Interview

Interview exclusive avec ODBZ

20/08/2007 2007-08-20 12:00:00 JaME Auteur : Non-Non Traducteur : Sxl

Interview exclusive avec ODBZ

Interview avec le légendaire groupe de rock, ODBZ


© Tricycle Entertainment
Récemment, JaME s'est entretenu avec le légendaire groupe de rock/punk ODBZ. Le groupe est dans le milieu de la musique depuis plus de 20 ans avec pas moins de 17 albums à son actif. Nous leur avons demander les origines de leur formation, leur changement de nom et leur secret de leur longévité après deux décennies.

Pour nos lecteurs qui ne sont encore pas familliers avec vous, pouvez-vous vous présenter ?
NAKAMURA : Je suis le chanteur, NAKAMURA.
IMAI : Je suis IMAI le guitariste.
HASHIMOTO : Je suis le bassiste, HASHIMOTO.
KITANI : Je suis le batteur, HIDEHISA KITANI. Ravi de vous rencontrer?

Comment vous êtes-vous rencontrés ?
NAKAMURA : Nous nous sommes rencontrés à Nagasaki vers 16 ou 17 ans et avons formé un groupe ensemble. Nous avons eu notre bac et après, on a commencé à travailler quand nous nous sommes dit : "Pourquoi on referait pas un groupe ensemble ?" et c'est là qu'on a recommencé à jouer ensemble. Nous sommes descendus sur Tokyo et avons fait nos débuts en 1989. En 1995, on a eu un changement de formation quand HASHIMOTO nous a rejoints et que Roger TAKAHASI, qui était notre batteur depuis qautre ou cinq ans, a quitté le groupe. Après ça, un ami nous a présenté KITANI comme "un gars de 28 ans qui est venu comme nous de Kuyshu, seul, et qui est batteur, alors nous l'avons auditionné et il s'est joint au groupe.

A cette époque, votre son était-il similaire à ce qu'il est aujourd'hui ?
IMAI : Nous jouions de la musique variée, comme du rock'n'roll et du punk.

Quels groupes vous ont influencés ?
IMAI : Je me suis mis à jouer de la guitare quand j'ai commencé à écouter Deep Purple, KISS et Aerosmith.
NAKAMURA : J'écoutais généralement du hard rock comme IMAI. Je n'écoutais pas beaucoup de punk à l'exception des Clash et des SEX PISTOLS.
HASHIMOTO : J'écoutais beaucoup de genres différents mais c'est au lycée, quand le punk a commencé à devenir populaire que j'ai écouté les Clash et du punk américain. Par contre, j'avais déjà participé à un groupe. Je viens de la région du Kansai et à cette époque, j'aimais le blues de la scène locale.
KITANI : J'écoutais tous les types de musique à l'exception du jazz.

Donc votre musique est une sorte de mélange de tous ces styles ?
NAKAMURA : Oui, on est pas sectaires.

Précédemment, pourquoi utilisiez-vous les kanjis 横道坊主 (oudoubouzu) et l'anglais 'odd-bowz' pour votre nom de groupe ?
IMAI : C'est simplement parce que c'était l'équivalent phonétique de notre nom japonais ! (rires)
NAKAMURA : Au début, on s'appelait 'odd-boys' mais nous ne voulions plus être des "boys" plus longtemps (rires) alors on a changé ça en "bowz".

Y-a t'il une raison pour laquelle vous avez changé votre nom ODD-BOWZ en ODBZ ?

NAKAMURA : C'est pour le design ! Nous avons pensé qu'ODBZ était plus cool si on l'écrivait comme ça.

