Interview

Interview exclusive avec Olivia

20/11/2006 2006-11-20 12:00:00 JaME Auteur : Sarah Traducteur : Nataku D.

Interview exclusive avec Olivia

JaME s'entretient avec Olivia quelques heures avant son concert à la Pacific Media Expo à Los Angeles.


© Avex
Après avoir, pendant presque deux ans, délaissé le monde de la musique, la chanteuse/compositrice Olivia revient sur le devant de la scène avec deux singles qui ont été utilisés pour la bande son de la série animée « Nana » d’Ai Yazawa. Elle a également réjoui ses fans à l’étranger en passant à la convention Pacific Media Expo à Los Angeles, le 28 octobre. Sa première apparition a eu lieu pendant le concours de cosplay spécial Nana puisqu’elle en était la juge, concours qui a donné aux fans l’occasion de faire la démonstration de leurs talents pour la fabrication des costumes, discuter un peu de la série animée et saluer Olivia. Parmi les participants, beaucoup avaient l’air d’être des fans de longue date et l’une d’elle a même paru être au bord des larmes quand elle a eu la possibilité d’exprimer à quel point la musique d’Olivia comptait pour elle.
Après cela, JaME a eu la chance de s’asseoir face-à-face avec cette artiste pour parler de son concert prévu plus tard durant cette soirée et de ses pensées à l’idée de jouer pour la première fois en Amérique.


Que ressentez-vous à l’idée de revenir sur une scène après une si longue absence ?

Olivia : C’est bon, vraiment bon. Je voulais déjà faire mon come-back l’année dernière avant de sortir ces chansons pour Nana. Je suis si heureuse d’être occupée à nouveau, si heureuse de faire de la musique. Et je suis aussi excitée d’écrire des chansons moi-même maintenant.

Et que représente pour vous le fait de venir en Amérique après avoir passé une grande partie de votre carrière au Japon ?

Olivia : C’est un peu… ah… quel est ce mot, quel est ce mot… J’imagine que je suis un peu nerveuse à ce sujet. Mais quel est ce mot, je n’arrive pas à le retrouver ! (rires) Mais c’est bon. C’est tellement bon de voir des fans ici. J’ai eu tout ce courrier de la part de mes fans tout autour du monde qui disait « Hey, s’il vous plaît, faîtes un concert ici, s’il vous plaît, faîtes un concert ici ! ». Et un mois avant que ce concert à PMX fut décidé, tout le monde était un peu « Vous devez faire un concert à Los Angeles ! ». C’était toujours L.A. pour une raison inconnue ! (rires) Et j’étais un peu « J’aimerais bien mais … » !

Et maintenant, vous êtes là en ce moment-même ! ! (rires) Alors c’est pour cette raison que vous avez décidé de venir en Californie plutôt qu’à New York ou tout autre endroit des Etats-Unis ?
Olivia : Vous voulez dire pour le PMX?

Oui, y avait-il une raison spéciale?

Olivia : Ah, non. (rires)

Préferez-vous chanter en anglais ou en japonais ?

Olivia : Oh, je préférerais définitivement chanter en anglais. C’est plus naturel pour moi et je peux plus improviser, il y a plus de créativité et plus de choses que je peux faire. J’imagine que quand je chante en japonais, il y a certaines choses que je ne suis pas autorisée à faire et des choses dont je ne sais pas que je ne peux pas faire, alors je fais beaucoup d’erreurs. Cela prend beaucoup plus de temps et nécessite beaucoup plus d’efforts de le faire en japonais.

Comment choisissez-vous la langue quand vous écrivez les paroles d'une chanson - est-ce que c’est une décision consciente d’écrire en japonais ou en anglais ? Ou est-ce que c’est basé sur le sujet ?

Olivia : En fait, je vais, ah.... Ca dépend. Si c’est un single, alors je vais sans aucun doute vouloir le chanter en japonais. Si c’est une chanson importante sur l’album, alors je vais aussi la chanter en japonais, parce que je veux que mon public comprenne ce que je chante. Alors les b-side vont probablement être en anglais.

Parlez-vous d’autres langues ?

Olivia : D’autres langues ? Non.

Et voulez-vous en apprendre d’autres ?

Olivia : Oui, oui, oui. Français, espagnol… Je pense que je le ferais… Et il me reste encore à maîtriser l’écriture des kanji, j’ai encore beaucoup à apprendre en japonais aussi.

Pouvez-vous nous donner un aperçu du processus créatif qui mène à l’écriture des vos paroles ? Qu’est-ce qui vous inspire ?

