Interview

Interview avec GACKT

01/10/2011 2011-10-01 05:00:00 JaME Auteur : Kay Traducteur : Pierre RENAUD

Interview avec GACKT

GACKT a pris le temps de répondre aux questions de l’équipe de JaME à propos de sa carrière musicale, ainsi que de son rôle dans le film Bunraku.


© Courtesy of Arc Entertainment
A propos de Bunraku

La rumeur dit que le réalisateur Guy Moshe s'est lui-même rendu au Japon pour vous demander en personne de tenir un rôle dans le film Bunraku. Pouvez-vous nous dire comment s’est passée votre rencontre ? Qu'avez-vous ressenti lorsque l’on vous a proposé de rejoindre une production hollywoodienne ?

GACKT : J’avais très envie de jouer dans un film américain, mais si j'ai accepté c'est à cause de Guy Moshe. J’ai été touché par sa passion. Il m’a donné l’impression que faire ce film était l'une de mes missions, et j’ai ainsi envisagé d’endosser le rôle de Yoshi.


Étant donné que jouer dans une production américaine était une première pour vous, avez-vous fait l'expérience de différences culturelles lors du tournage du film ?

GACKT : Il y en a eu, mais j'étais intéressé par la façon dont je pouvais réduire ce fossé culturel. C’est très difficile d’être soi-même dans un autre pays. J’ai pris ce rôle comme si j’étais le représentant officiel du Japon, et je crois avoir pu montrer ce qu’était être japonais, que ce soit devant ou hors caméra.


Il y a de nombreuses scènes de combat dans Bunraku. Comment vous êtes-vous préparé pour ces dernières ? Avez-vous effectué toutes les cascades vous-même ?

GACKT : Oui, j’ai fait pratiquement toutes les scènes de combat moi-même. Je savais qu’il y aurait beaucoup d’arts martiaux dans le film, je me suis donc entraîné au taekwondo avant le tournage afin d’être physiquement prêt.


Acteur ou musicien ?

On vous a vu dans plusieurs films au cours des dernières années. Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans le fait de jouer un rôle ?

GACKT : J’aime la créativité que cela implique. C'est vraiment très amusant de rencontrer autant de personnes, d'échanger avec le réalisateur et le reste de l’équipe. Et de la même façon que vous évoluez en tant que musicien, vous évoluez en tant qu’acteur. On apprend sans cesse de nouvelles choses sur soi.


Vous avez joué dans le drama historique Furin kazan qui fait notamment référence à la culture traditionnelle japonaise. Vous sentez-vous proche de ces traditions et trouvez-vous important de les diffuser à travers le monde ?

GACKT : Étant japonais, le bushidô fait partie de mes racines et c’est une part importante de la culture de mon pays. Je pense que c’est mon rôle de partager la beauté de cette culture dans le monde entier. Le bushidô est une part importante de moi, mais aussi de ma carrière professionnelle.


Vous avez débuté en tant que musicien avant de devenir aussi mannequin et acteur. Étaient-ce des objectifs personnels ou bien une simple coïncidence qui vous a amené dans ces domaines ?

GACKT : Le moyen utilisé m’importe peu tant que je peux m’exprimer. Je veux donner du courage à mes fans en relevant moi-même des défis. Mon attitude et mon état d’esprit influencent mes fans et j’espère pouvoir continuer à accomplir des choses dont on ne me croit pas capable.


Nous avons vu que vous aviez plusieurs cordes à votre arc. Quel type de défi voudriez-vous relever désormais, ou quelles sont les capacités que vous aimeriez développer à l’avenir ?

GACKT : Il y a encore de nombreuses personnes à travers le monde qui ne connaissent pas grand chose sur le Japon. Et il y en a encore plus qui ne me connaissent pas. Je veux que ces personnes puissent avoir un aperçu de la culture japonaise et de ce qu'est le samouraïsme de mon point de vue.


YELLOW FRIED CHICKENz

Vous venez d’achever votre tournée européenne avec les YELLOW FRIED CHICKENz. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a le plus marqué durant ces concerts ?

GACKT : Je n’oublierai jamais les fans en train de crier « Arigato! Arigato! » après mes concerts en Pologne, en Hongrie et à Moscou. J’ai été touché par leurs réactions et ça m’a donné l’envie de revenir.


Les concerts de YELLOW FRIED CHICKENz sont très entraînants. Comment vous viennent les idées de vos looks et prestations sur scène avec Jon ?

GACKT : J’ai toujours en tête ce que je veux voir sur scène. J’ai juste à le matérialiser. Je crois sincèrement que l’imagination peut devenir réalité et je souhaite transmettre cela aux autres membres du groupe. Je sais que c’est ce que mes fans attendent de moi.


Vous semblez prendre beaucoup de plaisir sur scène avec votre groupe. Quel est votre secret pour créer une telle alchimie avec les autres membres ?

GACKT : Je pense que c’est la communication, le fait d'y consacrer beaucoup de temps et de se faire mutuellement confiance. Nous répétons toujours comme s’il s’agissait d’un véritable concert et on garde toujours en tête ce que les fans attendent de nous. Nous voulons qu'ils s’amusent, et quand c’est le cas, ça nous transporte également.


YELLOW FRIED CHICKENz sort son premier single en septembre. Quels sont vos projets pour le groupe et votre carrière solo après cette tournée européenne ?

GACKT : Avec le groupe, on va partir se produire en Amérique puis en Asie. En ce qui concerne ma carrière solo, je serai en tournée au Japon, juste après celle de YELLOW FRIED CHICKENz.


Pour finir, auriez-vous un message pour nos lecteurs ?

GACKT : Je suis impatient de développer ma carrière à l’étranger. Je veux me consacrer davantage à mes fans hors du Japon au travers de ma musique et de mes films. C’est une promesse, alors restez attentif !
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