Qu'est-ce qui vous a fait décider de quitter votre label major (Toshiba EMI, AMUSE) en 1994 pour vous produire sous votre propre label ?
NAKAMURA : Nous appartenions à un label major et on nous disait : "Vous sortez beaucoup de chansons mais vous ne vendez pas assez. Faites moins de chansons mais vendez plus! ", ce qui nous contrariait pas mal. Nous avons fait de nouvelles chansons mais c'était difficiles pour nous. Nous pensions : "Comment allons-nous faire ?" alors nous avons demandé plus de temps. Ils nous ont demandé combien de temps et la seule chose que nous pouvions leur répondre était : "Nous ne savons pas.". Honnêtement, nous ne savions vraiment pas combien de temps ça prendrait. Si nous êtions sûrs, par exemple, que ça prendrait six mois alors nous pouvions être payés pour cette fois. Comme ce n'était pas le cas , que nous ne savions pas combien de temps ça allait nous prendre et qu'on ne voulait plus les avoir après nous puisqu'ils nous payaient, nous avons donc décidés de revenir à nos débuts et de partir.

Quelles étaient les différences musicales entre ce que vous demandez votre label et ce que vous vouliez faire ?
IMAI : A nos débuts, ils nous disaient de faire ceci ou cela mais plus le temps passait et plus nous devenions indépendants dans nos décisions. Mais en fin de compte, nous ne voulions pas les contrarier, on demandait juste plus de temps.

NAKAMURA, vous avez joué dans le film ZAZIE en 1989. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
NAKAMURA : J'ai beaucoup travaillé pour ça. A la base, je pensais que pour les films, c'était le même genre de travail que pour la musique, alors que quand je l'ai fait, je me suis rendu compte que c'était totalement différent.

Etiez-vous intéressé par la comédie ?
NAKAMURA : Oui, j'étais beaucoup intéressé par ça à cette époque !

Vous êtes venus en Angleterre pour enregistrer votre troisième album, en 1990. Qu'avez-vous retenu de cette expérience ?
IMAI : J'ai trouvé ça différent. Je suis resté dans ma ville préférée pendant un mois et j'ai travaillé sur l'enregistrement pendant toute cette durée. J'ai vraiment passé un bon moment.
NAKAMURA : Nous pouvions nous concentrer sur notre musique puisque nous n'avions pas à nous occuper des autres choses.

Pourquoi avez-vous choisi l'Angleterre ?
IMAI : Personnellement, j'aime beaucoup ce pays.

Vous avez donc mis un peu d'Angleterre dans cet album ?
IMAI : Oui. Si je devais dire si ça a plus un air américain ou anglais, je dirais que là ça penche plus du côté de l'Angleterre.

ODBZ a participé à de nombreux évènements caritatifs, comme votre participation en 1991 au concert pour Shimabara, qui a subi l'éruption du Mont Unzen-fugendake, où tous les bénéfices ont été reversés. Vous aviez fait un concert au Bunka hall de Shimabara et vous avez également participé à des events à Nagasaki pour la paix dans le monde. C'était vraiment bien !

NAKAMURA : Et bien, nous venons de Nagasaki et nous nous sentions vraiment tristes après la catastrophe de Shimabara. En grandissant à Nagasaki, nous avons eu l'habitude des concerts pour la paix dans le monde qui se déroulaient chaque été en rapport avec le lancement de la bombe atomique sur notre ville. Nous pensions donc que les gens avaient ce genre de concert dans tout le Japon ! (rires) Nous connaissons des gens qui n'ont pas de tels concerts chez eux et qui nous disent : "Vous les gars, vous faites ça à Nagasaki ?" et on leur répond : "Pourquoi vous faites pas ça chez vous aussi ?". (rires)

Dans votre longue carrière de 20 ans, qu'est-ce qui a le plus d'importance pour vous ; Vos concerts ou vos CD ?
NAKAMURA : Les deux je pense. J'aime les deux de la même façon.

