Interview

Interview avec Doremidan

26/08/2008 2008-08-26 12:00:00 JaME Auteur : Non-Non, SIAM Traducteur : Amelitha

Interview avec Doremidan

Nous nous sommes entretenus avec l'atypique groupe de visual kei Doremidan au sujet de la sortie de son dernier album, comment il compose ses chansons, et ses espoirs pour l'avenir.


© J-ROCK
JaME a récemment rencontré Doremidan pour une interview. Même si le groupe se prépare pour la sortie de son nouveau single et pour la tournée de cet été, il a accepté de nous accorder un peu de son temps. De son dernier album, Yuugure Line, au meilleur moyen de se détendre, Doremidan nous dit tout !


Pouvez-vous vous présenter ?

Makoto : Je suis le chanteur, Makoto.
KEN : Je suis KEN, le guitariste.
Ryu : Je m'appelle Ryu, je suis également guitariste.
Shinji : Je suis le bassiste, Shinji.
Reika : Je suis le batteur, Reika.

Félicitations pour la sortie de votre dernier album, Yuugure Line. Avez vous l'impression qu'il est différent par rapport à votre discographie jusqu'alors ?

Makoto : Je pense que vous le saurez en l'écoutant, mais je trouve qu'il est plus facile d'accès quelque part, ou plus joyeux, par rapport à ce que nous faisions avant. A l'heure actuelle, nous avons sorti deux albums et de nombreux singles, et nous nous concentrions vraiment sur notre musique. Mais cette fois-ci, nous avons tout simplement suivi notre instinct, aussi bien pour la musique que pour les paroles. Nous ne sommes pas trop rentrés dans les détails, donc je pense qu'il s'écoute facilement.

Est-ce que M. Akashi, le producteur, a beaucoup à voir avec cela ?

Makoto : Oui. C'est difficile à comprendre pour le public, mais je pense que cela a fait une grande différence pour nous. Il a travaillé avec nous et a vraiment prêté attention aux détails. C'était la première fois que nous travaillions avec un producteur, et nous avons réalisé combien cela fait une différence.

Est-ce que vous aviez l'impression de ne pas pouvoir faire certaines choses ?

KEN : Non, pas du tout. Nous avions composé les chansons avant de venir à Tokyo, et il a parfaitement su faire ressortir ce qu'elles exprimaient. Je pense que notre travail est devenu plus facile d'accès, et que l'influence de M. Akashi peut se voir dans les détails.

Ryu : Pendant l'enregistrement, il nous disait qu'un son était meilleur qu'un autre, et c'est alors que nous réalisions qu'il avait raison. Il était vraiment très bon.

Reika : Je pense que nos priorités concernant notre musique ont changé. Bien sûr, jusqu'à aujourd'hui, nous recherchions le son idéal en écoutant différentes musiques et en les comparant à la nôtre. Je me demandais "Comment pourrions-nous faire pour que notre musique soit comme ça ?". Ensuite, nous en parlions avec M. Akashi et nous avions alors la réponse. Avant, nous ne travaillions que tous les cinq ; chacun de nous composait, puis un ou deux d'entre nous synchronisaient les sons. Mais cette fois, nous avons réalisé que nous pouvions avoir différentes approches, et que la synchronisation jouait un rôle capital.

M. Akashi est bassiste. Shinji, en tant que bassiste, vous a-t'il donné quelques conseils ?

Shinji : Il est comme les "profs". (rires) Il me conseillait en me disant des choses comme "ce serait mieux de faire comme ça." En jouant la même note, on a un son différent rien qu'en changeant les cordes, ou en jouant de façon un peu plus agressive. J'ai appris beaucoup de choses. Je pense que la basse est différente cette fois-ci.

Makoto, avez-vous eu des conseils pour le chant ?

Makoto : Oui. J'ai chanté normalement, sans essayer de paraître sophistiqué. Jusqu'à aujourd'hui, il y avait toujours quelque chose que je voulais changer par rapport à ma voix, mais il m'a dit qu'elle était très bien comme elle était. Alors, plus qu'un conseil, j'ai gagné confiance en moi. J'ai chanté comme je le sentais, tout simplement.

Concernant Yuugure Line, est-ce qu'il y a une chanson que chacun de vous aime tout particulièrement ?

KEN : Ma chanson préférée, c'est Boku no koe kaze to tomoni.

Est-ce que vous avez joué de l'accordéon pour cette chanson ?

Makoto : Oui. J'en joue en concert, mais nous avons fait appel à un joueur d'accordéon pour l'enregistrement.

Qui joue de l'accordéon lors des concerts ?

Makoto : Moi, tout en chantant. Je ne joue pas les mélodies, mais les accords.

J'aimerai voir ça.

Makoto : Oui !

Ryu : Ma chanson préférée, c'est la huitième piste, Sayonara remember.

Il y a une bonne atmosphère dans cette chanson, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que vous aimez dans cette chanson ?

