Interview

Interview avec Aicle. en Finlande

11/04/2010 2010-04-11 23:30:00 JaME Auteur : fvea & Matron Traducteur : Miyako

Interview avec Aicle. en Finlande

Nous avons pu nous entretenir avec le groupe lors du Tsukicon event à Helsinki, pour parler de son passé, présent, et futur.


© JaME Suomi
Le 17 octobre, la veille de leur concert au Tsukicon à Helsinki (Finlande), JaME a eu l'occasion d'interviewer les membres du groupe Aicle.. Cet entretien nous a donné une meilleure vision de ce joyeux groupe d'Oshare kei, évoquant les débuts des membres dans la musique, l'enthousiasme de leur venue en Europe, et leur envie de plaire à un public plus large grâce à leur musique et style uniques.


Pour commencer, pouvez-vous vous présenter et décrire votre rôle au sein d'Aicle. ?

emiru : Je suis le chanteur, emiru. Je m'occupe d'écrire les paroles.
leon : Je suis le batteur, leon.
saran : Je m'appelle saran, je suis bassiste.
rubi : Je suis rubi, le guitariste.

Il s'agit de l'un de vos premiers spectacles à l'étranger, et le premier en Europe. Êtes-vous nerveux à cette idée ?

emiru : Bien sûr que nous le sommes ! Mais sachant que parmi tous ces fans qui nous attendaient, certains sont venus d'autres pays européens pour nous voir, cela nous a beaucoup rassuré. Maintenant, nous nous sentons vraiment bien.
rubi : Le concept des fan mails est très important pour nous. Étant à présent venus en Finlande, nous nous attendons à recevoir beaucoup de courrier d'ici aussi !

Le même soir, deux autres groupes qui ont auparavant donné des concerts en Europe - vistlip et Dio - joueront également sur scène. Pensez-vous que cela peut être bénéfique pour votre propre performance ?

rubi : Oui, ils nous ont beaucoup aidé. Par exemple, nous avons discuté avec les membres de vistlip. Ils nous ont parlé des réactions du public européen et de leurs habitudes, entre autres.

Qu'attendez-vous du concert de demain ? Quelles impressions voulez-vous donner au public Finlandais ?

emiru : Il y a tellement de genres de Visual kei différents, nous voulons faire quelque chose que personne n'a jamais fait. Nous voulons sortir des thèmes habituels, avoir l'impression que c'est ‘notre style’. Quand les gens du public auront vu notre concert et qu'ils rentreront chez eux, nous voudrions qu'ils se disent "On a bien fait de venir !".

Votre look est très coloré et original. Où trouvez-vous les idées pour vos costumes ?

emiru : Nous avons un thème pour chaque nouveau costume. Cette fois, l'inspiration était les bancs de poissons tropicaux. Ils nagent dans l'océan et rayonnent joliment ; c'est ce genre d'idées que nous avions lors de la conception des costumes.

Comment décririez-vous votre musique et les paroles à nos lecteurs qui ne comprennent pas le japonais ?

rubi : Le thème d'Aicle., c'est qu'il y a quelque chose de grotesque en nous, mais en même temps c'est aussi une musique pop très colorée. Nous mélangeons le grotesque à de la pop dérangée. C'est le même concept pour les paroles. Il peut y avoir un côté sombre et triste, et un autre joyeux et explosif. C'est le contraste de ces deux parties que nous voulons exprimer.

Pouvez-vous nous expliquer le lien que vous avez avec votre instrument, ou emiru avec votre voix ? Pensez-vous que ce soit le meilleur choix possible ? Comment en êtes-vous venus à jouer de cet instrument ?

emiru : Ma voix est ce que j'utilise depuis que je suis tout petit. Elle représente qui je suis, et c'est exactement ce qui en fait un instrument pour moi. Lorsque nous avons formé le groupe, chanter était tout de suite ce que je voulais faire. Tout d'abord, nous avons décidé d'être un groupe de Visual kei. Puis quand nous avons dû choisir nos instruments, la voix fut un choix facile.
leon : Ce qui m'a impressionné par le fait de taper sur un tambour, c'est qu'il en sort un son. Au début c'est cette simplicité qui m'a attiré, et aujourd'hui cela fait partie de moi ; mes mains, mes pieds, mon corps tout entier est plongé dans l'action.
saran : Avant même que je commence à jouer dans Aicle., la basse était ce qui sonnait le mieux à mes oreilles. C'est ce qui me semble être le plus naturel. Et quand je vais dans un magasin de musique, les basses attirent immédiatement mon regard. C'est l'instrument le plus cool qu'il soit.
rubi : Quand j'étais adolescent, mon père jouait de la guitare. J'avais donc une guitare à la maison, et lorsque j'ai commencé à en jouer, j'en suis devenu accroc – et c'est toujours le cas.

Quels sont vos objectifs et qu'espérez-vous pour l'avenir ? Que pensez-vous que votre concert en Finlande aura comme répercutions ?

emiru : Nous voulons faire une musique que les gens du monde entier voudraient écouter. Nous espérons qu'à la suite de ce concert, les gens auront envie d'en entendre davantage. Nous espérons également que le public voudra nous revoir, et que nous serons invités à venir en Finlande une seconde fois.

Quel genre de message voulez-vous faire passer à nos lecteurs ?

emiru : Lorsque nous avons formé un groupe au Japon, nous étions loin d'imaginer que nous viendrions si loin, ou que des gens puissent un jour lire une interview de nous-mêmes en Finlande. C'est pourquoi nous espérons que vous aimez notre musique et écoutez nos CD et voudrez que nous revenions par ici.

Bonne chance pour votre concert !

Aicle. : Merci !

JaME tient à remercier le groupe et JrockSuomi pour avoir rendu cette interview possible, et Tiina Hirvonen pour les photos.
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