Quel est d'après-vous le secret de votre longévité ?
NAKAMURA : C'était un accident! (éclats de rires). Dans un sens, je pense vraiment que c'est vrai. Chaque membre a naturellement assumé son propre rôle, comme dans une équipe de baseball. IMAI fait ceci, je fais cela, JUN (HASHIMOTO) suit ceci et KITANI dirige cela. Ce qui a de plus, c'est que nous avons chacun nos goûts en matière de musique et nous respectons ceux des autres.leads that. What's more is that we each have different likes and dislikes about music and we understand one another's likes and and dislikes. On débat la plupart du temps sur la musique et quelques fois, le ton monte un peu mais ça reste ok aussi longtemps que l'on fait de la bonne musique à la fin. Quand quelqu'un dit : "Je pense ça", on garde en mêmoire que c'est l'opinion de tel ou untel.

Est-ce que vous composez vos chansons chacun de votre côté et les montrez aux autres après ?
NAKAMURA : Normalement, IMAI compose 99.8% de nos chansons. (rires)

Et qui écrit les paroles ?
NAKAMURA : IMAI écrit aussi 99.8% de nos paroles. (rires)

Alors, est-ce que les autres membres font une sélection parmi les chansons et les arrangent ?
IMAI : Oui. Comme nous arrangeons les compositions, les mélodies deviennent plus solides puis j'écris les paroles et les donne à YOSHITO (NAKAMURA).

NAKAMURA, quand vous chantez par exemple des chansons écrites par IMAI, est-ce que vous pensez quelque chose comme : "Ces paroles ne reflètent pas mes sentiments" ou "Je veux chanter comme ça" ?
NAKAMURA : Oui de temps en temps. (rires) Alors j'en discute avec lui très attentivement. (rires)

Est-ce que vous passez beaucoup de temps à peaufiner vos chansons?
IMAI : Oui. J'ai un autre groupe (NDLR : HHR THRILL LOUNGE), dans lequel je peux écrire des chansons très rapidement. Dans ODBZ, j'essaie différentes choses pour créer des chansons donc je peux les faire plus intimement.

Est-ce que chaque membre arrange sa partie instrumentale ?

IMAI : A la base, oui.
HASHIMOTO : Mais nous nous concertons et ne jouons pas seuls donc nous créons en travaillant avec les autres.

Comment créez-vous vos chansons ?
IMAI : Avant, je faisais souvent des chansons à partir des paroles mais nous l'avons fait pendant tellement longtemps que c'est devenu dur de la faire. A présent, je fais souvent mes chansons à partir de riffs de guitare et de mélodies.

Vous faites partie de la scène musicale depuis un certain temps maintenant, est-ce que vous pensez que beaucoup de choses ont changé comme l'utilisation de la technologie moderne pour la création mais aussi comme le côté "négatif" pour les musiciens ; les gens qui téléchargent la musique sur le net sans l'acheter ? Que pensez-vous de tout ça ?
NAKAMURA : On ne peut rien faire contre ça. Avant, quand les CD ont fait leur apparition, nous qui êtions adeptes des vinyles avons été surpris du genre : "Waow ! Jamais de la vie !" mais une fois que la machine s'est mise en route, il a fallut suivre le mouvement alors que je sais qu'il y a des gens qui utilisent toujours le vinyle même si désormais, tout n'est disponible qu'en CD et qu'ils ne trouvent plus les disques analogiques qu'ils veulent. Et puis il est devenu possible de télécharger des CD et personne n'avait pu imaginer que l'on pourrait copier des CD à la maison alors que maintenant c'est possible avec seulement un PC. Le monde a beaucoup changé et il n'y a réellement pas d'autre choix que de l'accepter. Beaucoup de monde copie de la musique en toute quiétude et on ne peut rien dire contre ça. On ne veut pas passer notre temps à nous plaindre parce que c'est ennuyeux donc nous pensons qu'il vaut mieux l'accepter et de travailler avec ces nouvelles conditions. Nous savons que si quelqu'un a le moyen d'avoir de la musique gratuitement, il le fera donc nous cherchons à en faire plus ainsi que des concerts. C'est le moment de penser à ce qui est le meilleur pour nous dans cette situation.
HASHIMOTO : Et nous réalisons maintenant les avantages de l'analogique. Je pense que ce genre de chose se produira encore et toujours. Nous pouvons voir l'importance de l'argent dans ce monde bien que nous pouvons avoir beaucoup de choses gratuitement. Je n'ai pas vraiment d'avis négatif sur tout ça.

