Interview

Interview exclusive de Plastic tree

10/07/2006 2006-07-10 12:00:00 JaME Auteur : Non-non Traducteur : Reyep & Sino'

Interview exclusive de Plastic tree

Ryutaro et Tadashi répondent à nos questions...


© J-ROCK
A Tokyo, où la pluie tombe d’un ciel gris et compact, je viens de changer de train à Meguro et arrive dans une zone résidentielle. Plastic Tree qui vient de débuter sa tournée printanière a déjà effectué 8 dates, et, est de retour à Tokyo pour l’enregistrement de son nouvel album. Je suis reçu dans la maison de leur producteur,leur manager m’invite à le suivre dans le salon où sont assis Ryutarou et Tadashi.


Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?
Ryutarou : Je m’appelle Ryutarou Arimura, et je suis chanteur du groupe Plastic Tree.
Tadashi : Je suis Tadashi Hasegawa, bassiste. Heureux de vous rencontrer.

En décembre 1993, Ryutarou Arimura et Tadashi Hasegawa ont fondé Plastic Tree. Comment vous êtes vous rencontrés ?
Tadashi : Avant, nous jouions dans des groupes différents, mais nous étions tous deux à Chiba.

Ah, vous avez d’ailleurs fait une chanson sur Chiba (dont le titre est Chiba-shi, Wakaba-ku, 6 ji 30 pun).
Tadashi : Oui, à Chiba nous ne jouions pas ensemble, mais nous nous entendions bien. Quand nos groupes ont stoppé leurs activités en même temps, nous avons décidé de jouer ensemble.
Ryutarou : Tadashi faisait partie d’un groupe, alors que moi j’allais de groupes en groupe. J’ai aussi joué un peu en solo et fait des petits boulots dans des live houses. Je recherchais une personne avec qui je pourrais faire des chansons que j’aurais pu chanter. Mais c’était vraiment dur de trouver une telle personne, puis j’ai rencontré Tadashi. J’ai été estomaqué par la musique de son groupe, c’était génial. J’ai demandé, “qui a composé ces chansons ?” et il a répondu “c’est moi”. Et c’est ainsi qu’en discutant je me suis rendu compte que nous avions plein de goûts en commun, et c’est là que je me suis dis “je veux jouer avec lui”.

Quel genre de musique jouiez-vous à cette époque ? Etait-ce différent de ce que vous faites maintenant ?
Ryutarou : Oui, très différent.
Tadashi : Quand on s’est rencontrés, Ryutarou jouait dans un groupe de rock’n’roll.

Vraiment ? C’est surprenant !
Ryutarou : Ummmm… Comment dire, c’était plus du rock à l’ancienne.
Tadashi : Un peu comme la musique des années 70.

Vous avez repris une chanson de Pete Seeger intitulée [TURN! TURN! TURN!] (tube des années de l'année 1965/66), était-ce ce genre ?
Ryutarou : C’était un peu différent de ça.
Tadashi : Ça ressemblait plus à du blues.
Ryutarou : C’est dur à décrire exactement mais c’était brut et hâché. (rires)
Tadashi : Le terme de ‘visual kei’ n’existait pas encore à cette époque. Je jouais dans un groupe qui s’inspirait de Buck-Tick ou Zi:kill.

Pour quelle raison avez-vous appelé votre groupe “Plastic Tree” ?
Ryutarou : Quand nous avons du trouver un nom de groupe, Tadashi et moi avons expérimenté plusieurs combinaisons de mots. Nous nous sommes dit : “mettons deux mots ensemble !” et “pourquoi ne pas combiner quelque chose de naturel et quelque chose d’artificiel ?”, et nous avons essayé avec des mots comme ‘fer’, ‘pierre’, ‘rivière’, etc. Finalement, nous sommes arrivés à trouver ce que nous cherchions.

Ça sonne bien.
Ryutarou : Il y a beaucoup de noms de groupes incompréhensibles de nos jours. Nous ne voulions pas un nom avec une signification importante, mais préférions choisir quelque chose de simple à lire pour tout le monde, en partant de ce mélange être une chose naturelle et artificielle.

Ce mélange représente bien le ton de votre groupe.
Tadashi : Oui, je pense que ça nous représente bien.

