Interview

Interview du duo MONORAL

01/10/2008 2008-10-01 12:00:00 JaME Auteur : Sarah J., Carola, Lacy et Kay Traducteur : Ma'J

Interview du duo MONORAL

MONORAL nous a accordé du temps pour cette interview bien que les deux musiciens enregistrent leur nouvel album et qu'ils viennent de se lancer de nouveaux défis dans leur tournée


© VAMPROSE
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?
Anis : Nous nous appelons MONORAL (rires) Et quoi d'autre, mon nom est Anis
Ali : et moi c'est Ali, je joue de la basse et Anis chante
Anis : ...et je danse quelque fois ?
Comment avez-vous décidé d'appeler votre groupe MONORAL, quel est le message derrière ce nom ?
Ali : A la base, on l'avait mal orthographié. Nous avions voulu nous appeler "Monaural" mais en vérité nous n'avons pas pu le faire, et puis nous avons écrit MONAURAL en MONORAL.
Anis: C'est juste comme le dessin d'un des album des Beatles "Monoral". Ainsi que j'ai toujours écrit "Monoral", car il y a " mono", et puis je pense que c'est meilleur qu'avec "au" c'est un son très français
Ali : Yeah, yeah
Anis : Ah ! l'orthographe. Nous avions essayé différents nom avant de nous décider pour celui là. MONORAL. Quelques uns étaient dingues, des noms en japonais?
Par exemple ?
Anis: Jidouhanbaiki (distributeur automatique) parce que vous savez au Japon les groupes ont des noms longs mais qu'on raccourcit. Comme Mr Children qu'on appelle MrChiru. On abrège tout alors, nous on s'est dit que Jidouhanbaiki on pourrait nous appeler "Jihan"?
Ali : Et nous nous plus content d'avoir choisi MONORAL plutôt que Jihan.

Pouvez-vous nous parler un peu plus de la façon dont vous êtes devenus un groupe tous les deux ? et pourquoi VJ ? (Video Jockey, la version projection image d'un Disc Jockey ndt)
Ali : Nous jouions tous les deux dans un groupe, Anis avait le sien et moi le mien. Anis a débuté comme artiste solo quand il avait 19 ans et il avait joué avec d'autres musiciens et avait été aussi musicien de session. Aussi, nous avons trouvé que ça serait sympa de jouer ensemble?. Mais comment débuté à la base, nous avions travaillé ensemble comme VJ et nous avions beaucoup aimé jouer dans les salles et nous avons décidé d'essayer quelque chose ensemble.
Anis : Y'a juste eu un accident, sinon je ne serai pas là? (Rires) vous savez.
Ali : Ton expérience de Video jockey était juste un accident.
Anis: Ouais?.
Ali: Mais maintenant il va bien?
Anis: Non pas vraiment.
Ali : Il avait juste des super beaux vêtements tout coupés, comme un homme sortant de sa tombe (il l'imite) "Bonjour tout le monde !
Anis: J'ai fait beaucoup d'autres choses, mais c'est pas vraiment intéressant, mais oui, c'était super pour commencer un groupe ensemble.

Quel est le concept de votre groupe ? Est-ce quelque chose de profond, qui va plus loin que votre musique ou n'est-ce simplement que pour le "fun" ?
Anis: Nous voulons juste être ensemble pour faire de la musique cool. Nous n'y pensons pas tout le temps. Nous avons essayé de recevoir d'autres musiciens qui nous rejoindraient, mais, nous nous concentrons fondamentalement sur la réalisation de nos chansons dès le début, à peu près 06 premiers mois.
Ali : C'est ça, au départ Personnellement, m'enrichir et être célèbre étaient des motifs sous entendus, Mais dès que nous avons été ensemble nous avons commencé à écrire ensemble et les chansons que nous avons faites étaient un peu intéressantes que tous les deux nous cru que cela pourrait être un groupe cool.
Quelle est votre principale source d'inspiration en tant qu'auteur ?
Ali : Hé bien, notre principale inspiration ce sont les expériences fondamentales. Tous le deux nous aimons la musique qui possède des émotions et qui stimule votre imaginaire, pour moi personnellement, et je tends à baser mes chansons sur le côté émotionnel.

