Douze événements clés qui ont fait 2010
Retour sur les grands événements qui ont marqué l'année 2010.
Reyep
Après bien des promesses tombées à l'eau, des événements avortés plus ou moins brusquement, et de la matière pour alimenter les moqueries pendant longtemps, X JAPAN menait enfin l'un de ses projets à terme en janvier, sans encombres ni poisse, mais avec toujours autant de spectaculaire et de promotion : YOSHIKI et sa bande montaient alors sur le toit d'un building d'Hollywood afin d'y tourner un clip. Au pied de l'immeuble attendaient quelques centaines de fans américains, ayant fait le déplacement pour voir leurs idoles en action. 
UnsraW, groupe visual kei apprécié et attendu en Europe, venait enfin sur le vieux continent. Le concert, qui a eu lieu le 6 février à Paris, n'a cependant pas réussi à convaincre tout le monde, devenant pour certain le meilleur et pour d'autre une simple déception. Cette tournée était aussi l'occasion de dire adieu au guitariste Rai, qui s'apprêtait à quitter le groupe le 27 février, laissant la place à deux nouveaux membres : Madoka et le bassiste Jin. 
Le mois de juillet fut l'un des plus remplis cette année. Il y a bien évidemment eu la Japan Expo qui se tenait du 1er au 4 juillet au Parc des Expositions, et qui a une fois de plus rassemblée un large public. La J.E.'s Live House permettait cette année encore de découvrir de belles surprises (Takekawa Ai, Root thumm...), des bêtes de scène (SEIKIMA II, LONG SHOT PARTY...) et bien d'autres groupes parfois inconnus, mais rarement sans intérêt. C'était aussi l'occasion pour les fans d'X JAPAN de voir enfin le groupe en concert (ou presque), et aux fans d'idoles d'avoir du gros calibre dans ce domaine avec la venue des Morning Musume。 
Le groupe aux membres appréciés de la scène visual avait eu une année précédente dramatique, malgré une ascension plus que prometteuse. Cette tournée mondiale était d'autant plus attendue par les fans, qui, malgré la chaleur épouvantable, se sont précipités afin de profiter du final de la tournée qui se déroulait au Trabendo le 13 juillet.
Juillet était LE mois des concerts. Et oui, le chanteur pop qui a fait couler beaucoup d'encre au sein des communautés de fans - qui l'attendaient de pied ferme, créant souvent des projets rocambolesques non aboutis - débarquait enfin en Europe. La France avait droit à son concert également, de quoi réjouir pas mal de monde. Et pour cela, histoire de ne pas tout offrir d'un coup, GACKT avait décidé de venir avec son projet YELLOW FRIED CHICKENz, quitte à surprendre certains et à décevoir d'autres. Les billets se sont vendus comme des petits pains et les concerts n'ont pas eu de peine à être complets.
Le mois de juillet se terminait cependant sur l'un des décès les plus marquants de cette année, celui de Daisuke (the studs, ex-Kagerou). Inattendue, sa disparition a bouleversé de nombreux fans qui attendaient avec impatience son retour sur le devant de la scène, là où certains l'avaient découvert à l'époque de Kagerou. Son décès a également ému de nombreuses personnalités du milieu, qui ont fait part de leurs sentiments sur leur blog respectif.
Au mois d'août, la très appréciée Hikki, annoncait une pause prochaine et indéterminée dans sa carrière. L'artiste de J-pop réputée avait joué aux Etats-Unis en début d'année, et quelques chanceux avaient même pu la voir en Angleterre au mois de février. Pour les autres, au vu de cette pause, il faudra s'armer de patience et se contenter pour le moment de la compilation de ses meilleurs titres sortis récemment.
C'était un autre concert attendu chez nous : le retour des monstres sur scène. La tournée mondiale, commencée en juillet et qui passa par les USA et le Canada avant d'arriver en Europe, a rencontré quelques difficultés suite aux problèmes de santé du chanteur. C'est un peu craintif que beaucoup sont allés voir le groupe à Strasbourg et à Paris, mais au final, si certains avaient espéré mieux, ce ne fut pas la voix de HIZUMI qui fit défaut. Ce fut également l'opportunité de voir le groupe avant sa pause à durée indéterminée.
Au mois d'octobre, HYDE et son compagnon de route K.A.Z partaient à la conquête du monde pour croquer le plaisir de la scène à pleine dent. Passant de Los Angeles à Taipei, le groupe faisait une escale en Europe pour deux concerts seulement, et l'un d'entre-eux se déroulait à Paris pour le plus grand plaisir des fans français. C'était l'occasion notamment d'y découvrir les morceaux de BEAST, album sorti au mois d'août, en live.
Après l'annonce deux mois plus tôt des problèmes de perte de voix d'Isshi, le chanteur, tout le monde espérait un prompt retour. A la place, nous apprenons courant novembre que la carrière du groupe touche à sa fin. La formation visual kei à l'esthétique particulièrement japonaise, incluant habilement instruments traditionnels, a tiré sa révérence après dix ans de loyaux services. En guise d'adieu un dernier album, Hyakkikenran, est prévu pour février 2011. 
LUNA SEA fait partie de ces groupes phares qui ont ouvert les portes du visual kei, voire de la musique japonaise, à un grand nombre de fans en dehors du Japon, et qui est encore aujourd'hui cité comme influence principale par beaucoup de groupes. « Séparé » depuis 2000, le groupe est revenu en faisant des apparitions au compte-gouttes avec un concert en 2007, deux en 2008, et cette année avec une surprenante tournée mondiale. C'est ce 27 novembre à Bochum en Allemagne, que le public européen a pu profiter de cette performance pleine de promesses pour l'avenir. Depuis, les projets ne cessent de fleurir, comme marquant un nouveau départ ou un grand tournant pour le quintette.
En décembre, Akanishi Jin, ex-membre des KAT-TUN, signait chez Warner International et mettait ainsi un point d'honneur à ses activités solo à l'étranger. Si c'est une simple continuité de ce qui s'était passé plus tôt dans l'année - avec notamment un concert à Los Angeles -, le public des Johnny's commence à croire de plus en plus à la possible exportation de leurs idoles à l'étranger (et disons-le en Europe). Il faut cependant mettre un bémol à cette ouverture qui est, sans le cacher, plus particulièrement tournée vers les USA, et qui concerne seulement la carrière solo de Jin.