Les gens peuvent maintenant faire des chansons facilement en utilisant des ordinateurs. Quel est votre avis sur ça en tant que musicien ?
IMAI : A la base, j'aime les nouveautés. J'utilise ça comme un jouet et ça m'amuse beaucoup. Ca ne signifie pas que j'utilise actuellement un ordinateur dans ODBZ mais c'est quand même très pratique.
NAKAMURA : Dans nos enregistrements, nous pouvons faire très rapidement ce que nous voulons avec les ordinateurs et ça facilite les messages que l'on veut transmettre. Nous n'utilisons pas d'effets informatiques dans notre musique, donc nous nous servons d'ordinateurs quand nous voulons faire des choses que nous avions l'habitude de faire en analogique. Quelquefois, nous faisons des boucles dans notre musique mais dans le fond, nous n'avons pas changé.

Pouvez-vous nous parler de votre 16e album, BAD BOOSTER, sorti en 2006 ?
IMAI : Nous avons l'habitude de miser lourdement sur le chant et d'en faire le plus possible mais cette fois, nous avons décidé de nous imposer un challenge en utilisant plus de lignes rock et de riffs de guitare dans cet album.

Dans les crédits du livret de cet album, il est écrit "Comme ils ont ressenti les premières vibrations du rock, ils utilisent leurs tripes originales de punk et exprime ouvertement leur esprit dans cet album".
IMAI : Oui, je me souviens combien j'étais excité la première fois que j'ai joué du rock alors je gardais ça en mémoire quand nous avons fait l'album.

Donc vous avez fait l'album avec ce souffle rock et la moelle du punk quand vous avez commencé à enregistrer BAD BOOSTER ?
NAKAMURA : Pour l'enregistrement, nous venions tout juste d'avoir 20 ans de carrière et nous voulions faire quelque chose de différent parce que cet album devait être le premier des 20 prochaines années. En fait, quand nous mettons nos sons tous ensemble, ça nous fait hérisser nos poils et nous pouvons vraiment sentir l'esprit du rock.

Et que pouvez-vous nous dire à propose de l'album suivant, DICE, sorti en 2007 ?
NAKAMURA : Nous avons fait cet album en nous disant : "Si nous mettions plus d'humanité et de chaleur dans BAD BOOSTER, qu'est-ce que cela pourrait donner ?".

Quand je lis les paroles, je note beaucoup d'humanité et de tendresse. Dans les crédits du livret, il est écrit : " Ceci est une chaude et positive oeuvre dans lequel 'le rock vit' comme s'ils se regardaient face à eux-même, leur charme d'hommes mûrs se mélangeant à merveille".
IMAI : Je veux toujours chanter face à moi-même. Les mots sont importants parce que les significations changent en fonctions de l'ordre et de la connection de ces mots, ce qui m'intéresse le plus maintenant.

NAKAMURA, que ressentez-vous quand vous chantez les chansons écrites par IMAI?
NAKAMURA : Les gens me demandent souvent :"Avez-vous des difficultés quelconques à chanter des chansons écrites par d'autres ?" mais nous avons toujours fait comme ça depuis le début donc je pense que je suis capable de le faire bien. Je chante ce qui est écrit par IMAI à ma façon. Par exemple, je peux chanter chaudement des paroles très froides. Aussi longtemps que ça fonctionnera, je pense que nous pourrons continuer dans ce sens. Des fois, ça peut sembler un peu négatif pour IMAI où il peut se dire : " J'avais pensé que ça devait donner ça mais ça a été tourné d'une autre manière". Si il sent que c'est morne, notre complémentarité ne pourra plus durer longtemps parce que ça signifierait que je ne peux plus dépeindre ses chansons. Nous disons souvent : "Nous voulons être une bonne combinaison comme celle entre un bon pêcheur et un bon cuisinier", ce qui donne aussi des choses du genre : "Tu as pêché de bons poissons ?", "Ouais, cuisine-les bien !", OK ça marche !" (rires).