Cela vient de vos expériences personnelles ?
Ali : Fondamentalement, ce sont bien des expériences, leurs bons comme leurs mauvais côtés.
Anis : Je pense même si vous ne pensez pas à votre propre expérience ou quelque chose de la sorte, que c'est juste des sons et des paroles qui viennent. Je cherche ce qui est naturel. Je ne pense pas que cela est quelque chose de particulier quand j'écris de la musique, mais après deux ou trois ans, je me rends compte "Oh, peut-être que ça m'est arrivé, peut-être".
C'est subliminale alors ?
Anis : Ouais, presque.

Comment travaillez vous les chansons ? Est-ce que l'un, d'abord, fait les paroles ou fait la musique ou vous avez un projet avant de commencer à écrire ?
Ali : Y'a beaucoup de ça, vous savez, Anis peut venir avec un bout de cordes ou une mélodie qu'il a écrite à part. Ou, moi, si j'ai juste écrit une chanson, Anis peut ajouter des aspects et vice versa. A la base, c'est comme, ça vient. La partie la plus surnaturelle c'est d'écrire les paroles, parce que nous avons tendance à écrire de manière totalement différentes pour la même chanson et il est difficile alors d'arriver à une conclusion.

Est-ce que vous combinez vos idées qui sont variées ?
Ali : Nous écrivons, et quand nous avons une idée, nous l'écrivons à une moitié (chacun se met à rire) "Oh, tu parles de ça ?", ou bien " Oh ! c'est à lui !", enfin vous voyez ?

Vos paroles sont toutes chantées en anglais, même si tous les deux vous parlez japonais; jouez et vivez au Japon. Quelle en est la raison ?
Anis : En grandissant j'ai juste beaucoup écouter de chansons en anglais. J'ai grandi en France, et mes parents écoutaient les Beatles et les Stones, aussi c'était naturel de chanter en anglais. Et aussi facile qu'en français, en arabe ou en japonais.

Voudriez-vous inclure d'autres langues dans vos enregistrements ?
Anis : Hm,m...
Ali : Actuellement, il chante très bien en français ?
Anis : Bien que ce soit horrible en japonais, j'ai écouté beaucoup de musique en japonais et je ne sais pas ce qui est cool ou entraînant, mais j'ai écouté beaucoup de chansons françaises, quand je vivais en France et vraiment, le français est intéressant.
Ali : J'ai essayé de le pousser à chanter en français, ou en arabe, mais je ne peux objectivement écrire des paroles dans ces langues.
Pourtant, n'êtes vous pas compris de vos fans japonais ?
Anis : Vraiment... nous nous disons que peut-être,importe peu, que ça soit pas en langue japonaise, mais que peut-être ça serait plus facile pour les auditeurs au Japon si nous chantons en japonais. Je travaille encore, et je voudrais essayer vraiment mais je n'ai pas encore essayé.

Vous avez essayé de faire quelque chose avec les quatre langues alors ?
Anis (Rires) : Oui, mais c'est très difficile. Les mélodies sont difficiles, vraiment, à faire en japonais.

De quelle façon ? autour des paroles en japonais, alors ?
Anis : Vous avez le.... ?
Ali : Ce sont les syllabes, en fait, c'est un peu différent de l'anglais. L'anglais est probablement la langue la plus musicale, plus que le japonais. C'est mon opinion.
Anis : C'est difficile d'avoir des longues tonalités en japonais parce que tout vient à la fin avec a,e,i,o,u. et rien d'autres. Dans beaucoup de musique japonaise, on coupe les tons, il n'y a pas de longs tons si l'on compare à l'anglais.
Ali : Et ils changent la prononciation des mots pour coller à la musique.

