Interview

Interview avec girugamesh à Fairfax en Virginie

24/05/2011 2011-05-24 05:00:00 JaME Auteur : Megan Pfeifle (Phelan) Traducteur : Mani

Interview avec girugamesh à Fairfax en Virginie

JaME a rattrapé girugamesh lors de sa dernière étape de sa tournée américaine pour parler avec lui de sa musique et de la scène visual kei d'aujourd'hui.


© JaME - Nuriko
La première tournée américaine de girugamesh rime avec event. En coupling avec le groupe de rock américain Acey Slade and the Dark Party, le quatuor japonais a visité quatre états et une convention d'animes en à peine deux semaines. Alors en Virginie, girugamesh prend place à côté de JaME pour parler de sa musique et de la scène visual quelques heures avant sa prestation finale.


Bonjour, et merci de nous avoir offert l'opportunité de faire cette interview. Pourriez-vous vous introduire en partant de la gauche ?

Яyo : Je suis le batteur Яyo. Ravi de vous rencontrer.
Nii : Je suis le guitariste Nii.
ShuU : Je suis le bassiste ShuU.
Satoshi : Je suis le chanteur Satoshi.

A part rencontrer vos fans et jouer aux États-Unis, qu'attendiez-vous particulièrement de cette tournée ?

ShuU : Je voulais manger des steaks à tous les repas, toute la journée.
Nii : Je voulais tourner avec des groupes d'amis américains.
Яyo : Il n'y a pas beaucoup de très hautes montagnes russes de qualité au Japon, et je voulais en essayer une.
Satoshi : Je voulais crier du haut de la statue de la Liberté.

Quelle est la chose la plus étrange qui vous soit arrivée pendant cette tournée ?

Яyo : Aujourd'hui est le jour le plus étrange. (Tout le monde rigole.)

Pourquoi ?

ShuU : Il n'y a pas de loges pour le groupe. (Tout le monde rigole.)
Satoshi : C'est la première fois que ça arrive.
Яyo : Nous ne pouvons pas nous maquiller, c'est embarrassant. (Rires)

Vous allez donner votre dernier concert. Quelles sont vos impressions sur cette première tournée américaine ?

Яyo : J'ai senti que les fans nous attendaient depuis longtemps, donc je suis très heureux d'être venu aux États-Unis.
Nii : Je ne savais pas trop quelle tournure cela prendrait avant de commencer la tournée, mais après avoir joué, j'ai senti que le public et moi passions un bon moment.
ShuU : Je suis très heureux d'être venu ici en tournée, plutôt que pour un seul concert, comme cela a été le cas les deux fois précédentes.
Satoshi : Bien que ce soit notre première tournée, à chaque fois, le public connaissait nos chansons et chantait avec nous. C'était énorme.

Pouvez-vous nous dire la marque et le modèle de vos instruments ?

Яyo : De tous ? (Rires) Il y en a beaucoup.

Juste les principaux ?

Яyo : Batterie Pearl.
Nii : Guitare Mesa Boogie avec triple redresseurs.
ShuU : Ampli Ampeg et Marshall head, et aussi une basse Sugi.

Le visuel de girugamesh s'est estompé au fil des ans. Qu'avez-vous à dire aux fans qui espèrent voir ce girugamesh revenir ?

ShuU : Notre look dépend de notre musique et de nos paroles. Si nous composons un morceau avec un message spécifique de mécontentement par rapport à la société, nous reviendrons à un maquillage plus fort comme avant.

Depuis la sortie de votre album éponyme, vous écrivez de plus en plus en anglais. Y a-t-il une raison particulière ?

ShuU : Par exemple, pour notre récente chanson Pray, nous voulions prier pour le Japon. Depuis que nous faisons des tournées internationales, nous voulons diffuser le message et le sens de nos chansons à tous. Nous avons aussi le sentiment que le message dans les paroles de Satoshi serait mieux compris par tout le monde s'il était en anglais.

Arrêtons-nous un peu sur le titre stupid. Beaucoup de fans veulent savoir ce que les paroles disent exactement.

(Tout le monde rit.)
Satoshi : Elles n'ont pas de sens. (Tout le monde rit de nouveau.)
ShuU : C'est difficile.
Satoshi : Comment je pourrais expliquer... Disons que c'est une chanson impulsive. « Crac ! » Ce qui s'est cassé en moi. Donc, ça peut être n'importe quoi.