Ryu : Je l'aime beaucoup parce qu'elle montre mon caractère, et que dans l'ensemble, elle m'impressionne.

Reika : Pour la première fois, j'ai composé une chanson : Tasogare Trapezium... Mais je préfère My love my life. (rires)

Shinji : Ma chanson préférée, c'est la dernière : Kakuekiteisha meguriai.

C'est une très bonne chanson.

Shinji : Oui, elle s'écoute très facilement. Et je me rappelle que c'était la plus difficile pour moi. (rires)

Vous voulez dire, quand vous avez enregistré la basse ?

Shinji : Oui.

Makoto : C'est difficile de choisir une chanson. Il y a cette chanson, Mugen Yoto ~Maboroshi Lamp~, qui était sortie en single, et elle est encore mieux sur l'album dans la mesure où nous l'avons réenregistrée. Il en est de même pour Soredemo sekai wa mawarunodesu. J'aime ces chansons, mais en entendant ce qu'ont répondu les autres membres, je pense que je devrai choisir une autre chanson. (rires) Je choisis donc la neuvième piste, True Rain. Vers la fin de la chanson, il y a des paroles que j'ai écrites qui parlent du fait que nous avons passé cinq ans à Osaka avant de venir à Tokyo cette année. C'est quelque chose d'inoubliable pour moi.

Cela fait six ans que votre groupe existe. En quoi votre style de musique a-t-il changé ?

Makoto : Nous n'avons pas tellement changé. Nous sommes passés par divers styles que nous avons intégrés dans notre musique. Je pense que nous avons évolué et non pas changé.

Quel genre de musique écoutez-vous ?

KEN : Bien sûr, j'aime notre musique, mais à côté de ça, j'aime les groupes plus sombres et les chansons tristes. Et j'écoute des chansons qui n'ont pas de mélodies.

Ryu : J'aime les chanteuses.

Musique occidentale ou japonaise ?

Ryu : Japonaise. Bien sûr, les chansons en anglais, c'est bien aussi, mais je ne comprends pas vraiment l'anglais. (rires)

Qu'est-ce que vous aimez par exemple ?

Ryu : J'aime différents artistes, Ayumi Hamasaki par exemple. (rires) Et j'aime les artistes féminines qui jouent de la guitare, comme YUI actuellement. Et j'écoute souvent des vieilles chansons aussi, des année 1900 aux années '80.

Makoto : Ca fait une période de quatre-vingt ans...

Tous : (éclatent de rire)

Ryu : Hmm... Je veux dire, la fin des années '80 et les années '90.

Makoto : La fin des années '80 ? C'est pas si vieux.

Ryu : Oui. J'aime la musique de cette époque. J'en ai beaucoup écouté dernièrement.

Est-ce que cela transparaît dans vos chansons ?

Ryu : Peut-être.

Reika : Quand j'ai commencé à écouter de la musique, j'écoutais du metal et du punk. Mais en ce moment, tout comme Ryu, j'aime les chanteuses avec des mélodies qui sortent de l'ordinaire. Peut-être parce qu'on entend bien les mélodies, je ne sais pas. Je pense que j'aime écouter une belle mélodie avec un son puissant.

Est-ce que vous aimez les chansons japonaises aussi ?

Reika : Oui.

Shinji : J'écoute souvent des chanteuses et des groupes féminins ces derniers temps. Et aussi de la techno pop, ou encore des chansons d'auteur-compositeurs.

Makoto : Mon artiste préféré, c'est Tsuyoshi Nagabuchi ! (rires) J'aime les chansons folk. Yosui Inoue et Masashi Sada aussi ! C'est grâce à la musique folk que j'ai commencé à faire de la musique. Je jouais de la guitare folk, pas de l'électrique.

Vous en jouez toujours ?

Makoto : Non, je n'en joue plus. Je fais du rock maintenant. (rires) Bien sûr, j'aime la musique occidentale, et à l'origine, j'aimais beaucoup The Beatles. Je pense que la musique de cette époque m'a inspiré.

Le nom de votre groupe, Doremidan, vient d'une chanson des Beatles, n'est-ce pas ?

Makoto : Oui, c'est Don't let me down.

Cela n'a donc rien à voir avec "do ré mi fa sol la si do" ?

Makoto : Non, ça vient de la chanson Don't let me down.

Makoto, vous écrivez la majorité des paroles des chansons. D'où puisez-vous votre inspiration ?

Makoto : Mon inspiration... Je ne garde pas des textes de côté, d'ailleurs, en général, je n'écris pas mes idées. En gros, je reçois les chansons et je commence à écrire les paroles. Je me base sur ma vie de tous les jours, mais pour ce qui est de l'inspiration...ce n'est pas comme si ça venait tout seul.

On retrouve souvent le mot "train" dans vos paroles. Est-ce que vous aimez voyager ?

Makoto : Oui. Je pense que je suis en train de voyager là.

Vous voulez dire, partir en tournée ?

Makoto : Non, non, dans ma vie.