Et quel est votre style désormais ? Vous avez été influencé par de nombreux groupes anglo-saxons comme Radiohead, Blur, Coldplay et Muse, n’est-ce pas ?
Ryutarou : J’aime tous les groupes que vous avez cités. Quand j’ai formé mon premier groupe, j’aimais beaucoup des groupes anglais comme The Smiths ou The Cure. J’aime également quelques groupes occidentaux, qu’ils soient anciens ou récents.

Ecoutez-vous plus souvent de la musique occidentale que de la musique japonaise ?
Ryutarou : Pas vraiment, car j’apprécie autant la musique japonaise qu’occidentale. Habituellement, les gens écoutent soit l’un soit l’autre, mais nous n’avons pas ce problème. Nous aimons aussi bien l’un que l’autre. Souvent je parle avec Tadashi de musique occidentale aussi bien que chansons japonaises, bien qu’il y ait peu de personnes avec qui je puisse avoir une telle discussion.
Tadashi : Mais comme vous l’avez fait remarqué, nous avons essentiellement été influencé par The Cure.
Ryutarou : Oui, c’est le groupe qui nous a le plus influencé.
Tadashi : Mais pas seulement par leur musique, également par leur charisme. Nous n’arrêtions pas de nous dire “quel groupe formidable”.

A l’heure d’aujourd’hi, vous avez déjà sorti 10 albums et 25 singles. Quel est celui dont vous êtes le plus fier ?
Tadashi : Dans les albums, Puppet Show est celui qui m’a le plus marqué. C’est à partir de cet album que nous avons pu établir ce qu’allait être le son de Plastic Tree. C’est un bon équilibre par rapport à ce que l’on a fait auparavant, ce que l’on a fait jsuqu’à présent, et ce que l’on fera à l’avenir.
Ryutarou : Pour moi c’est l’ensemble de ce que l’on a fait. Je serais tenté que l’on a vraiment été un groupe à partir de Puppet Show. Mais aujourd’hui, comme nous sommes au printemps, je dirais Harusaki Sentimental (rires). J'suis comme ça. Il y a des jours où j’ai une chanson en tête et je n’arrive pas à m’en défaire. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore ça. Il peut s’agir aussi bien d’un de nos tubes que d’une face presque inconnue. Ça dépend du jour, et, de la chanson.

La musique de Plastic Tree est très variée. Du rock à la pop, des titres doux et mélodiques aux chansons plus agressives. Est-ce conscient quand vous composez ?
Ryutarou : Pas vraiment, chaque membre a ses propres goûts qu’il intègre et retranscrit, et j’espère que l’on pourra aller encore plus loin dans cette voie. Je me fiche des genres, mais nous sommes tous conscients des chansons qui nous influencent quand nous composons. Et il n’y a pas vraiment de discussion sur le genre.

Est-ce que vos chansons ont une couleure différente suivant qui la compose ?
Tadashi : Oui, par exemple les chansons de Ryutarou n’ont qu’une simple mélodie, ainsi le reste du groupe construit autour. Akira compose des chansons d’un bout à l’autre. Quant à moi, je compose comme cela me vient, et laisse les finitions aux autres membres.

Quelle est votre façon de composer ? Utilisez-vous des ordinateurs
Tadashi : J’utilise un ordinateur depuis peu, mais quelquefois je commence par la guitare.

Est-ce qu’il vous arrive de composer des chansons ensemble ?
Ryutarou : Oui ça nous arrive. Parfois nous faisons ça directement sur ordinateur, des fois nous échangeons nos compositions par ordinateur, ça dépend. En ce moment, j’enregistre directement la guitare et le chant sur une bande audio. (Ryutarou nous montre un enregistreur) Oui ! C’est celui-ci que j’utilise. (rires) Je fais ça souvent.

L’image que l’on se fait d’Akira, c’est qu’il compose en utilisant un ordinateur ! (rires)
Ryutarou : Oui, Akira compose souvent avec un ordinateur. Mais il utilise également la guitare et l’enregistreur. Et quand il fait une mélodie, il enregistre d’abord les riffs de fond.
Tadashi : Pour moi, ça dépend des chansons. Si c’est une acoustique, j’utilise la guitare pour tout.