Au début de votre carrière, vous aviez joué au légendaire Fuji Rock Festival. Comment avez-vous eu l'opportunité et comment avez-vous ressenti d'avoir participé à un grand festival ?
Anis : Nous avions sorti un mini album en juillet et à chaque fois, un artiste qui sort quelque chose avant, à la chance de jouer au Fuji Rock.
Ali : Non vraiment ?
Anis : Vraiment ? J'ai une idée maintenant.
Ali : Hé bien, quand nous avons sorti In Stereo, InterFM a vraiment aimé. Ils ont suggéré à l'organisateur SMASH de nous réserver le Newcomer stage La première fois, nous y sommes allés vraiment nous étions très excités mais, il y a avait une nouvelle scène qui avait derrière, la porte droite, une décharge d'ordures (Anis se met à rire), ouais, vraiment nous n'aimions pas vraiment cette porte. Pourtant, il y a eu un air chaud et c'était marrant nous avons joué sur une des scènes principales, l'an dernier, c'était vraiment marrant.
Anis : Nous avons pris près de trois ans pour traverser cette porte mais ça nous allait bien.
Irez-vous cette année en spectateurs juste ?
Ali : Oui, cette année, Anis travaillera sur l'album et il descendra au Fuji Rock pour voir My Bloody Valentine qui sera présent. J'ai prévu d'y aller et de prendre le souffle de ces mecs quand ils travaillent.

Tous les deux vous avez fait diverses professions, qu'est-ce qui vous a séduit dans le métier de musicien ?
Anis : C'est assez dur d'être musicien car je cherche à ce que nous fassions de belles et folles musiques.
Ali : Oui c'est un sale marché, actuellement.
Anis : Oui, il y a un tas de choses que les gens ne comprennent pas. ça prend du temps d'enregistrer, d'écrire, de répéter et ensuite y'a les shows...
Ali : Et l'industrie elle-même... C'est très difficile maintenant de sortir un CD. Mais, la grande partie de cela je ne crois pas que ce soit seulement des musiciens qui font des expériences, qu'ils fassent des choses qui n'a rien de plus que les autres, ils font des choses très fascinantes, et toujours excitantes. Il y a des tas de haies et c'est dur souvent mais c'est un plaisir immense de faire quelque chose avec ses copains. C'est la partie que j'aime le plus.

L'année dernière vous avez lancé une Halloween party, comment avez-vous eu cette idée et comment est-elle devenue un tradition MONORAL ?
Anis : Nous aimons juste la fête. Quand ont démarré nos Halloween parties au Japon, il y n’avait pas beaucoup de groupes qui en faisaient, aussi, nous avons pensé que nous pourrions développer les Halloween Party. Au Japon, ils adorent les fêtes... et vraiment c’est fun parce que c’est un plateau différent avec des gens déguisés.
Ali : Quant on fait un concert au Japon, ils scandent votre nom tout le temps. Aussi, avant que nous ayons réalisé nous avons eu besoin d’une excuse pour jouer un concert, soit c’était Noël, soit c’était Halloween, mais celui-ci a eu vraiment du succès. Je me souviendrais toujours du premier. Le public était terrifiant. Ils étaient déguisés, plus que nous.

Vous étiez habillés en pirate, en vampire et même en dragon. Comment avez-vous choisi vos costumes pour cette Halloween party ?
Ali : Chaque année ça devient encore plus épouvantable. On a eu l'habitude d'être vraiment marrant depuis les trois dernières années, mais ça devient de plus en plus grand, dans chacune des salles. Bien sûr, il y a encore plus d'amusement et nous passons beaucoup de temps à savoir comment nous allons nous habiller.
Anis : Nous allons commencer à nous préparer la semaine d'avant parce que cela nous prend du temps.
Ali : Et nous sommes terriblement longs à nous décider
Vous avez des idées pour cette année ?
Anis : Je voudrais un cheval sur scène
Ali : Tu veux un cheval ! Ouais, avoir un animal c'est un de nos buts.
Oh ! un cheval ! Je pensais que vous pourriez mimer un cheval ou quelque sorte comme ça ?
Anis : Non, non, un vrai cheval sur scène.
Ali : Nous essayons de travailler la dessus.
Anis : un cheval…. Des chevaux ?