Dans votre vie ?! (rires) Je vois. Et vous êtes dans le train régional qui s'arrête à toutes les stations ?

Makoto : Oui, si possible. (rires) J'aime aller lentement. Bien sûr, j'aime prendre le Shinkansen (qui va très vite), mais je préfère le bus de nuit parce que je peux regarder le paysage. Dans la mesure où j'ai été occupé avec le groupe depuis pas mal de temps maintenant, c'est plus agréable comme ça, et c'est mieux d'y aller lentement car on peut voir différentes choses.

Est-ce qu'il y a des chansons que vous aimez tout particulièrement ? Vous avez dit que vous aviez mis tout votre coeur dans True rain.

Makoto : En fait, les paroles que j'écris sont vraiment simples. Bien sûr, je veux conserver l'importance de la mélodie, mais, pour moi, les images que reflète la musique est plus importante, donc j'essaye d'écrire des paroles aussi simples que possible. Quand je commence à écrire les paroles, j'écris d'abord les phrases qui me viennent, en enlevant ce qui est redondant ; il ne reste alors que des mots très simples, et c'est la version finale. Il y a ces paroles à la fin de la chanson True rain qui disent : "De précieux souvenirs resteront gravés dans ma mémoire", ce sont des mots simples mais qui ont de l'importance pour moi. Je me suis dit que la simplicité était ce qu'il y avait de mieux pour transmettre des messages aux gens. Je pense que le public est très diversifié, c'est pour cela qu'il vaut mieux rester simple. J'en étais tout particulièrement conscient pour Yuugure Line. J'espère que vous l'écouterez tout en vous relaxant.

Vous avez dit que vous jouiez à Osaka et qu'ensuite vous êtes venus à Tokyo. Est-ce que vous vous êtes facilement adaptés à la vie Tokyoïte ?

Makoto : Nous venions à Tokyo tous les mois lors de nos tournées et nous y restions parfois pendant deux semaines. Vivre ici est certes différent, mais je n'ai eu aucune difficulté... il me semble.

N'avez-vous pas envie de retourner à Osaka ?

Makoto : Non, mais quand je vais en tournée à Osaka, je trouve que c'est bien Osaka après tout (rires) et je le ressens d'autant plus maintenant.

A ce propos, Makoto, vous ne parlez pas le dialecte d'Osaka, n'est-ce pas ?

Makoto : Non, mais je le parle lors de nos concerts. En général, je parle comme ça pendant les interviews.

Alors vous pouvez passer du japonais standard aux dialectes du Kansai ?

Makoto : Oui, deux langues ! (éclate de rire) Je les parle parfaitement, mais je chante en japonais standard. Je pense que j'ai une plus grosse voix quand je parle le japonais standard ! (rires)

KEN, bien que chaque membre a son style, vous êtes celui qui a le look le plus "sombre" avec un maquillage relativement lourd. Qu'est-ce qui vous a inspiré à créer cette image et pourquoi avoir décidé de conserver cette apparence malgré les changements de look du groupe ?

KEN : Eh bien, je m'en tiens à ce que j'aime. Et quand j'ai commencé avec le groupe, j'ai réfléchi à différentes choses, et j'ai trouvé que cela me correspondait.

C'est vous qui vous faites les parties sombres.

KEN : Oui.

Reika, vous êtes un des deux membres restants de la composition originale du groupe. Quelle a été pour vous l'expérience la plus mémorable au cours de ces six années ?

Reika : Je ne sais pas exactement, mais je fais partie de ce groupe depuis six ans et je pense que le côté "hors musique" a été très important. Aux débuts du groupe, il était rare de voir des sites officiels, mais maintenant, beaucoup de gens ont des blogs. J'ai l'impression que nos responsabilités et notre affirmation de soi en dehors de la musique ont pris de l'importance. Quant à des souvenirs concrets, quand les membres ont quitté le groupe, j'ai eu l'occasion de jouer avec les membres actuels, alors j'espère que j'aurai de bons souvenirs avec eux.

Est-ce que vous avez tous des blogs ?

Makoto : Nous trois (Makoto, Ryu, Reika), oui.

Si vous écrivez quelque chose, est-ce que vous recevez beaucoup de réponses ?

Makoto : Oui, et non seulement de nos fans japonais, mais aussi d'autres personnes qui lisent nos blogs.

Est-ce que vous recevez des messages de la part de personnes vivant à l'étranger ?

Makoto : Oui, beaucoup. Quand nous avons ce genre d'interview, nous savons que c'est pour l'étranger, mais quand nous écrivons sur nos blogs, nous ne faisons rien de spécial pour les gens à l'étranger. Même si je sais qu'ils vont sur nos blogs, la plupart sont écrits en japonais. Je ne sais pas ce que je devrais faire ; je n'écris que pour parler de mes hobbies, de ce que je pense, alors je suis gêné par rapport aux fans étrangers qui envoient des messages. J'aimerai faire plus.

Quoi qu'il en soit, votre musique ne connaît pas de frontières.