Votre façon de faire semble assez variée. Par opposition à d’autres groupes qui se mettent d’accord pour sur un même ton à donner.
Tadashi : On ne fait pas trop ça.

Après la sortie de Parade, votre style musical semble avoir changé d’un style new wave vers un genre plus pop/rock. Etait-ce volontaire ?
Tadashi : En fait, oui et non. Je serais tenté de dire que ça a changé accidentellement. Les membres du groupe ont changé Pour l’album Toroimerai, Hiroshi Sasabuchi est devenu notre batteur actuel.

Donc, en fait, ça n’était pas volontaire, mais ça s’est fait naturellement ?
Ryutarou : Notre groupe a une longue histoire et à chaque fois que nous faisons un album, c’est comme si nous achevions un but que nous nous étions fixé. Nous pensons alors à ce que nous pourrions faire ensuite. Je crois que nous avions dans l’idée de faire des mélodies plus accrocheuses et des chansons plus simples, bien que nous n’en aillons jamais discuter dans le groupe. En définitive, nous faisons ce que nous croyons être bien.

Ça semble si naturel.
Tadashi : Oui. Nous sommes très détendus. J’ose dire que nous avons changé, il suffit que je dise "essayons ce type de chanson, nous n’en avons jamais fait jusqu’à présent", et nous y allons.

Quelle chanson par exemple ?
Tadashi : Les chansons arrangées avec un séquenceur.

Comme dans cell ?
Tadashi : Oui. A partir de Toroimerai, nous avons essayé quelques nouvelles choses parfois. Comme par exemple des reprises.

Ah oui. Comment vous est venu l’idée de faire une reprise de of moshimo Piano ga hiketanara (traduction : si je pouvais jouer du piano, un tube de Toshiyuki Nishida datant de 1981) ?
Tadashi : C’est une idée venant du staff qui a dit “c’est intéressant, pourquoi ne pas essayer ?”, et nous avons osé le faire.
Vous avez vraiment fait une chansons unique avec baka ni nattanoni. Comment avez-vous pu oser chanter une telle chanson ?
Tadashi : C’est aussi une idée de notre staff.

Le personage de la chanson n’est pas qu’une invention, n’est-ce pas ?
Ryutarou : Non, je suis sûr qu’il ne s’agissait pas à 100% d’un personnage original. (rires) Bon, en fait je crois que nous voulions essayer un nouveau style. Nous sommes pas vraiment un groupe qui s’est fixé de limite, mais en faisans ce genre de choses, nous nous sommes rendu compte que nous en avions. Mais cela ne veut pas dire que nous essayons de les briser ou faisons volontairement en sorte d’essayer “l’impossible”.

J’ai l’impression que les paroles qu’écrit Ryutarou montrent uniquement son univers intérieur : délicat, fragile, tendre, pure, et instable comme un enfant. Comment vos paroles vous viennent-elles à l’esprit ?
Ryutarou : Dernièrement, je ne sais pas trop. Mais j’avais l’habitude d’écrire dans un carnet. J’avais des images qui me venaient à l’esprit et j’en faisais des paroles en fonction des compositions que les autres membres me donnaient, ou de ce que je faisais moi-même. Je ne saurais dire pourquoi, mais quand j’écris, j’écris énormément, le cas écris échéant, je n’écris vraiment rien du tout. Peu importe… que je sois dans mon bain (rires), que je prenne le train ou avant de me coucher. J’associe les mots entre eux et les mets en musique. Les mots deviennent des paroles, ça m’arrive souvent avant de dormir. (rires)