Quel est costume rêvé ?
Ali : Anis voudrait faire "Star Wars"
Anis : Oui, j'aimerais bien faire quelque chose un gang entier
Qui voudriez vous être, Darth Vader ?
Anis : Je n'ai pas d'idée… je cherche tout le monde. Je ne voudrais pas être Chewbacca, trop chaud.
Ali : Ah ! Oui, c'est trop chaud, Darth serait trop…
Anis : Mais, j'ai toujours voulu faire quelque où nous serons dans le même TV show, comme "Star Wars" ou " Star Trek". Quelque chose avec "star", c'est beau, Oh, et un cheval.
Ali : Très bien, oui, avec un cheval.

Vous êtes actuellement sous le label de HYDE : VAMPROSE. Comment avez eu la chance de faire partie de ce label alors qu'avant vous étiez dans Haunted Records ?
Ali : Pour dire la vérité, Haunted Records et VAMPROSE … hé bien appartiennent à Sony mais il est dirigé par HYDE et VAMPROSE est dirigé par VAMPROSE…. Il n'y pas de grande différence à dire la vérité ainsi nous ne savons pas comme nous nous sommes retrouvés être de VAMPROSE.

C'est complètement naturel…
Ali : Oui, c'est ça. MONORAL a sorti des albums dans différents label. D'une manière ou d'une autre, il semble que chaque label nous a lancé et VAMPROSE nous a gardé le plus longtemps, et nous leur en sommes reconnaissant.
Comment avez-vous commencé dans Haunted Records ?
Ali : A base c'est quand nous avons rencontré HYDE.
Anis : Nous jouions ensemble et il aimait bien notre musique c'est arrivé comme ça.
Ali : Nous ne savions pas qu'il nous aimait bien.
Anis : Il avait un penchant pour notre musique mais je ne pense que ce soit la raison...
Ali : C'est vrai.
Anis : Il aimait juste cette sorte de musique et nous sommes allés boire un coup et on s'est soûlé et à un certain point, il nous a demandé de rejoindre ce label, je crois. La raison c'est donc l'alcool. HYDE picole et ainsi nous sommes de la même famille.
Ali : HYDE est vraiment sympa et c'est un super musicien aussi. C'est fascinant de le voir travailler. Il travaille énormément et nous nous sommes inspirés de sa mentalité créative et de son énergie.
Anis : Mais la raison c'est toujours l'alcool.

Venant de L'Arc~en~Ciel,durant l'un de vos récents concerts, Ken a fait une apparition. Etait-ce imprévu ou déterminé à la dernière minute ?
Anis : C'est l'alcool !! Il m'a appelé 20 minutes avant notre concert et je lui ai demandé s'il voulait venir avec nous. Il a dit "Je peux jouer une chanson ? C'est possible ?" et moi "Ouais, ouais, c'est trop cool","Vraiment vous êtes sûrs ?", et moi "Oui, viens !": voilà, comment s'est arrivé en nous appelant avant le show. Il a été vraiment surpris parce que normalement avant le concert personne ne se parle au téléphone. Il a rigolé comme "Les mecs,vous êtes vraiment dingues !".
Ali : Il rigolait probablement quand il nous a dit qu'il voulait jouer une chanson.
Anis : Non, il était très sérieux. Nous avons joué avec lui un peu en tournée, nous l'avons ouvert et nous avons rigolé aussi... c'était vraiment drôle jusqu'à la fin.
C'est pourquoi c'est à la dernière minute que vous avez pris la décision de jouer une chanson connue ?
Ali : Hé bien, il voulait jouer de la guitare solo et aussi on a piqué une chanson de notre set list dans laquelle il pouvait jouer de la guitare et c'est Helter Skelter.
Anis : C'était vraiment drôle, et ça avait quelque chose de magique quand il est venu sur scène et qu'il a commencé à jouer. ça changeait tout... c'était marrant.
Dans le dernier concert, aussi, vous avez joué une nouvelle chanson "Casbash" que vous avez décrite sur votre blog comme était du Arabic metal.
Anis : Oui, j'aime bien cette phrase.
Arabic metal ?
Anis : Oui
Pouvez-vous expliquer un peu le concept du Arabic metal ?
Anis : Quand nous avons commencé à faire cette chanson elle sonnait pour moi comme un bel arabe dans et ce type disait qu'il était en métal, alors, j'ai pensé "Oh ! Cool ! C'est du metal arabe". C'est peut-être nouveau....