Makoto : Oui. Nous avons reçu des messages et des e-mails de l'étranger, mais j'imagine qu'ils ne doivent pas vraiment comprendre ce que nous écrivons. J'espère qu'un jour, nous pourrons faire quelque choses pour les fans étrangers.

Je trouve que cela part d'un bon sentiment, vous essayez de communiquer.

Makoto : Je trouve ça génial que les gens à l'étranger parlent japonais, qu'ils apprennent, et qu'ils semblent comprendre ce que j'écris.

La motivation peut venir de groupes japonais ou de la musique japonaise, mais ils s'intéressent à la culture japonaise et beaucoup apprennent le japonais. Certains lisent les paroles de leurs chansons préférées.

Makoto : Oui. Moi, je ne parle que japonais, alors j'écris les paroles en japonais. C'est génial de se dire qu'elles peuvent être comprises.

Pensez-vous écrire des paroles en anglais ?

Makoto : Je ne l'ai jamais fait.

Vous n'avez jamais utilisé ne serait-ce que des mots anglais ?

Makoto : Même les mots, j'ose à peine les écrire en katakana. Je n'ai jamais écrit des paroles en anglais.

Pourquoi ne pas commencer maintenant ?

Makoto : Un jour peut-être, mais il y a encore beaucoup de choses que j'aimerai écrire en japonais. J'ai toujours fait comme ça. Je n'écris qu'en japonais et verticalement. Je ne parle pas anglais, et je n'ai jamais écrit de paroles en anglais. En fait, je pense que cela ne sert à rien si je ne comprends pas ce que ça veux dire, alors quand je le ferai, c'est que je serai devenu très bon en anglais ! (rires)

Mais il y a des chansons où les chanteurs crient des mots en anglais sans vraiment savoir ce que ça veut dire. (rires)

Makoto : Oui. (rires) Je sais. Mais quand je chante, j'exprime mes pensées, et je veux que cela prenne tout son sens. Mais cela me fait très plaisir qu'ils essayent de comprendre notre musique.

Vous venez de faire trois concerts pour la sortie de Yuugure Line. Comment cela s'est-il passé ?

KEN : Je pense que beaucoup de personnes qui ont écouté notre album et qui se sont dit "Doremidan a changé", sont venus assister à nos concerts. Quand je jouais, j'ai vraiment senti qu'ils avaient compris que nos chansons étaient différentes, et ils ont pu voir comment elles rendaient en live. Nous avons joué à la fois des nouvelles et des anciennes chansons, et les nouvelles n'étaient absolument pas en décalage, donc c'était génial.

Est-ce que vos chansons sont différentes en live ?

KEN : Les chansons restent les mêmes en soi, mais quand nous jouons devant beaucoup de monde, je me sens différent quelque part. Il y a des chansons qui sont plus agressives.

Quelle a été la réaction du public quand vous avez interprété de nouvelles chansons ?

KEN : Pour certaines chansons, c'était ce à quoi je m'attendais, et pour d'autres, je ne m'y attendais pas, ou bien c'était plus que ce que j'imaginais. J'ai vraiment eu l'impression qu'ils écoutaient attentivement nos chansons.

Quand vous avez fait votre premier concert à Osaka, étiez-vous vraiment préparés ?

Ryu : Oui, bien sûr ! Bien que c'était un peu différent, rien qu'en jouant des nouvelles chansons extraites de l'album. Nous débordions d'énergie, et je pense que j'aime d'autant plus nos nouvelles chansons après les avoir joué en concert.

Reika : Je dis ça avec le risque que cela soit mal interprété, mais je pense que cet album passe mieux en CD qu'en concert, bien que je pense que nous avons bien réussi l'arrangement pour les concerts.

Soredemo sekai wa mawarunodesu rend bien en live, non ?

Reika : Oui ! Sur le CD aussi, c'est comme si on était en live. Cela nous a fait très plaisir que le public puisse entendre Yuugure Line en live et qu'il réagisse aussi bien. Je me suis dit : "Nous avons réussi !".

Shinji : L'album Yuugure Line est un peu différent par rapport à ce que nous faisions avant, je pense. Beaucoup de gens qui sont venus à nos concerts avaient écouté le CD avant, et certains ont peut-être dû se dire "Hein ? Doremidan a un petit peu changé ?" Mais nous n'avons pas changé, dans le bon sens du terme. Nous sommes en train d'évoluer, et je pense que vous pouvez le voir lors de nos concerts.

Vous avez fait des concerts à Osaka, puis à Nagoya, et vous aviez une semaine de libre avant le prochain concert à Tokyo. Aviez-vous prévu quelque chose de spécial ?

Shinji : Non, nous n'avions rien prévu. Je réfléchissais à comment j'allais jouer, faire écouter notre musique au plus de monde possible et leur faire d'autant plus apprécier nos chansons.