Parlons un peu du projet Mike_neko Byouin (un groupe composé par Ryutarou, Tadashi, Ao de cali≠gari et Yasu de Ya-foo, qui ont fait une concert juste de reprises).
Ryutarou : Euh oui, c’était … (rires), Tadashi et moi avions déjà ensemble des chansons folk lors d’un event sous le nom de Mikeneko. J’aime vraiment beaucoup le folk sombre ou underground, mais personnes n’aime ou ne veut en jouer avec moi. (rires) C’est là que je me suis dit “ce serait intéressant de jouer ça avec Tadashi”, et lors d’un event, alors que Akira faisait quelquechose d’autres, Tadashi et moi avons formé ce groupe de folk. On s’est même dis “pourquoi ne pas jouer habillés en femmes ?” et on l’a fait. C’est ainsi que le projet a débuté.
Tadashi : Et après ça, on a été invité à un concert pour une soirée d’Halloween par des amis.
Ryutarou : Mais d’autres membres jouaient dans un groupe. Donc nous avons dit « ça fait trop solo de jouer seulement à nous deux », et « pourquoi ne créerions nous pas un groupe temporairement ? », alors nous avons joué avec nos relations. C’était Halloween, et j’avais entendu que d’autres gens portaient des costumes d’Halloween, donc j’ai pensé qu’il ne serait pas intéressant de porter les mêmes costumes que les autres, alors nous avons dit « je vais apporter le pyjama de chez moi. » « Je m’enroulerai des bandages autour du corps. » « Nous sommes en train de parler d’hôpital, donc nous avons besoin de vêtements d’infirmières ? » et ça s’intensifiait encore plus. A la fin c’est devenu sanglant. (Rires)

En tant que musiciens, êtes vous satisfait de vos instruments et chants ?
Ryutarou : Si je pense que je peux chanter plus facilement en jouant de la guitare moi-même, je devrais faire les deux, chanter et jouer de la guitare. Au fond, il est plus important pour moi de chanter des chansons, donc je ne peux en dire plus sur ma façon jouer de la guitare. Comme pour les chants, je pense qu’ils sont entendus avant la musique même. Je pense que la voix est vivante, donc maintenant je n’utilise plus vraiment de techniques artificielles. La chose la plus importante est : si je peux transmettre mes différentes émotions au public, je me fiche pas mal de la rythmique et du lancement.
Tadashi : De mon côté j’ai commencé à jouer de le basse parce que je voulais jouer dans un groupe. De ce fait je pense que c’est OK tant que je peux jouer ma partie de basse dans un groupe. En tant que style et sonorité de basse, je m’inquiète seulement de jouer ce que le groupe veut. Même si je ne peux pas jouer beaucoup de style différents, j’ai vraiment confiance en Plactic Tree, donc tant que je penserai ça, je le ferai, et bien !

Donc ton jeu à la basse dépend des chansons, n’est ce pas ?
Tadashi : Oui. Je pourrais plutôt dire, j’ai commencé à jouer de la basse non pas parce que je voulais jouer de la basse, mais plutôt parce que je voulais jouer dans un groupe.

Quel est ton passe temps mis à part la musique ?
Tadashi : Malheureusement je n’en ai pas…(Rires)

Tu es chanceux, car tu pourras toujours être heureux tant que tu joueras de la musique.
Ryutarou : ...Je suis pas sur que je puisse dire oui…..(Rires). Mis à part la musique je n’ai pas de passe temps,….bon, je vais voir des films, mais c’est vraiment banal.

Quels films regardes-tu ?
Ryutarou : Et bien, Je regarde tous les genres de films, du film grand public au film underground. Mais je ne m’en souviens plus. (Rires) Je me souviens d’images, Mais je ne me souviens pas du tout des scénarii ou des titres. Et puis, ce n’est pas vraiment un passe temps, mais j’aime voyager.

Donc vous aimez vos tournées ? Non ?
Ryutarou : Uhmmmmm, lors d’une tournée, je dois travailler très dur pour les concerts. Mais durant une tournée je vais souvent me balader tout seul. Donc je veux que dorénavant les voyages soient mes passes temps. Je veux voir cent des plus beaux endroits du monde avant de mourir !
Tadashi : Je n’ai aucun passe temps à par la musique, et dès que j’ai du temps, je vais dans les magasins de disques acheter différents CD.

Donc tu aimes écouter de la musique. Écoutes-tu n’importe quelle sorte de musique ?
Tadashi : Oui, mais je pense que je suis sélectif en musique.

Est-ce que c’est de la musique anglaise comme tu l’as dit ?
Tadashi : Des fois c’est anglais, des fois Punk, et des fois Alternatif, et j’essaye de varier.