Voulez-vous utilisé quelques instruments traditionnels arabes pour vos chansons ?
Anis : Ali a joué d'un instrument péruvien qu'il avait acheté mais nous n'avons utilisé aucun instruments arabe. Nous avons utilisé quelques instruments bizarres en enregistrant nos sons, on le dirait...
Ali : Nous aimons utilisé d'autres instruments autres que ceux des groupes de rock, mais Anis, en même temps, a un sang marocain dans les veines et ainsi, il sent des choses arabisantes, quelque fois il chante et fais des improvisations avec sa voix. Je ne crois qu'il y ait besoin, actuellement, d'ajouter des instruments arabes car il a ce goût quand il chante. Ainsi nous allons vers d'autres sortes d'instruments.

Ainsi pour votre nouvel album, il y a quelques nouveaux styles, comme l'arabic metal, encore plus fascinant, que pouvez-vous nous dire sur vos prochains et nouveaux matériels
Ali : Hé bien, nous y travaillons maintenant.
Anis : Nous essayons de faire beaucoup de styles différents de chansons dans cet album, autant que l'on peut... je crois que ça ne serait pas bien de faire tout en Arabian metal. Je pense que cet album et comme... hé bien, nous avons un certain nombre de chansons que l'on a rattaché des vieux albums comme Ammonite ou encore in stereo. Il y a toutes sortes de liens et nous essayons de trouver le lien de chacun.
Ali : C'est intéressant mais quand nous faisons un album nous ne voyons pas l'image principale derrière l'album jusqu'à ce que nous ayons fini. Mais, je pense, qu'il sera un album qui est divers, plus que le dernier. Nous ne savons rien jusqu'à ce que vous l'ayons fini, c'est loin de ce qu'est notre vision.
Anis : C'est toujours des sons fait avec un peu d'alcool.

Vous dites que vous aimez utiliser des instruments différents autre que ceux utilisés par les autres groupes, pourriez-vous utilisé l'alcool faire des instruments avec des bouteilles.
Anis : Pas encore mais c'est une bonne idée. Nous essayons un certain nombre d'instruments.... autant que nous pouvons.

Qu'est-ce qui est le plus étrange ?
Ali : Probablement... hé bien le plus étrange c'est le hautbois.
Anis : Un de nos amis est un musicien professionnel car c'est très difficile pour un musicien classique d'improviser et jouer sans partition. C'est notre première chanson que nous avons enregistrée ainsi vraiment...
Ali : Nous avons fait différentes choses avec les guitares, aux tonalités différentes, pris différents effectors... Nous avons essayé de faire des choses normales, oui. Nous aimons les sons bizarres ainsi nous en faisons beaucoup. Nous passons notre temps à nous concentré plus sur certaines autres parties. Nous passons notre temps à faire des bruits basiques. Avec MONORAL, nous aimons les belles mélodies dans le chaos. C'est très important pour nous de créer des sons chaotiques et expérimentaux.
Anis : C'est toujours cool de les écouter dans les écouteurs, et vous pourrez toujours trouver de nouvelles sonorités ou des bruits qui ne n'entendrez pas dans vos baffes.
Ali : Il y a peu de temps, notre ingénieur du son a coupé les bruits que nous avions fait, quel dommage ! (il fait les sons) "Vous n'avez pas besoin de ça ! ", "Mais on a passé 3 jours à les faire ! "(Rires)