Makoto : Après la sortie de l'album, nous avons fait trois concerts. Nous avons fini l'album en mars et il est sorti en mai. Quand on sort un CD avec de nouvelles chansons, en général, elles sont complètement finalisées. Je pense que les autres membres seront d'accord avec moi pour dire que nous avons pu montrer au public que ce n'était pas toujours le cas. Je sais qu'il y a beaucoup de monde qui croit que, sur un CD, les chansons sont dans leur version définitive, et ils se contentent de les écouter. Mais je pense que ce qu'il y a de génial dans les concerts, c'est que les chansons sont bien meilleures que sur CD. Les CD sont bien, mais lors de nos concerts, vous pouvez écouter quelque chose d'encore mieux. Je pense que l'on pourrait sortir des albums live. Nous nous sommes donnés à 100% dans cet album, et à 150-200% lors de nos concerts. Cela pourrait paraître bizarre de demander aux gens à l'étranger, dans cette interview, de venir à nos concerts, mais je pense qu'écouter les chansons en concert fait d'autant plus apprécier l'album. Les autres membres sont aussi de cet avis. Lors de ses trois concerts, nous avons joué quasiment la même set list et nous n'avons pas changé les chansons. D'ordinaire, s'il nous restait une semaine avant le dernier concert, nous discuterions des choses qu'il faudrait éventuellement changer. Pourtant, cette fois nos concerts étaient planifiés depuis le premier concert à Osaka. Quoique si, nous avons fait un petit changement : A chaque concert, nous avons joué trois chansons qui ne sont pas sur l'album. Je pense qu'à travers nos prestations, nous avons pu reproduire la structure de l'album. C'était de très bons concerts.

Nous avons hâte de vous voir en concert.

Makoto : Oui, lors de cette tournée, nous avons réalisé plus que jamais que nos chansons et notre musique se développent pendant les concerts.

Votre prochaine tournée est intitulée shakunetsu roll over Beethoven. Qui a choisi ce titre pour la tournée ?

Makoto : C'est moi. En général, c'est moi qui donne un nom aux tournées.

Est-ce que vous allez faire des reprises rock de Beethoven ?

Makoto : Non ! (rires)

Est-ce que c'est parce que vous aimez Beethoven ?

Makoto : Non, ce n'est pas pour ça ! (rires) Je voulais juste vous laisser imaginer des choses. Mais parce que c'est vous, je vais vous le dire. (rires) Chaque été, nous partons en tournée et nous choisissons un nom pour celle-ci. Pour ce qui est de Beethoven, il y a une chanson de Chuck Berry intitulée Roll Over Beethoven, qui a été reprise par les Beatles, et c'est donc pour ça que j'ai choisi ce nom. Aussi, j'ai cette image de l'été tropical et chaud, alors c'est du style "l'été sera chaud !". Au niveau de la température bien sûr, mais cela veut aussi dire "nous allons mettre le feu !". Et plus le titre est long, plus ce sera enflammé. (rires) L'été dernier, nous avions fait une tournée intitulée Girl hunt summer time blues ; j'avais choisi ce titre d'après une vieille chanson rockabilly, quelque chose comme ça. Alors cette année, je voulais quelque chose qui évoque l'été et des artistes que je respecte, comme les Beatles et Chuck Berry. Roll Over Beethoven sonne bien, et il y a peut-être un lien avec le titre de notre nouvelle chanson...elle n'est pas encore sortie, elle sortira au mois d'août, juste avant le début de la tournée.

Alors elle sera peut-être sortie quand cette interview sera publiée.

Makoto : Oui.

Lors de cette tournée, vous allez faire des concerts dans plusieurs villes en peu de temps. Comment faites-vous pour vous relaxer quand vous êtes sur les routes ? Et est-ce que vous pouvez nous dire si les autres membres ont certaines habitudes ?

Makoto : Oui, beaucoup ! (rires) Mais je suis désolé, je ne peux pas vous dire. (éclate de rire) Nous commencerons la tournée le 10 août, et nous ferons des concerts en septembre aussi. Le final aura lieu le 27 septembre au Shibuya O-EAST. Cela fait maintenant quelques années que nous faisons des tournées, et celle-ci, ça va, les dates sont suffisamment espacées, donc je pense que nous aurons le temps de nous détendre un peu. Nous rentrerons peut-être chez nous à Tokyo. Avant, nous partions en tournée, sans pouvoir rentrer chez nous, alors ça ira cette fois. Je me détends en chantant, je suis quelqu'un d'assez relax, je pense.

Vous n'êtes pas du genre stressé alors.

Makoto : Non.

Avez-vous d'autres hobbies à part le chant ?

Makoto : J'en ai beaucoup ! J'ai des lucanes... Je parle à différentes choses...

(rires) ...à des êtres vivants ?

Makoto : Ha, ha, oui. J'ai divers hobbies. Je joue aux petites voitures.

(rires) Est-ce vous aimez collectionner ce genre de choses ?

Makoto : Pas vraiment... Et... Je regarde le ciel.

Je vais demander aux autres membres. Comment faites-vous pour vous détendre ?

