Interview

Interview de MEG à Chibi Japan Expo

17/12/2010 2010-12-17 05:00:00 JaME Auteur : Didier CABOCHE & Aurore

Interview de MEG à Chibi Japan Expo

MEG répond à nos questions quelques heures avant son concert sur la scène de la Chibi Japan Expo


© MEG - JaME - CABOCHE Didier
Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas ou peu ?

MEG : Bonjour, je m'appelle MEG ! Je suis chanteuse et styliste. Je fais un peu de mannequina mais il ne faut pas trop le dire (rires) !

Comment avez-vous décidé de faire de la musique votre métier ? Et pourquoi avoir choisi de faire de l'électro ?

MEG : En fait je suis née à la campagne et je me suis toujours demandée comment entrer dans le monde que je voyais à travers ma télévision, approcher tout ce qui touche à l'entertainment. Grâce à une audition pour une maison de disque, je suis entrée dans le monde de la musique et, au fil des concerts, j'ai de plus en plus cru en mon potentiel. En ce qui concerne l'électro, c'est surtout grâce à ma rencontre avec M. Nakata avec qui j'ai sorti quelques CD en indies que je m'y suis intéressée. Comme ça marchait bien, on a décidé de continuer.

Justement, à propos de Yasutaka Nakata, comment avez-vous eu l'occasion de le rencontrer ?

MEG : Je travaillais dans un magasin. M. Nakata venait souvent s'amuser et acheter dans la boutique d'à côté. Un jour, j'ai défilé pour présenter la collection de cette boutique et il était là. On avait déjà discuté un peu et puis je le trouvais un peu bizarre avec ses cheveux blonds et ses fringues décalés donc je lui ai demandé ce qu'il faisait, il m'a répondu : "de la musique".

Un an après avoir commencé votre carrière professionnelle en tant qu'artiste musicale, vous êtes passée major très rapidement. Comment l'avez-vous vécu à l'époque ?

MEG : Oui, j'ai un parcours un petit peu en dents de scie. J'ai commencé chez une major, puis je suis repassée en indies pour pouvoir améliorer mon niveau par moi-même. Maintenant, je suis à la Warner, donc à nouveau dans une major. En réalité je ne m'y connaissais pas du tout au début et une fois que j'avais compris la manière de fonctionner des majors, j'ai voulu me recentrer un peu plus sur ma carrière. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai rencontré Yasutaka Nakata, avec qui j'ai travaillé pendant à peu près trois ans et je suis repassée en major, ce qui me convient mieux maintenant.

Vos clips sont très originaux et colorés, mélangeant un côté créatif, mignon et sexy à la fois. Qui propose ces idées ?

MEG : Je ne travaille pas qu'avec une seule personne. Je regarde beaucoup ce que les gens font et quand quelque chose me plaît, je vais demander à cette personne de travailler avec moi. Ensuite, lorsque le tournage est terminé, je participe aussi au montage, c'est en général là que je propose d'ajouter telle ou telle image. C'est donc vraiment en fonction de la chanson et de ce que je veux, que je choisis le directeur, le style, etc...

Il y a un peu plus d’un an maintenant, vous vous produisiez à Japan Expo pour le Harajuku fashion show à Paris. Quel souvenir en gardez-vous ?

MEG : Je me souviens surtout du hall vide pendant les répétitions, c'était vraiment immense, on en voyait même pas le bout ! Je me demandais vraiment s'il y aurait autant de monde et comment le public allait réagir malgré qu'il ne me connaissait pas. Mais au final tout s'est bien passé, les gens ont bougé les bras avec moi et ont pris des photos. C'était vraiment très bien.

Est-ce que votre single PASSPORT/PARIS a quelque chose en rapport avec votre venue à Paris ?

MEG : Oui, plus ou moins. Je suis venue comme vous le savez une première fois pour Japan Expo, mais après avoir fini mon album, je suis revenue toute seule une dizaine de jours à Paris. C'est en rentrant de ce second voyage que j'ai réalisé ce single et je me suis vraiment rendue compte que dix jours ce n'était pas assez pour tout voir, mais j'ai tout de même essayé de mettre un maximum de noms français dans ce titre.

(Elle marque un arrêt puis ajoute...)