Tous les deux vous avez déjà travaillé sur d'autres projets avec d'autres groupes, est-ce qu'il a une différence entre votre travail avec ces autres projets et avec MONORAL ?
Ali : Hé bien, les autres projets sont plus faciles que les projets de MONORAL.
Anis : Vraiment, c'est différent parce que, les autres projets, nous voyons plus ceux qui nous mènent à MONORAL. Quand nous avons fini de travailler MONORAL nous ne voyons rien autour de nous mais avec ces autres projets, nous sommes plus relaxes, plus capable de fonctionner comme des êtres humains..
Ali : Nous faisons les choses dans les temps.
Anis : Mais d'une manière ou d'une autre avec MONORAL, nous sommes si concentrés sur un seul point que plus rien n'importe plus. Nous penons du temps pour faire la musique comme MONORAL (Ali rit). Y'a pas d'alcool ! Un bon moment, je ne sais pas quand ça sera fini... nous passons 14 heures dans la pièce sans manger... 14 heures.
Ali : Sans rien faire d'autres.
Anis : Nous faisons un seul son "C'est cool, mec !"... 14 heures...

Outre toutes vos collaborations, avec ou sans alcool, quel a été le plus motivant pour vous comme musiciens ?
Ali : Avec ou sans alcool.... ce qui a été le plus motivant que nous avions fait...
Anis : C'est le notre nouvel album, mec, probablement...
Ali : Je dirais pareil. Cet album que nous avons fait a été le plus motivant pour le moment, pour nous.
Anis: Nous n'avions pas beaucoup de temps. Nous avons débuté la tournée en août et nous avons fini l'album durant la tournée.
Ali : Et c'est de notre faute... parce que nous sommes lents.
Anis : Cela n'était jamais arrivé auparavant, d'habitude nous faisons notre album avant la tournée, au moins un mois avant, car nous devons pouvoir commencer les répétitions, mais cette fois, tout est venu en même temps : les répétitions, les enregistrements, la tournée et ... l'alcool.
Ali : C'est vraiment très intéressant
Anis : C'est un challenge.

Quels autres projets avez-vous en tête ?
Anis : Nous aimerions jouer à l'étranger et après faire une tournée au Japon, si possible.
Dans quels pays voudriez-vous visiter le plus ?
Anis : J'aimerais vraiment retourner à Paris et jouer avec MONORAL. J'ai beaucoup d'amis là bas et ils connaissent MONORAL et il serait vraiment grandiose de jouer dans ma ville natale après 14 ans. Ça serait vraiment excitant de faire mes pauses en français. Vous savez, comme groupe japonais qui chante en anglais, ça serait vraiment agréable.

Pour terminer, avez-vous un message pour vos fans occidentaux ?
Ali : Comme Anis le disait, nous attendons impatiemment de pouvoir partir à l'étranger. Nous recevons des tas de messages de tous nos fans internationaux depuis quelques années, et spécialement sur MySpace. Nous apprécions vraiment ça. Cela veut dire qu'il y a beaucoup de gens à l'extérieur du Japon qui écoutent notre production. C'est vraiment quelque chose de fascinant et nous aimerions jouer à l'étranger devant tous ces gens. Nous sommes vraiment reconnaissants à eux pour leur soutien et à nos fans japonais aussi. C'est formidable. Nous sentons que nous sommes chanceux de pouvoir faire ça.
Anis : Il y a des tas de gens en France, en Italie, en Europe, aux Etats-Unis, en Australie... et nous aimons que des gens de pays différents nous écrivent et aiment nos chansons. Au fond, nous avons toujours rêvé ça, avoir notre musique écoutée par des tas de gens de différents pays. Ainsi, vraiment, j'espère que nous pourrons démarrer des concerts, là bas. Nous espérons que nous pourrons nous y rendre cette année ou l'année prochaine. Et les voir tous
Ali : Les voir tous en personne !
Anis: Yeah !

Nous espérons que vous rencontrerez le plus grand succès et nous vous remercions pour cette interview, aujourd'hui.

JaME aimerait remercier MONORAL et VAMPROSE pour cette interview.
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