Interview

Interview avec Electric Eel Shock en Angleterre

20/12/2006 2006-12-20 12:00:00 JaME Auteur : Kiri Traducteur : Nataku D.

Interview avec Electric Eel Shock en Angleterre

JaME a rencontré les punk-rockeurs du groupe Electric Eel Shock juste avant leur concert de Nottingham.


© Electric Eel Shock
Electric Eel Shock sont en train de se tailler une réputation conséquente en Angleterre où leurs passages dans les salles de concerts se font de plus en plus réguliers. Après avoir travaillé avec un musicien aussi réputé que le producteur Attie Bauw (producteur de Judas Priest et nominé aux Grammy Awards ), réalisé une tournée triomphale avec le groupe américain The Bloodhound Gang, et être même apparus dans le clip de ces derniers, nous avons pu brièvement bavarder avec Aki, Kazuto et Gian avant leur concert de Nottingham.

Vous êtes ensemble depuis un bout de temps. De quelle façon Electric Eel Shock est apparu ? Quand vous vous êtes rencontré et avez décidé de faire un groupe ?
Aki : En fait, je ne m'en souviens pas, parce que cela fait si longtemps que nous avons fondé le groupe. (rires) Ca fait déjà plus de dix ans. Moi et Kazuto étions ensemble dans le même groupe au lycée alors ça fait plus de 20 ans que nous jouions ensemble. (rires) Je ne veux pas parler de choses qui se sont passées il y a si longtemps. Ca serait ennuyeux. (rit et commence à délivrer une réponse standard tout en riant) "Oui, nous nous sommes rencontrés au lycée, et euh, nous avons fait un groupe de reprises d'Ozzy Osbourne...."

Et tout a commencé à ce moment-là… Mais à vos débuts, vous dites sur votre site Web que Electric Eel Shock était composé de onze personnes.
Aki : Oui.

Pourquoi autant de gens ?
Aki : Nous explorions les limites de notre propre musique. Nous ne voulions pas jouer la musique que d'autres avaient déjà joué avant nous, et à cette époque, nous essayons de trouver notre propre style alors nous avons essayé beaucoup de choses différentes. Les groupe de onze personnes était une de nos façons d'essayer de trouver notre propre style mais cela n'a pas marché.
(Kazuto commence à rire). Juste trop de gens.
Kazuto : C'était une grande erreur.
(les deux rient)

Il y a-t-il un concept derrière Electric Eel Shock ?
Aki : Si je devais employer le mot "concept", alors non, il n'y en a pas. Si je veux jouer des chansons heavy, alors je vais les jouer ainsi. Je ne veux pas créer une limite, et si nous avions un concept très fort, nous ne pourrions plus nous permettre de sortir de ses frontières.

Cette interview est votre première depuis que vous avez enregistré votre nouvel album. Comment est-il et à quoi vos fans doivent-ils s'attendre ?
Aki : Et bien... notre nouvel son ? Nous avons expérimenté des nouvelles façons d'enregistrer. Avant nous enregistrions toujours tous les instruments ensemble, comme à un concert, mais cette fois-ci, nous avons essayé de nous enregistrer chacun séparément parce que maintenant nous savons faire de la musique avec l'aide de la technologie. Quand utiliser la technologie n'est pas la seule façon de parvenir à un bon résultat, elle peut être très utile. Si nous ne nous éloignons pas de notre conduite rock'n'roll, nous pouvons faire des choses différentes.

Et faire quelques sons vraiment cool ?
Aki : Oui. Notre façon habituelle de procéder est de faire notre enregistrement et ensuite de laisser quelqu'un travailler notre son. Alors que cette fois-ci, nous avons essayé de faire les deux en même temps.

Il a-t-il des chansons que vous particulièrement pressés de montrer aux fans ?
Aki : Certaines de chansons sont très particulières, certaines sont du rock'n'roll pur, mais le sentiment général est dansant. Nous essayons toujours de trouver quelque chose de spécial.

Et bien, j'ai remarqué que beaucoup de chansons sur vos albums ont des titres humoristiques. (les deux hommes rient) Est-ce que vous avez une technique spéciale pour trouver ces titres ou est-ce que c'est juste une étincelle d'inspiration et "Ah, ça c'est bon !".
Aki : Je ne sais pas. Et bien, comme vous le savez, je ne suis pas anglais. Je pense à moitié en anglais, à moitié en japonais et j'invente ces phrases en anglais un peu spéciales.

Alors ça veut dire que vous êtes des gens naturellement amusants.
Aki : Yeaahhh (rire).

(A ce moment-là, Gian arrive. 'Hajimemashite' dit-il, et nous continuons)

Je voulais tout spécialement avoir une explication à propos de la chanson "I love fish but fish hate me" …. Il y a-t-il une anecdote amusante pour expliquer le fait que le poisson vous déteste ? Je veux dire, vous étiez un professionnel dans le domaine, Aki ?