NAKAMURA, n'avez-vous aucun désir de chanter vos propres mots ?
NAKAMURA : Non, je n'en ai aucune envie ! (éclats de rires) Des fois j'écris des paroles mais je ne peux pas écrire comme il le fait. IMAI travaille dur et je pense qu'il est génial.

Vous faites en ce moment les concerts de la tournée TOUR 2007 GO!GO!. Comment ça se passe pour l'instant ?
IMAI : De toutes nos tournées, c'est la meilleure et de loin. Nos sensations sur scène sont vraiment très bonnes.

Dans votre concert annuel de fin d'année, j'ai entendu que vous jouez environ 40 chansons pendant 4h. Vous tenez le coup physiquement ?
NAKAMURA : C'est dur (rires).
IMAI : En fait, c'est comme un festival spécial qui a lieu uen ou deux fois par an.

Est-ce que vous changez la setlist de vos concerts à chaque fois ?
NAKAMURA : Nous avons une ligne directrice et nous en changeons souvent certaines parties. Nous ne faisons jamais de setlists totalement différentes. A la base, nous jouons les chansons qui sont les meilleures pour la saison.

Quelles seront vos prochaines sorties de CD pour cette automne ?
IMAI : La prochaine sera proche de la première ; elle sera encore chaude.
NAKAMURA : Nous voulons mettre en évidence l'importance des riffs de guitare. Je voudrais que vous vous disiez : "C'est trop cool !" quand l'intro débute et : "C'est génial !" quand viennent les paroles.

Etes-vous intéressés de jouer à l'étranger ?
NAKAMURA : Nous avons toujours parlé de ça avant. Je veux réellement aller à l'étranger et faire des concerts comme nous le faisons au Japon. Quand j'étais jeune, j'écoutais les BEATLES et je pensais qu'ils étaient vraiment géniaux. Quand j'écoutais Deep Purple, je pensais qu'ils étaient cools même si je ne comprenais pas du tout le sens des paroles mais j'écoutais leurs sons. J'espère donc que les gens à l'étranger auront le même sentiment quand nouerons dans leurs pays.
IMAI : Récemment, il y a des groupes qui chantent en japonais. Il semble que c'est le contraire d'avant.
NAKAMURA : Même si je travaillais dur mon anglais pour le rendre meilleur, je ne serais pas capable de m'exprimer moi-même aussi bien aussi bien qu'un natif anglais. Je pense donc qu'il est préférable de chanter en japonais.

Si vous deviez jouer devant des gens qui ne sont pas japonais, comment voulez-vous vous adresser à eux ?
IMAI : Je pense que nous ferions les mêmes choses que dans les salles japonaises. Rien ne devrait changer.
NAKAMURA : Je pense que je dirais : "Hello !" au début de mes speechs. (rires) Peut-être que je ne serais pas capable de dire les mots qui viennent ensuite. (rires)

Pouvez-vous laisser un message pour nos lecteurs.
IMAI : J'espère que vous essayerez d'écouter notre musique. S'il vous plaît, écoutez notre son au moins une fois.
NAKAMURA : Nous sommes un groupe qui travaille dur au Japon alors s'il vous plaît, écoutez notre musique et dites-nous vos impressions.
KITANI : Quand vous venez au Japon, venez à nos concerts s'il vous plaît !
HASHIMOTO : J'ai été très imprégné par la musique anglosaxonne et j'aime encore le musique d'ailleurs comme celles d'Irlande et du Brésil. J'attends d'entendre vos réactions quand vous écoutez notre musique.

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JaME aimerait remercier ODBZ d'avoir pris le temps de répondre à nos questions et d'avoir rendu cette interview possible.
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