La tournée du printemps 2006 de Plastic Tree « Kuroi Sokudo no Shikakkei » a vraiment débuté, et avant ça vous avez déjà fait 8 concerts. Comment ressentez vous ça ?
Tadashi : Pour être honnête, je me sens très bien. Au début j’étais un peu inquiet, parce qu’on commençait notre tournée et on enregistrait, tout ça au même moment. Nous nous concentrions sur l’enregistrement et les concerts, et notre concentration était vraiment forte, donc la tournée fut vraiment bien.

Durant la tournée, je pense que votre vie est difficile. Vous vous déplacez, vous répétez, et faites des concerts et encore des concerts. Comment prenez-vous soin de vous ?
Ryutarou : Au moins je prends soin de ma santé tant que je peux, mais…

Par exemple, prenez vous soin de votre voix ou l’endommagez-vous ?
Ryutarou : Et bien, je fais bien attention à ma voix. De plus, je prends bien garde à ne pas perdre mon excitation. (Rires) Je suis un homme qui devient facilement écoeuré ; je peux me sentir mal même si tout est bien et agréable. Et donc durant la tournée, j’essaye de garder en tête de bons concerts, par exemple, quand je vais à mes endroits préférés, je marche tout seul dans la ville.

T’es tu déjà perdu en chemin ?
Ryutarou : (Rires) J’aime beaucoup Kyôtô, et je suis allé la visiter seul, mais je me suis perdu en chemin. (Rires) Enfin… Ce n’est pas vraiment que je me perds, mais plutôt, je me trompe d’endroit où je dois prendre un taxi pour aller à une salle de concert.Ah ! J’ai eu une expérience ou j’ai été complètement perdu ! (Éclatement de rires)
Tadashi : Oh, oui ! (Rires)
Ryutarou : A Sapporo ! (Rires) C’était notre premier voyage à Sapporo, et on pouvait rien voir devant à cause du brouillard.
Tadashi : Comme tu le sais, si la neige tombe fort, on perd la direction. On a marché comme d’habitude, mais on voyait vraiment rien du tout, que ça soit de là ou on venait ou de là ou on allait.

Ca devait être comme dans un rêve.
Tadashi : C’était toujours le même paysage, peu importe ou on regardait ! La neige tombait à gros flocons. Donc on disait « C’est pas la peine ! On ne pourra pas renter à la maison ! » (Éclatement de rire)
Ryutarou : « Nous ne sommes pas seulement égarés sur le chemin, mais on est complètement perdus ! » (Eclatement de rire)

C’était dangereux. (Rires)
Tadashi : Imagine si on avait été dans les montagnes…..

C’est comme le monde de « Tsumetai Hikari ». (Rires)
Ryutarou : Je n’ai pas un bon sens de l’orientation. Honnêtement, je perds souvent ma route.

Donc tu peux pas vivre sans un téléphone portable, si ?
Ryutarou : Non je ne peux pas. Mais souvent je demande aux gens mon chemin. Il n’y a pas tant de mauvaises personnes dans le monde, donc les gens m’aident. (Rires)

Y a t-il eu un moment qui vous a impressionné durant la tournée ?
Ryutarou : Je me baladais à Kyôto au printemps. Je n’avais pas encore vu les bourgeons des cerisiers, donc je regardais les bourgeons de cerisiers dans un temple. Le cerisier était totalement en fleur, et la neige tombait, c’était vraiment émouvant. C’était l’un des plus beaux moments de ma vie. J’ai été chanceux de me lever tôt. (Rires)

L’année dernière, vous avez sorti une série de trois singles « Namae no nai Hana » (fleur sans nom), « Ghost » (fantôme), « Kuchuburanko » (trapèze volant) et la plupart de votre travail ce faisait dans un studio. Avez-vous été capables de vite changer vos modes de vie ?
Tadashi : On s’est concentrés très dur sur tout notre travail. Mais ça na pas été aussi dur qu’on l’imaginait.
Ryutarou : Cette tournée de concerts coïncidait avec notre studio d’enregistrement, et les deux progressaient presque en même temps. Mais j’ai essayé de limiter au maximum les enregistrements. J’étais inquiet de savoir si je pouvais changer d’état d’esprit rapidement. Mais au contraire, ça m’a aidé à me concentrer, me plongeant dans un changement incessant d’environnement musical, comme un tourbillon donnant ce résultat assez bon. Enfin, j’espère. (rires)

« Ghost » est vraiment sympa.
Ryutarou et Tadashi : Merci beaucoup !

