Interview

Interview avec D.S.B dans le cadre de sa tournée mondiale

16/06/2008 2008-06-16 12:00:00 JaME Auteur : lenin Traducteur : Amelitha

Interview avec D.S.B dans le cadre de sa tournée mondiale

Deux semaines avant le début de sa tournée mondiale et de son concert en Russie, le groupe punk/hardcore D.S.B a accepté de répondre à nos questions.


© D.S.B.
D.S.B, un groupe de punk/hardcore originaire de Tokyo est sur le point de partir pour une tournée mondiale. JaME a eu l'occasion de s'entretenir avec ces véritables punks afin d'apprendre à les connaître.


A propos du groupe :


Pouvez-vous vous présenter, s'il vous plaît ?

EIJI : Nous sommes D.S.B, nous venons de Tokyo. Je suis le batteur, EIJI.
YO : Je suis YO, chanteur et guitariste.
HEAT : Je suis HEAT, guitariste.
SINGOMAN : Je suis le bassiste, SINGOMAN

Quand le groupe a-t-il été formé et qui en a eu l'idée ? Comment la composition du groupe a-t-elle changé au cours des années ?

EIJI : YO et KAZU, le premier chanteur, étaient camarades de classes au lycée. Ils ont commencé à faire de la musique en 1990. Mais j'ai bien peur que YO et moi ne soyons pas des personnes fréquentables, dans la mesure où certains membres sont partis.

Il semble que le groupe a de nombreux membres de session; est-ce que la composition actuelle est définitive ?

EIJI : Oui ! Elle est définitive !

Que veut dire votre nom de groupe ?

EIJI : "D.S.B", ce sont les initiales pour "Defiance of Shit Bastards".

Avant de faire partie de D.S.B, que faisaient les membres du groupe, dans quels groupes jouaient-ils ?

EIJI : HEAT jouait dans BARGED et dans ZERO, SINGOMAN faisait partie de POGO MACHINE, et depuis 2006, je joue aussi avec le groupe HAZARD.

Est-ce que vous travaillez avec d'autres labels ?

EIJI : Oui, avec Mangrove, INSTIGATE, Yellow Dog, Kangaroo, Bloodsucker, Discrete, Stinger...Et j'en oublie.

En novembre 2006, vous avez sorti un album, intitulé Kill the Phantom City. Est-ce qu'il y a eu d'autres sorties après celle-là ? Avez-vous prévu de sortir quelque chose prochainement ?

EIJI : Il y a eu une démo pour la tournée européenne, distribuée à 300 exemplaires par INSTIGATE/SWEDEN (février 2008), et qui a été rééditée à 200 exemplaires (mai 2008). Nous avons de nouvelles chansons prêtes à être enregistrées, mais nous n'avons pas le temps ! Nous les finirons peut-être pour la tournée aux Etats-Unis cet automne.

Vous préférez faire des concerts plutôt que de travailler en studio ?

EIJI : C'est exactement ça.

Qui vous a donné envie d'être musiciens ? Avez-vous des idoles ?

EIJI : Nous avons été inspirés par des groupes dont on regardait les concerts en plus d'écouter leur musique. GIL est le premier groupe hardcore que j'ai connu; GAUZE et BASTARD aussi...Et nous sommes toujours inspirés par des groupes autour de nous. Nous espérons trouver des sources d'inspiration lors de cette tournée mondiale.

Quel message voulez-vous transmettre à vos fans à travers votre musique ? De quoi parlent les paroles de vos chansons ?

EIJI : De la vie. De l'humanité. De rester radical. Et aussi d'élargir son point de vue, de ne pas avoir des idées arrêtées...

Qui compose la musique et écrit les paroles ?

EIJI : YO, principalement.

Que voulez-vous accomplir en tant que groupe ? Avez-vous certains objectifs ?

EIJI : Donner le meilleur de nous-mêmes jusqu'au bout. Lorsque nous ne pourrons plus mettre d'énergie et de passion dans notre musique, il sera alors temps de mettre fin au groupe.


A propos de la tournée :


Ce n'est pas la première fois que vous jouez à l'étranger, n'est-ce pas ? Où avez-vous donné des concerts et quelles ont été vos impressions ?

EIJI : Nous sommes allés aux Etats-Unis en 2003. Et il y a deux mois, en Scandinavie, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne et en République Tchèque !

Aviez-vous organisé cette tournée vous-mêmes ?

EIJI : Je m'étais occupé de certaines parties de la tournée. Mais en général, c'était Shari et son réseau d'amis. Andy (Sista Sekunden) nous a aussi aidés de nouveau. C'est une tournée sous le signe de l'amitié, ça fait plaisir !

Il y a de nombreuses dates de prévues pour cette tournée mondiale; pourquoi avoir décidé de faire une si longue tournée ?

EIJI : Parce que nous sommes RADICAL PUNX...et aussi par curiosité.

Quelles sont vos attentes par-rapport à cette tournée ?

EIJI : Nous avons hâte de faire face à la réalité de la scène DIY. Nous ne pouvons pas nous contenter des sites internet et des magazines. Ce n'est pas assez ! Nous voulons passer un bon moment avec des groupes que nous voulions suivre depuis longtemps. Et nous voulons jouer avec de bons groupes qui ne sont pas connus. Bien sûr, cela ne concerne pas uniquement les musiciens, mais aussi toutes les personnes qui font partie de la scène DIY.

Est-ce qu'il y a une ville ou un pays en particulier que vous aimeriez visiter pendant la tournée, et pourquoi ? Qu'est-ce qui vous attire là-bas ?

EIJI : La tournée en elle-même ! Chaque ville est intéressante. Mais nous avons un sentiment particulier pour Copenhague, c'est comme une obsession.

En quoi le public étranger est différent de celui du Japon ?

EIJI : Le public européen a conscience des problèmes autour de lui. Il a sa propre opinion de la politique, des droits...

Connaissez-vous des groupes occidentaux ? Est-ce qu'il y a un groupe dont vous aimeriez faire la connaissance ?

EIJI : Il y en a tellement !


A propos de la Russie :


Pourquoi avez-vous décidé de venir jouer en Russie ?

EIJI : C'était une idée de Shari. Avant que cette tournée ne soit planifiée, je n'aurais jamais imaginé que nous jouerions en Russie ! Je n'arrive toujours pas à y croire !

Que connaissez-vous de la Russie ?

EIJI : Fedor Emelianenko (un sportif poids lourd dans le domaine des arts martiaux) et ce qu'on a appris à l'école en Histoire.

Avez-vous déjà bu de la vodka ?

EIJI : Oui. Au Japon, nous avons de la "CHU HI" en cannette. C'est très populaire au Japon. C'est de l'alcool bon marché à base de vodka. On peut se saouler avec; vous devriez essayer !

Avez-vous un message pour nos lecteurs ?

EIJI : Il n'y a pas de frontières. Cela ne s'applique peut-être pas en matière de gouvernement ou de politique, mais c'est ce que nous dictent nos coeurs et nos esprits. Rendez-vous le premier juin à Saint-Pétersbourg.


Un grand merci à D.S.B d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.
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