Live Report

Final de la tournée de girugamesh à Tokyo

01/12/2011 2011-12-01 05:00:00 JaME Auteur : Beata Traducteur : Marlotte

Final de la tournée de girugamesh à Tokyo

girugamesh a clos sa tournée mondiale par une représentation délirante et explosive au Zepp Tokyo.


© girugamesh, MAVERICK
En cette soirée du 26 juin, une foule considérable portant des tee-shirts de la tournée de girugamesh peut être aperçue sur l’île artificielle et futuriste d’Odaiba, dans la baie de Tokyo, alors qu’elle se dirige vers le Zepp Tokyo pour assister au final de la tournée mondiale du groupe. Une fois dans la salle, les fans attendent avec impatience, quand enfin des lumières stroboscopiques éclairent la scène et l’intro du dernier album GO est lancée. Ses rythmes électro et les effets de lumières rouges et violettes transforment la salle en boîte de nuit, pendant que les quatre membres apparaissent en silence et attrapent leur instrument. Ils sont prêts à commencer quand l’intro se métamorphose, laissant entendre les premières notes de destiny.
Le groupe est plus classe que jamais : le guitariste Nii a troqué son habituelle chevelure raide et longue pour des nattes rastas avec des extensions blanches, et le batteur Яyo exhibe des rajouts d’un rouge éclatant d’un côté de la tête.

L’assistance saute joyeusement et agite les mains dans les airs sur les morceaux aux rythmes soutenus, et plus particulièrement durant la troisième chanson, sunrise, plus funky. Cet afflux de sentiment festif fait monter la température de plusieurs degrés.

Le chanteur Satoshi accueille le public, puis le groupe lance la populaire evolution, faisant crier des « hey ! » et lever les poings des fans. La chanson suivante, ALIVE, commence par une partie rap et une dimension dure, urbaine qui se construit tout au long du morceau. Le bassiste ShuU fait le MC pendant driving time. Ce qu’il dit est tellement drôle qu'il pourrait largement gagner sa vie en tant qu'humoriste, s'il venait à se lasser de la musique.

S’en suit la calme inochi no ki que le public écoute dans le silence le plus total avant d’exploser en applaudissements. Les projecteurs se braquent ensuite sur Nii qui débute COLOR avec un solo de guitare. Peu de temps après, ShuU est au centre de la même attention quand son solo de basse fait office d’intro à CRAZY-FLAG. Cette ancienne chanson, laissant entrevoir le girugamesh de ses débuts, reçoit une réponse chaleureuse de l’audience qui headbangue à l’unisson sur le son lourd. Elle est suivie par la toute aussi charismatique bit crash à la fin de laquelle Nii, qui porte maintenant des lunettes de soleil, prend des poses comiques et dit quelques mots pour finir par un petit solo à la guitare.

L’exaltée DIRTY STORY a droit à une interprétation extrêmement puissante qui fait forte impression et les fans qui agitent leurs mains en lançant des « hey ! » s’amusent sans aucun doute. Le rythme dance de MISSION CODE change l’atmosphère en celle d’un club. C’est durant cette chanson que les membres sont présentés en bonne et due forme et jouent un court solo tour à tour. Par la suite, Satoshi annonce Never ending story, dont le tempo effréné pousse la foule à danser de façon déraisonnée, chose atypique pour des fans japonais. Il quitte alors la scène avec un « merci » laissant le reste du groupe interpréter une brève session instrumentale et adopter quelques attitudes amusantes avant de partir.

L’assistance n’a clairement pas eu assez de girugamesh pour le moment et les acclamations de rappel sont amplifiées par les rayons de lumière rouge traçant des cercles dans la foule. La formation revient rapidement sur scène et tous les membres s’expriment chacun leur tour devant le public. Après avoir testé l’obéissance des spectateurs en leur faisant hurler « bonsoir », mais également « bonjour », Яyo parle de la tournée mondiale et de combien il avait été touché par l’intérêt que les fans étrangers avaient montré pour le Japon. ShuU évoque leur première fois en Europe, lorsqu’ils ont joué devant des milliers de personnes en Allemagne alors qu’ils n’étaient encore qu’un petit groupe japonais indépendant, et Nii plaisante à son tour à propos de sa nouvelle coupe de cheveux. Après quoi Satoshi annonce leur dernier single, Pray, chanson écrite pour collecter des fonds au bénéfice des victimes du tremblement de terre, et l’assistance, connaissant déjà clairement le morceau, le reprend joyeusement en chœur avec lui.

L’instrumentale en live d’arrow est plus lourde que la version CD. Elle est suivie de l’ancienne chanson shining pour laquelle le rythme pesant est contrebalancé par des effets de lumières éclatantes dans des couleurs gaies. Satoshi interprète les parties de rap avec fougue, pour changer complètement sa façon de chanter lors du refrain qui se révèle subitement plus enjoué. Les musiciens quittent une nouvelle fois la scène et les projecteurs s’éteignent. Mais, alors que le public s’époumone pour en avoir plus, le groupe revient dans l’obscurité sur la pointe des pieds pour être prêt, une fois les lumières rallumées, à interpréter la dernière chanson, saikai. Au cours de cette magnifique ballade, la musique s’arrête pendant un instant, laissant Satoshi chanter quelques lignes a cappella, projetant les notes sans l’aide de son micro, et impressionnant tout le monde par la puissance de sa voix. Sous les acclamations du public, le groupe salue et sort de scène pour de bon cette fois-ci, Satoshi traînant à l’arrière pour remercier l’assistance avec profusion avant de partir.

Il devient de plus en plus compliqué de mettre un nom sur le genre de girugamesh. Il semble qu’il ait trouvé une petite île jusque-là inhabitée, quelque part dans ce vaste océan entre le pop-rock léger, le métal industriel et la dance, et se la soit appropriée. Une chose est sûre cependant, c’est qu’il sait comment monter un bon show, utilisant à son avantage les effets de lumières, jouant avec différents styles et s’assurant que tout le monde passe un bon moment. Un concert de girugamesh n’est pas fait uniquement pour écouter bien sagement, mais également pour danser, sauter et s’éclater.

Set list :

01. destiny
02. EXIT
03. sunrise
04. evolution
05. ALIVE
06. Calling
07. driving time
08. Inochi no ki
09. Mienai kyori
10. COLOR
11. Endless wing
12. CRAZY-FLAG
13. bit crash
14. DIRTY STORY
15. MISSION CODE
16. Never ending story

Rappel 1 :
R1. pray
R2. arrow
R3. shining
R4. Break Down

Rappel 2 :
R5. Saikai
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