Cette chanson est même votre chanson la plus heavy, non ?
Tadashi : Et bien, nous n’avions jamais sortir une chanson pareille, donc beaucoup de gens ont pensé que c’était nouveau.

Je suis surpris car je ne pensais pas qu’une telle chanson si pesante pourrait sortir comme single.
Tadashi : C’était parce que il y avait un projet de sortir 3 séries de singles mensuellement, donc nous avons pensé qu’il serait intéressant de sortir un tel style de chanson, ce que nous n’avons jamais fait auparavant.

Avez-vous déjà apprécié de telles chansons ?
Ryutarou : Il y a souvent des chansons fortes dans nos albums, et certaines d’entres elles font principalement parties de nos concerts. Mais nous ne les avons encore jamais sorties en tant que single. Elles sont forcément mises en œuvre avec nos couleurs. Donc c’est un bon single à découvrir.

Chaque single a une couleur différente.
Ryutarou et Tadashi : Oui.

Le dernier single de la série « Kuchuburanko » est un monde de cirque.
Tadashi : C’est parce que Plastic Tree à pour but les images de cirque. Ce qui était proche de notre projet initial.

Aviez-vous déjà idée de ce concept durant la période précédente ? Dans vos clips, il y a parfois des images de cirque.
Ryutarou : Dans « Parade », nous avons mis des images de crique et depuis l’image même a été consolidé.
Tadashi : A force de parler avec Ryutarou, on a décidé que ce qu’on voulait faire était beaucoup à l’image d’un cirque ou d’un ancien théâtre. Beaucoup d’attractions regroupées en une seule
Ryutarou : Un peu bizarroïde. (Rires) Nous voulons voyager dans beaucoup de villes et donner des concerts.

Est-ce fermé à une image de bohémien ?
Ryutarou : Pas vraiment durant nos concerts, mais le cirque, les maisons de jeux, et les représentations traditionnelles des festivals japonais, me rappellent clairement mon enfance. Quand j’écris des paroles, je vais souvent fouiller dans ces vieux souvenirs, et quand je les apporte à notre groupe, elles plaisent bien.

La scène du Yoyogi dai 2 Taiikukan de fin 2005 représentait l’univers d’un cirque.
Ryutarou : Oui, depuis « Puppet show » nous n’avions pas vraiment montré les éléments d’un cirque. Nous l’avons fais délibérément, et après on a fait différentes choses, on est retournés à nos origines. Au même moment quand «Kuchuburanko» a été créé, on a pensé qu’il vaudrait mieux la jouer avec ce genre d’éléments durant nos concerts.

Au niveau visuel c’était vraiment bien. Le cirque comportait beaucoup d’éléments occidentaux et au final, cela donnait un rendu très « universel » : un cirque sans réel origine.
Tadashi : Un cirque est lui-même vraiment comme ça.

Quand des étrangers le voient, je pense qu’ils ressentent une atmosphère mystérieuse avec un esprit oriental. Maintenant vos concerts vont continuer jusqu'à la dernière tournée de Shibuya-AX le 8 Mai. Que prévoyez-vous de faire pour les concerts qui arrivent ?
Tadashi : Maintenant qu’on arrive bien à jouer, j’ai envie de montrer le meilleur de nous même, chose qu’on peut faire maintenant avec beaucoup de panache.

Votre nouvel album va sortir le 28 Juin. Quel genre d’album est-ce ?
Tadashi : A propos du concert, on a parfait l’album pour qu’il comporte tout ce que Plastic Tree peut maintenant exprimer.

De quel style de musique voulez vous vous inspirez maintenant.
Tadashi : Nous n’avons pas de style particulier. S’il y a des effets de style qui nous interpellent, on veut l’exprimer au travers de notre musique.