KEN : Hmm, quand je le peux, je bois de l'alcool.

Vous aimez boire ? Est-ce que vous buvez des alcools locaux quand vous êtes dans une région particulière ?

KEN : Je ne me soucie pas vraiment des marques. J'aime juste boire de l'alcool et d'être là, uhhhh...

Makoto : Je suppose que c'est comme boire une bière après une longue journée de travail. (rires) On dirait un vieux. (rires)

Ca fait vraiment du bien une bière après un concert.

KEN : Moi, j'aime tout.

Alors vous buvez de l'alcool pour ne pas être stressé ?

KEN : Je ne stresse pas tant que ça, mais quand je bois de l'alcool, je suis particulièrement inspiré.

(rires) Vous vous mettez alors à composer ?

KEN : Je pense toujours à mon travail. (rires)

Makoto : C'est quelqu'un qui prend son travail au sérieux ! (rires)

Ryu : Comment je fais pour me détendre ? Eh bien, moi, je dors.

Est-ce que vous dormez pendant le trajet en tournée ?

Ryu : Non, je ne suis pas comme ça. (rires) Je bois de l'alcool...mais après, je suis saoûl. (rires)

Ah, et ensuite vous vous endormez ?

Ryu : Oui, je dors. Mais j'aime boire.

Tous : C'est vrai ? (éclatent de rire)

Ryu : Bien sûr que j'aime ça ! Le must, c'est de boire une bière après un concert ! Mais je suis saoûl après la deuxième ! (rires)

(rires) Alors c'est dur pour les autres membres de le ramener à l'hôtel ?

Makoto : Peut-être. Mais quand nous sommes en tournée, on dirait qu'il tient mieux l'alcool ! (rires)

Reika : Je vais dire en gros la même chose que les autres membres. Moi aussi, j'aime boire. Mais je suis différent des deux autres qui s'en fichent du lieu dans lequel ils boivent. Je n'aime pas boire dans ma chambre, mais j'aime sortir aller boire un verre. Quand j'ai le temps, je vais dans un bar près de l'hôtel et je mange des yakitoris (brochettes cuites sur un grill) ou des ramens tout seul (rires) Bref, j'essaye de trouver un peu de temps pour sortir seul.

Vous n'aimez pas trop sortir avec les autres ?

Reika : (rires) Non, je n'aime pas trop. Dans la journée, si je me réveille plus tôt, je vais me promener tout seul.

Vous ne vous perdez pas ?

Reika : (rires) J'essaye de reprendre le même chemin.

Shinji : Je bois de l'alcool, mais juste un peu, comme une récompense, du genre "J'ai fait de mon mieux aujourd'hui." Bon, des fois, je bois beaucoup. Quand je me détends, je ne fais rien, je reste immobile.

De nombreux musiciens adorent jouer aux jeux, et vous ?

Makoto : Oui, moi aussi. Mais juste quand nous partons en tournée. Bien sûr, je peux me détendre en prenant un bain. En tournée, même si je ne le fais pas d'habitude, je joue tout le temps aux machines à sous ! (rires)

Est-ce que les autres membres jouent aussi ?

Makoto : Je vais jouer avec le staff ! (rires) Yeah, le staff ! (rires)

Au mois de juin, vous avez participé à un évènement dans le magasin SEXPOT ReVeNGe de Tokyo, et il semble que vous collaborez souvent avec cette marque. Mais qu'en est-il de votre propre style vestimentaire ? Quelles sont vos marques préférées ?

Makoto : Nous travaillons sur divers projets avec SEXPOT. Dans la vie de tous les jours, je m'habille différemment, et je pense que chaque membre a ses marques préférées. Je ne prête pas vraiment attention à ce que je porte, ou tout du moins aux marques. Je pense que préfère la forme, ou ce qui va avec Makoto ! (rires)

Est-ce que l'un d'entre vous s'intéresse à la mode ?

Makoto : Hmm, non, personne en particulier. Ah, je ne sais pas si je devrais le dire, mais en général, KEN s'habille en noir, même en été, tout comme aujourd'hui d'ailleurs. Je ne l'ai jamais vu s'habiller autrement qu'en noir ! (rires)

Pourtant, vous êtes tous habillés en noir aujourd'hui.

Makoto : C'est juste une coïncidence. (rires) Des fois... non, Ryu s'habille presque toujours en bleu foncé. (rires)

Ryu : Je n'ai rien d'autre. (rires)

Makoto : Il aime le bleu foncé. Pas le bleu, le bleu foncé ! (rires)

Ryu : (rires) Non, j'aime le violet.

Makoto : Reika aime le rose ou le rouge.

(rires) Mais il est habillé en noir aujourd'hui.

Makoto : Oui ! Ca me surprend. C'est très rare.

