble pas habituelle :
YUKKE, peut-être marqué par l’incident de la veille, a l’air de moins bouger, alors qu’à l’inverse,
Miya et
SATOchi semblent avoir redoublé d’efforts, comme s’ils cherchaient à compenser les quelques problèmes vocaux de
Tatsuro.
« Nous sommes
MUCC, nous venons du Japon ! Vous connaissez ? »C’est par cette phrase que le vocaliste du groupe entame la discussion avec le public. C’est alors qu’avec quelques notes d’harmonica, démarre
Fuzz, et sera suivi de
Oz. Tout comme leurs précédentes prestations, cette dernière ne connaîtra pas le même engouement.
Kanaria vient alors, et chose inhabituelle, la contrebasse a été laissée de côté pour une basse classique (on apprendra plus tard que
YUKKE a cassé une corde de la contrebasse durant Fuzz).
Aussitôt la chanson terminée que
Tatsuro demande le calme dans la salle, chose qu’il aura quelques peu du mal à obtenir. Ceci étant fait, voilà que commence
hanabi. La voix abîmée de
Tatsuro, vraiment cassée à cause des représentations en chaîne et de son état de santé, a à l’inverse, sublimé cette chanson, et c’est presque une nouvelle version, encore plus mélancolique, que l’on découvre. La voix de
Tatsuro retentit comme dans un dernier élan d’espoir, rejoint peu après par la guitare plus qu’énergique, comme si
Miya cherchait à soutenir son vocaliste. Une interprétation très rare et précieuse pour ce morceau déjà mythique, qui ne manque de faire verser quelques larmes ici et là.
Sora to Ito vient juste après les applaudissements, et il ne faudra pas plus de quelques secondes pour effacer les quelques larmes dans les coins des yeux de certains et remotiver les fans des premiers rangs qui n’attendent que de bouger. Le solo de
Miya, revu pour les concerts avec un début en tapping, n’échappera pas aux oreilles et aux yeux des amateurs de guitare.
Shiva, incontournable des concerts, suit, dans une maîtrise parfaite des parties solo où
Miya et
YUKKE n’hésiteront pas à prendre la pose au milieu de la scène.
Tatsuro, qui semble avoir retrouvé son énergie, nous prépare ensuite aux deux monstres que sont
Bouzenjishitsu et
Ranchuu. Certainement une très belle empreinte de ce que peut également être
MUCC ! Et bien entendu l’occasion pour ceux qui n’avaient pas pu assister aux concerts des années précédentes, d’entendre d’anciennes chansons à l’ambiance totalement différente. Ranchuu, ponctuée par l’habituel saut, déterminé par le compte à rebours de
SATOchi, met un point d’honneur à cette première partie de concert.
Les fans, qui n’ont pas encore l’air satisfaits, ne perdent pas de temps pour demander la suite ! Le groupe ne tarde pas trop à revenir, arborant les simples t-shirts de la tournée. Puis, comme à Paris, chaque membre prend la parole, et
Tatsuro ne manquera pas de nous apprendre un nouveau mot, « へそのお » (heso no o, qui signifie cordon ombilical).
YUKKE prend ensuite la parole et récupère un ourson en peluche avec lequel il s’amusera quelques secondes. De son côté,
Miya arbore un drapeau français peu après récupéré par
Tatsuro qui tentera, vainement, de le porter comme un vêtement. Puis,
Tatsuro termine par un «Bordeaux, I fuxx you, I hate you, I love you » qui aura le droit à son lot d’acclamations de la part du public. Puis, alors qu’à Strasbourg et Paris, des
Saishuu Ressha et Flight avaient débuté cette seconde partie, c’est d’un tout autre œil que le groupe voit ce concert : les premiers accords de
Daikirai retentissent ! Une vraie explosion dans cette salle où les plus ardus ne perdent pas de temps pour retourner au combat dans la fosse. Du côté de la scène,
Tatsuro arbore le drapeau français avant de le placer sur la batterie de
SATOchi. Ce dernier nous a ensuite raconté qu’ils avaient choisi cette chanson juste avant de revenir pour le rappel !
Finalement, c’est
Libra, à défaut de
Freesia (on apprendra de
Miya plus tard que la voix de
Tatsuro ne lui permettait pas de la chanter) qui clôture ce dernier concert en France, non sans les acclamations d’un public ravi à l’unanimité. « We will be back soon ! », termine
Tatsuro avant de sortir de scène, rejoint par les trois autres membres qui ne manquent pas de distribuer les habituels médiators, et baguettes.
Pour les quelques résistants au froid et à la pluie, c’est environ une heure plus tard que les quatre membres sortent des loges, afin d’échanger quelques messages, d’apparaître sur quelques clichés où encore de signer des autographes. Une intention vraiment particulière et peut-être unique à ce groupe.