Aki : J'ai toujours eu le sentiment 'Oh je suis désolé' quand je les blessais. Parfois je les tuais mais (rires) j'aime le poisson ! C'est un amour à sens unique ! Les poissons ne veulent pas avoir des hameçons dans leurs gueules. J'aime le poisson mais … oui… je pense qu'il me déteste totalement.
Kazuto : Moi aussi, j'aime le poisson... pour manger.... (rire)
Aki : J'AIME le poisson, mais le poisson déteste les êtres humains. Les humains continuent toujours de construire des choses, nous détruisons toujours leurs maisons.

Au sujet de votre tournée en cours, 'You Bastard', qu'est ce qui vous excite le plus dans le fait de faire cette tournée ? Je veux dire que vous êtes vénus plutôt souvent en Angleterre, il y a-t-il un endroit particulier où vous aimez revenir ?
Aki : Bien entendu, j'aime Nottingham, mais pour nous tout a une saveur légèrement différente à chaque fois et nous n'avons pas pensé "Oh, c'est le même concert que la dernière fois." Les concerts sont toujours différents d'une façon ou d'une autre. Alors c'est … la même chose que la pêche.(Kazuto rit) Totalement hors du contrôle de mon esprit.

Ainsi chaque endroit a quelque chose de neuf ?
Aki : Oui. Parce que nous essayons de jouer des nouvelles chansons, nous rencontrons un public différent, et ils reçoivent chaque fois quelque chose de nouveau de notre part. Tout change.

Vous avez récemment travaillé avec Attie Bauw. Qu'est-ce que cela fait de travailler avec lui ? A-t-il eu une quelconque influence sur la façon dont vous faites votre musique.
Aki : Oui, beaucoup. J'ai été vraiment surpris par mes propres possibilités ; je ne m'en rendais pas compte mais Attie les avait remarqués. "Aki, tu peux faire cela, Kazuto tu peux faire cela, Gian tu peux faire cela", et cela m'a vraiment surpris. Il nous reste encore un espace où évoluer.

Et après vous avez tourné avec The Bloodhound Gang.
Aki : Ah oui, c'était drôle !

Alors est-ce que vous avez des histoires amusantes que vous pouvez nous raconter ?
(ils rient tous)
Aki : Jared [le bassiste] était fou. J'étais effrayé. (rire) Nous restons encore en contact avec eux et leur chanteur, Jimmy continue à nous envoyer des photos. Je ne sais pas pourquoi, il continue juste à nous envoyer quelques photos, environ tous les deux jours. Nous nous sommes rendus compte qu'il nettoyait juste son ordinateur alors il ne voulait plus de ces photos. (rires).

Vous êtes dans leur clip aussi, n'est-ce pas ?
Tous : Oui.
Kazuto : Uhn Tiss Uhn Tiss Uhn Tiss.

Comment c'était ? Fou ?
Aki : C'était notre première fois dans vrai studio loué pour l'occasion.
Kazuto : Avec beaucoup de jolies femmes.
Gian : Nous devions porter du maquillage.

Alors vous aviez vos propres maquilleuses.
Aki : Oui. Trois ou quatre personnes pour faire tout le maquillage.

Vous étiez dans les cabines des toilettes pour le tournage, pas vrai ?
Aki : Je n'en suis pas sûr mais il y avait beaucoup de gens bizarres dans les cabines comme un directeur et d'autres encore…
Gian : Ils nous ont tous montrés dans des situations impossibles.

Comment êtes-vous tous rentrés à l'intérieur ? Devez-vous vous tenir débout les uns sur les autres parce que ces choses sont étroites ?
Aki : (rire) C'était vraiment en trois dimensions. Gian était assis dans les toilettes pour jouer de la batterie.

Vous étiez tous entassés, alors ?
Aki : Voilà, c'est ça (rires).

Ne vous êtes vous encore jamais blessé durant un concert, Kazuto ?
Kazuto : Ahhhhh....

J'ai entendu dire que vous aimiez grimper sur toutes sortes de chose.
Gian : Il se cogne le derrière parfois.
Kazuto : Oui, ça m'arrive. Je ne peux pas rester débout pendant au moins une heure. Mais je n'ai jamais rien eu de sérieux comme des os cassés néanmoins. Je suis toujours prudent et je surveille ma sécurité.

Et Gian, vous n'avez jamais froid quand vous jouiez de la batterie tout nu ?
Gian : Parfois. Normalement, ça va, mais en Suède ou en Norvège, ça peut être très dangereux. Au début, je porte un t-shirt puis durant le concert, je commence à avoir très chaud et je peux commencer à l'enlever. A la fin, je peux contrôler la température.

N'avez-vous jamais rencontré de problèmes avec le fait de jouer nu ?
Gian : Il y a trois ans au festival Rockit Festival à Hong Kong, j'ai été arrêté.

Vraiment ?
(tout le monde rit)
Gian : Au North Point Police Station.

Pour finir, comme pas mal de vos fans s'en sont probablement déjà aperçus, vous louez votre van quand vous n'êtes pas en Europe. Quel en est le loyer ?
Aki : Je ne sais pas. Notre manager, James Hay s'occupe de tout ça. Mais si un girlband veut nous l'emprunter, nous le lui louerons gratuitement (rires).

Et bien je vous remercie tous évidemment, cela a été très agréable et amusez-vous au concert de ce soir !
Tous : Merci !
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Date Evénement Lieu
  
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