Reika : Je porte du rouge quelque part. (il montre ses chaussures rouges)

Ryu : Je porte quelque chose de violet aussi ! (rires) (il montre ses chaussures violettes)

Makoto : Celles de KEN sont noires ! Peut-être que ses sous-vêtements aussi sont noirs ! J'ai vu qu'ils étaient noirs ! (rires)
Shinji en porte des colorés, souvent du violet ! (rires) Mais moi, je préfère les pois ou les rayures plutôt que les couleurs. Ah, est-ce que je peux revenir à ce que je disais ? Ryu aime vraiment le violet ! (éclate de rire)

(rires) Quoiqu'il en soit, l'été approche. Quelle est votre façon préférée de passer une journée ensoleillée ?

Makoto : Il a beaucoup plu récemment. C'était terrible, Tokyo au mois de mai ! Il a plu vingt jours ! Puis la saison des pluies a commencé en juin, mais il n'a pas plu du tout ! (rires) Même s'il fait beau, je ne fais rien de spécial, mais je préfère qu'il fasse beau plutôt qu'il pleuve. Quand il pleut, ça me donne le cafard, alors même si je ne sors pas, que je reste à la maison, je préfère quand il fait beau.

Vous aimez regarder le ciel à travers la fenêtre, n'est-ce pas ?

Makoto : Oui.

KEN : J'aime ouvrir la fenêtre quand il fait beau et paresser.

(rires) D'ordinaire, les musiciens n'aiment pas l'humidité, n'est-ce pas ?

Ryu : C'est terrible en ce moment. Je n'aime pas l'humidité. J'aime que le temps soit sec.

Makoto : Au contraire, ce n'est pas bon pour moi que le temps soit sec.

Pour votre peau ? Ou pour votre gorge ?

Makoto : Pour ma gorge.

Imaginez si vous alliez en Californie, le temps sec ne serait pas bon pour votre gorge.

Makoto : Je sais ! Mais je n'y suis jamais allé. (éclate de rire)

Les Japonais ne supportent pas le temps sec.

Makoto : Hein ? Il ne pleut pas ?

Pas beaucoup. Les gens peuvent quasiment vivre dehors. Mais nous, Japonais, nous ne sommes pas habitués à la sécheresse. Quels sont vos projets après la tournée ?

Makoto : Nous allons faire un CD. Nous avons sorti un album en mai, alors nous aimerions sortir quelques chansons en singles.

En automne ?

Makoto : Oui. Nous avons déjà commencé à le produire, et bien sûr, nous sommes déjà en train de faire un CD pour l'été, alors que nous allions enregistrer un CD pour l'automne. (rires) Alors quand nous aurons fini notre tournée, nous allons les sortir et nous ferons une petite tournée, même si ce ne sera pas en one-man.

Est-ce que vous réfléchissez à la mise en scène, à votre prestation ?

Makoto : Au début, j'y réfléchissais beaucoup. Toutefois, ces dernières années, mon style de mise en scène s'est défini, alors je ne m'en préoccupe plus. J'ai essayé différentes choses, j'ai fait des erreurs aussi. Même si je sais que ce sera difficile, je veux faire en sorte que notre groupe ait l'air cool rien qu'en se tenant là.

Vous voulez être simple ? Alors ce n'est pas le moment d'essayer trop de choses.

Makoto : Non, j'essaye d'imaginer différentes choses, mais je pense que notre style a pas mal évolué. Ca a toujours été jusqu'à présent, mais je veux être le genre de chanteur qui change l'atmosphère rien qu'en entrant sur scène.

Qu'en est-il des autres membres ? Quel genre de musiciens voudriez-vous être ?

KEN : Je veux être quelqu'un d'intéressant. Le mot "intéressant" peut être interprété de différentes façons, mais je veux dire dans le sens d'unique. Je veux jouer comme ça sur scène aussi.

Ryu : Je veux être cool, juste être là, avec ma guitare. Je veux que les gens se disent que je suis cool rien qu'en me voyant avec ma guitare, même si je regarde par terre.

Reika : Je veux me concentrer à jouer de la batterie jusqu'à la mort. Je ne sais pas pourquoi, mais le public n'est pas content si je ne fais pas en sorte qu'ils s'éclatent ! (rires) J'aime les concerts, mais seulement quand je peux me concentrer sur ma prestation...

Makoto : Je peux bouger, et les guitaristes peuvent faire des gestes avec leurs mains ou utiliser leurs pieds, mais un batteur utilise chaque partie de son corps. Donc je pense qu'il ne peut que se concentrer sur son jeu, mais les fans lui demandent de sourire plus, c'est difficile.

(rires) Vous faites face à des difficultés.

Reika : Oui.

Shinji : J'avais l'habitude de beaucoup bouger, mais je le fais moins maintenant. Je suis un peu comme Ryu, mais je veux être un bassiste qui soit cool rien qu'en jouant de la basse.

Avez-vous conscience d'avoir des fans à l'étranger ?

Makoto : Oui ! Aujourd'hui, en venant, j'ai pensé trois fois à aller à l'étranger ! (rires) J'en ai rêvé aussi.

Est-ce que vous recevez des messages de fans à l'étranger ?