Donc elles changent à chaque fois que vous les chantez ?

Satoshi : Non, pas à chaque fois. Mais la première fois que j'ai entendu le morceau, j'ai juste écrit ce que je ressentais à propos de l'aspect metal, et les paroles ont ainsi tourné de cette façon.
ShuU : Bonne question ! C'est la première fois qu'on nous la pose.

Qui est la silhouette qui apparaît sur la jaquette du single Alive ?

Satoshi : La jaquette montre la théorie de l'évolution, du singe à l'homme. La dernière, c'est moi.

Vous ? Je pensais que c'était ShuU !

ShuU : Vraiment ?
(Tout le monde rit)
ShuU : (en anglais) Je suis un singe ! J'étais un singe. (Rires)

Où la séance photo pour BORDER a-t-elle été faite ?

Яyo : Yokohama...
ShuU : (lui coupe la parole) ... Un bar décoré à l'américaine...
Яyo : C'est un bar à Yokohama qui est décoré avec divers objets américains.

Justement, Яyo, votre niveau d'anglais s'est-il amélioré ?

Яyo : (Rires) Juste un peu. (Geste avec les mains)

Parlons un peu du visual kei. Beaucoup de fans semblent diviser sur le fait que le visual kei soit un mouvement avant tout de la scène underground ou soit quelque chose de plus courant. En tant qu'artistes de ce mouvement, qu'en pensez-vous ?

ShuU : Au Japon aussi il y a le mouvement indépendant et les majors. Nous avons grandi en tant que musiciens, et notre but principal était de devenir célèbres. Quand nous étions plus jeunes, nous voulions apparaître à la télévision, et ce genre de choses. Je ne sais pas comment les gens vont le prendre, mais j'espère qu'un jour nous deviendrons plus mainstream. Cependant, pour le moment, le visual kei reste assez underground.

Certains fans ont dit qu'ils trouvaient que des artistes tels que Lady Gaga ou Tokio Hotel imitaient le style visual kei. Qu'en pensez-vous ?

ShuU : Lady Gaga est très populaire au Japon, et elle est dans les charts. J'ai entendu des fans visual allemands qui se posaient des questions sur le look de Tokio Hotel. Le point positif est que ce groupe introduit le visual dans d'autres pays.

Les considérez-vous comme des artistes visual kei ?

ShuU : Lady Gaga est quelque peu différente...
Satoshi : Oui, c'est différent...
ShuU : Elle n'est pas visual kei. Comme pour Tokio Hotel, j'ai entendu qu'ils avaient des influences visual kei, mais ils ne sont pas très populaires au Japon, donc c'est difficile à dire.

Pensez-vous que le visual kei soit quelque chose de japonais ?

(Les membres discutent entre eux.)
ShuU : Le visual kei vient de groupes aux influences et au maquillage glam rock tels que KISS, Marilyn Manson. Quand les gens commencent à parler de visual kei pour des groupes étrangers, cela devient difficile de trancher.

Pour rester dans le sujet, il y a de récents débats sur le fait que le visual kei soit une scène musicale en elle-même ou un style à la mode du J-rock. Qu'en pensez-vous ?

ShuU : Peut-être un style à la mode. (Nii acquiesce). La musique est elle-même parfois catégorisée, comme J-rock, J-pop, donc je pense que c'est à la mode.

Pour finir, auriez-vous un message pour nos lecteurs ?

Яyo : Nous continuerons à jouer de la bonne musique et de faire de super concerts, donc n'arrêtez pas de nous soutenir.
Nii : J'allais dire la même chose. Nous continuerons tous les quatre à faire la musique que nous voulons et des concerts amusants que tous pourront apprécier, donc soutenez-nous.
ShuU : Vous nous avez posé de très bonnes questions, merci beaucoup. C'était très intéressant. Donc, continuez de soutenir JaME et girugamesh.
Satoshi : Je souhaite poursuivre les activités musicales pour être l'espoir et le soutien des gens, donc continuez à nous supporter.


JaME tient à remercier JhouseRock pour avoir rendu cette interview possible. La photo a été prise au concert de Moscou, Russie, lors de la partie européenne de la tournée mondiale de girugamesh.
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