Etes-vous au courant des activités musicales d’outre mer ?
Ryutarou : J’aime lire les lettres de fans. D’abord, j’ai reçu des lettres de fans de l'étranger, je les ai lus et je suis devenu conscient de notre image. Maintenant on peut écouter des musiques de pays, dans lesquels on n’est jamais allé, sur notre ordinateur. Les gens nous connaissent et deviennent intéressés par notre musique, et nous envoient des lettres, donc je veux vraiment aller de l’autre côté de la mer. (Rires)

Parce que tu vis de voyages. (Rires)
Ryutarou : Quand je pense «Ah, vous écoutez notre musique.» j’ai vraiment envie d’aller vivre là bas. C’est pareil au Japon, quand je reçois une lettre qui provient d’une ville où je suis jamais allé, et bien j’ai envie daller vivre là bas. Bien sûr pour les fans, mais aussi pour moi-même. (Rires)

Peut être qu’il y a beaucoup de similitudes. Par exemple il y a des gens qui lisent les paroles de «Harusaki sentimental» traduites en anglais, et sont émus à en pleurer.
Ryutarou : Vraiment……. !? (Il est surpris.) Ça m’arrive aussi quand je lis les traductions faites par les étrangers, ce qui est vrai dans ma tête, je suis émotionnel parfois. Quand j’écoute des musiques étrangères ; je n’ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais je peux être ému.

C’est merveilleux si on peut aussi avoir de tels sentiments.
Ryutarou : Oui, c’est vraiment super pour moi. Quand je lis des lettres d'étrangers et des questionnaires écrits par des étrangers qui sont venus voir nos concerts, je pense vraiment «Je veux y aller.» En plus, je pense que ça me stimule.

Peut être que tu vas revenir en ayant appris beaucoup de choses. Je pense que les différentes personnes, histoires et cultures vont te faire ressentir quelque chose de nouveau. Mais les gens qui aiment la même musique et partagent les même buts, sont plutôt courants. J’ai envie de voir comment Plastic Tree sera durant vos concerts à l'étranger.
Ryutarou : Habituellement j’aime vraiment les musiques étrangères, je m’en inspire beaucoup dans mes bases musicales. Parmi elles, je suis intéressé par comment notre musique, née d’une lointaine île de l’Est (Rires), pourrait se refléter sur les étrangers.

A quoi vous attendez-vous pour votre tournée au Mexique ? Que voulez –vous faire là bas ?
Tadashi : Je ne peux pas encore imaginer comment se déroulera la tournée, donc je regarde droit devant moi et je verrai ce qui se passe.
Ryutarou : On ne peut rien faire avec ça, mais un accessoire que j’ai acheté récemment est vraiment cool, et ça a été fabriqué à Mexico. Dans ma tête il y a une image, dans laquelle il y a beaucoup de choses. (Rires) Mais c’est ma propre image. (Rires)
Tadashi : J’ai entendu dire que les fans était vraiment dynamiques là bas.
Ryutarou : Un jour j’irai ! Je suis sûr que je vais adorer. J’espère que beaucoup de gens viendront à nos concerts, parce que si seulement quelque personne venait, je ne serais jamais plus invité !? (Eclat de rire) Donc j’espère que beaucoup de monde viendra nous voir. (Rires)
Tadashi : Et puis j’utilise une basse Fender. J’ai entendu dire qu’il y avait une grosse usine d’instruments Fender là bas.

S’il vous plaît, transmettez un petit message aux nombreux fans de Plastic Tree.
Ryutarou : Je voulais réellement faire des concerts à l’étranger depuis un long moment, Donc je suis vraiment heureux que ça se réalise enfin ! Il n’est pas si courant d’être ému par de la musique d’autres pays, Donc je vous remercie vraiment d’écouter notre musique. Si c’est possible, je veux faire des concerts pour tous ceux qui aiment notre musique, et faire quelque chose de spécial ensemble. Je veux vraiment aller dans vos villes ! (Rires)
Tadashi : La culture et l’environnement sont si différents pour nous, Donc je suis sûr qu’on peut faire des concerts grâce auxquels vous ressentirez quelque chose de différent, donc s’il vous plaît venez nous voir. Vous pouvez penser de nous que nous sommes un groupe doux et calme, mais nous sommes un groupe qui a beaucoup de styles différents. Et puis nous pouvons vous faire partager toute notre musique.

Oui, vous êtes vraiment un groupe unique qui a beaucoup de belles balades telle « Tsumetai Hikari » de fortes musiques de heavy rock comme « Ghost », des chansons mystérieuses, et des musiques artificielles.
Tadashi : Nous le pensons aussi, donc s’il vous plait venez voir nos concerts.
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