Makoto : Oui. Nous en avions déjà reçu auparavant, mais cela a pris plus d'ampleur récemment. De nombreux musiciens vont à l'étranger maintenant. Mes amis vont souvent jouer à l'étranger, et d'après ce qu'ils m'en ont dit, ça a l'air d'être génial.

C'est dur aussi.

Makoto : Oui, on dirait. (rires) Mais avec toutes les difficultés que cela implique, je pense qu'ils gagnent en maturité. Nous sommes au Japon et je sais que c'est très bien ici, mais si nous allions à l'étranger, nous apprécierions d'autant plus le Japon. J'ai très envie de le faire.

Votre vie est un voyage.

Makoto : (rires) Oui.

Qu'en est-il pour les autres membre ? Avez-vous envie de jouer devant un public étranger ?

KEN : Oui.

A votre avis, comment ça serait ?

KEN : Je ne sais pas du tout, alors je veux essayer.

Makoto : Ah oui, moi aussi.

A propos de la langue, est-ce que vous avez des inquiétudes du fait que vous chantez en japonais ?

Makoto : Les chansons ne posent pas de problème parce que vous pouvez suivre la mélodie, mais je pense que ce serait dur au moment de s'adresser au public. Au fait, quand je le fais, je parle dans le dialecte du Kansai et des fois, je parle de choses que même les Japonais ont du mal à comprendre ! (rires) J'ai un sens de l'humour particulier aussi ! (rires) Je pense qu'à l'étranger, cela poserait problème.

Je pense que si vous dites quelques mots dans la langue du pays, le public sera content.

Makoto : Oui, ce serait bien. Même au Japon, il y a différents dialectes selon les régions, c'est pareil. J'aimerai pouvoir faire ça à l'étranger.

Un message pour les lecteurs de JaME ?

KEN : Je veux jouer non seulement au Japon, mais aussi ailleurs, alors apportez-nous votre soutien.

Ryu : Je veux aller à l'étranger alors continuez de nous soutenir.

Reika : Merci beaucoup. Nous jouons actuellement au Japon, mais nous voulons aller à l'étranger. Et nous voulons faire de la musique afin de transmettre nos messages aux gens dans le monde entier.

Shinji : Je n'ai pas encore de passeport, (rires) alors je veux en avoir un et aller à l'étranger.

Makoto : Nous ne sommes pas un groupe de Tokyo, mais cinq gars de la campagne, de Nara, Kyoto et Osaka. (rires) Nous travaillons dur et nous rêvons de monter un jour sur scène à l'étranger, alors merci de nous accueillir quand nous viendrons.

Vous devez apprendre l'anglais.

Makoto : Yes, UN JOUR ! (rires)

Où voudriez-vous aller, aux Etats-Unis ou bien en Europe ?

Makoto : Pour être honnête, je ne sais pas pourquoi, mais beaucoup de nos fans sont en Asie. Personnellement, je suis intéressé par l'Europe. Mais j'ai entendu les membres de MUCC dire "les Etats-Unis, c'est génial". Alors...je veux aller dans le monde entier. Ah, et je veux aller au Sri Lanka ! (rires) Il a de belles vagues là-bas ! (rires)

Quoi ? Est-ce que vous faites du surf ?

Makoto : Pas du tout ! (rires)

(rires) Vous aimez voir des vagues ?

Makoto : Oui. J'aime beaucoup regarder ce que je n'ai jamais vu.

C'est pour ça que vous avez dit le Sri Lanka ?

Makoto : J'ai dit le Sri Lanka, mais... (rires) Quand je suis venu à Tokyo et que j'ai vu la Tokyo Tower, j'ai été très ému ; et quand j'ai vu le Mont Fuji, j'ai été très impressionné. Je suis trois fois plus impressionnable qu'une personne normale quand je vois en vrai quelque chose que je n'ai vu que dans des magazines ou à la TV. C'est tellement énorme, c'est génial.

Ensuite, vous écrivez des paroles et vous composez des chansons.

Makoto : Oui. Je ne sais pas où exactement, mais je veux aller à l'étranger. Je pense que ce sera une toute autre atmosphère. Je veux faire des concerts spéciaux un jour. Nous faisons nos concerts au Japon, mais les gens qui ne peuvent pas nous voir aujourd'hui, pourront nous voir la prochaine fois. Cela va faire sept ans que Doremidan existe, alors je veux faire un concert où nous pourrons montrer tout ce que nous avons fait. Au Japon, nous pouvons le faire. Nous portons tels costumes, et la prochaine fois, nous porterons quelque chose d'autre. Mais à l'étranger, on ne sait pas quand il y aura une prochaine fois, mais nous porterons tous les costumes que nous avons eu jusque-là. (rires)

Pourquoi ne pas changer rapidement de costume ?

Makoto : (rires) Oui. Je veux juste faire quelque chose de différent par rapport à ce que nous faisons au Japon, dans la mesure où je pense que cette expérience nous serait bénéfique. Alors continuez de nous apporter votre soutien.

















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