En fait, c'est suite à ce voyage que j'ai pris le temps de penser à ce que je voulais faire et que j'ai annoncé ma pause. Je veux prendre du temps pour voir comment les CD que j'ai fait pendant trois ans sont perçus à l'étranger et notamment en France. Je me suis dit que c'était mieux pour moi de voir comment ma musique et mon style étaient ressentis pour pouvoir à l'avenir présenter des singles dans ces pays et pas seulement au Japon.

Vous nous parlez beaucoup de la France ! C'est un pays qui vous plaît particulièrement ?

MEG : Oui bien sûr ! Beaucoup de gens ont été déçus quand j'ai annoncé ma pause mais, personnellement, je vois plutôt cela comme un nouveau commencement. Cela me laisse le temps de faire cette démarche de venir à l'étranger et de m'enrichir auprès des personnes que je rencontre.

Vous semblez passionnée de mode, vous êtes d'ailleurs également styliste et avez créé votre propre marque Carolina Glaser. Sur scène vous êtes également très bien vêtue. Est-ce que la mode est une partie de votre carrière musicale ou sont-ce deux choses différentes ?

MEG : Ce sont deux choses qui sont présentes dans ma vie de tous les jours, à la fois la mode et la musique. Ce sont deux domaines qui me plaisent beaucoup, mais les deux s'influencent l'un l'autre.

Pouvez-nous nous parler de ce qu’est une « Mori Girl » ?

MEG : Mori Girl ? C'est ça ! (Elle nous montre quelques couvertures de numéros de Mori Girl qui sont disposés en face de nous) (rires). D'un point de vue de la mode, ce sont des habits aux couleurs douces, comme le beige ou le rose, où l'on superpose plusieurs tissus de coloris assez semblables pour les mettre en avant plutôt que de la peau par exemple.

Et c'est un style auquel vous vous identifiez ?

MEG : Au début je réalisais juste des vêtements qui me plaisaient. Quand la tendance Mori Girl est arrivée, on m'a dit "Mais ce que tu fais, ce sont des vêtements Mori Girl" et je me suis rendue compte que c'était vrai (rires). Pour moi, c'est un style qui donne une impression très douce, mais le comble de la Mori Girl c'est de se mettre en avant en revendiquant mettre des vêtements différents, originaux, que l'on souhaite mettre sans suivre une certaine tendance. De ce point de vue, c'est sûr que c'est plus proche du punk que de la petite fille kawai.


Votre dernière sortie, un best-of sorti fin septembre, a un titre portant également sur le thème du voyage (BEST FLIGHT TERMINAL A/B). Est-ce un sujet qui vous touche en ce moment ? Une manière de représenter votre carrière ou vos projets futurs ?

MEG : Faire un best-of m'a permis de faire un point sur ces trois dernières années, je me suis rendue compte que j'avais suffisamment de chansons pour faire ça (rires). Ici, c'est voyage au sens "préparation d'un voyage", pour montrer lors de celui-ci ce que j'ai fait ces trois dernières années.

Pouvez-vous nous en parler un peu ? Comment avez-vous choisi les chansons qui y figurent ?

MEG : Cela m'a pris un mois ! Le nombre de chansons était déjà prévu, j'ai donc cherché sur iTunes les chansons qui étaient les plus intéressantes. Quant à l'ordre de ces morceaux, j'ai imaginé que je préparais un concert.

On peut voir sur votre Twitter différentes photos prises dans les environs depuis votre arrivée. Avez-vous fait un shooting ou était-ce du simple tourisme ?

MEG : Oh! Merci de lire mon Twitter (rires). Non, c'était plutôt du tourisme.

Vous postez d'ailleurs très souvent sur ce réseau ! Pour vos nombreux fans à l’international, pensez-vous pouvoir le mettre à jour de temps en temps en Anglais ? Cela ferait plaisir à beaucoup de monde !

(MEG et son staff rigole)

MEG : D'accord, je ferai de mon mieux. J'essayerai avec GoogleTrad (rires).

Avez-vous un message pour les lecteurs de JaME ?

MEG : Comment dire... (rires) Je suis vraiment heureuse d'avoir autant de matière pour réaliser un tel best-of et venir à l'étranger. Je pense que c'est vraiment un bon moyen de faire des concerts dans beaucoup de pays différents. Je vais faire de mon mieux pour mettre à jour le plus souvent possible mon site officiel ; une page pour les fans vient d'être créée ! Attendez-moi !

JaME tient à remercier Japan Expo, Soundlicious, MEG et l'ensemble de son staff pour cette interview.
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30/10/20102010-10-30
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MEG
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