Olivia : Mes paroles... Ce sont les bas et les hauts de ma vie que je couche sur papier. J’écris toujours sur ce que je ressens sur le moment, je n’essaie pas de me souvenir d’un temps où j’étais, vous savez… Je n’essaie pas d’écrire au sujet de quelqu’un d’autre. Mes paroles traitent toujours de ce que je ressens à cet instant, quelque chose à quoi je pense en ce moment.

Alors vous n’aimez pas vous attarder sur le passé ?

Olivia : Non, non pas vraiment. Je le fais bien sûr mais je n’aime pas tellement écrire sur cela.

Parmi toutes les chansons que vous avez écrites depuis des années, y en a-t-il une en particulier qui vous semble spéciale ?

Olivia : Une qui m’est spéciale ? Hum… (silencieuse pour un bout de temps) Alone in our Castle Celle-ci est particulière pour moi. Cupid. Sugarbloodsuckers. Hum… Il y a aussi des chansons que je n’ai jamais sorties et qui sont spéciales mais j’essaie de les garder en attendant le bon moment. (rires)

Puis-je vous demander pourquoi celles-là en particulier ?

Olivia : Les chansons que je viens juste de choisir ?

Mmh-mmh.

Olivia : Et bien, Alone in our Castle... J’étais vraiment, vraiment blessée à ce moment-là et quand j’ai écrit - et chanté - cette chanson, cela m’a vraiment apaisé et je me suis sentie si proche de la chanson. Elle est née si naturellement et si facilement. C’est la même chose avec Denial too, ah cette chanson-là... J’aime toutes les chansons qui naissent si rapidement et aisément, sans même que vous ayez eu à y penser. Cela donne l’impression de venir droit de votre coeur.

Alors c’est quelque chose de très rapide pour vous, d’écrire de la musique

Olivia : Des chansons comme celles-là ? Oui. Mais il y a des chansons plus pop comme celles que je suis en train d’écrire en ce moment et celles pour Trapnest. Il ne m’est pas facile d’écrire une chanson pop. J’ai vraiment besoin de m’asseoir et… Et donnez-moi au moins deux semaines, juste pour réfléchir à la mélodie ! (rires) Je veux le faire aussi bien que possible. Cela prend du temps.

Quand vous êtes montée pour la première fois sur scène en solo, quelles ont été vos sentiments à l'idée de faire votre show en face d’un public ? Etiez-vous nerveuse ?

Olivia : Je l’étais, je l’étais. Je n’étais pas si bonne que ça en japonais à l’époque alors quand j’ai fait des shows à la télé et des interviews, en quelque sorte - je ne pouvais pas vraiment utiliser mes mots ou exprimer ma personnalité. Mais… bon, ça allait. Je n’étais pas vraiment - au début de ma carrière solo, je ne faisais pas exactement ce que je voulais. C’était le juste milieu entre ce que le label décidait et ce que je voulais. Mais ce n’était pas… vous savez, c’était juste durant les tous premiers singles. (rires) Je pense que tout le monde peut s’en rendre compte.

Est-ce que ça vous manque de travailler avec un groupe ? Ou êtes-vous mieux par vous-même, faisant votre propre musique ?

Olivia : Et bien, j’aimerais être à nouveau dans un groupe, un jour. Parce que c’est plus facile, on peut se partager le travail. C’est plus rapide, plus facile, plus fun ! Et quand vous faites des tournées, c’est pareil. Mais le problème, c’est que je suis si difficile et pointilleuse quand il s’agit de ma musique et une fois que beaucoup de gens commencent par s’y impliquer… Ca finit par « Je ne veux pas ça, je ne veux pas ci, je ne veux pas ça non plus, je ne veux pas… » (rires) Alors il y a aussi des côtés positifs au fait d’être en solo.

Et bien en parlant de ça… Certains de vos proches sont aussi impliqués dans le milieu musical. Avez-vous déjà pensé à former un groupe avec eux ?

Olivia : Oui ! Vous parlez de ma soeur ainsi que de mon frère, et nous écrivons des chansons ensemble pour le fun, des chansons de toutes sortes. Comme une chanson de R&B pour rire, vous savez ? Et aussi, ma soeur et moi avons écrit cette chanson de Nana, qui sonne un peu comme du Beastie Boys ; elle était vraiment cool. Nous essayons juste de... - j’imagine que nous allons nous amuser encore un peu ensemble et regarder s’il en sort quelque chose d’intéressant.

Peut-être allez-vous enregistrer quelque chose ensemble ?

Olivia : Peut-être, peut-être. (pause) Sans aucun doute ! (rires) Allons, allons, nous devons le faire.

En 2005, vous avez joué au festival "Halloween of the Living Dead" présidé par HYDE. Comment est-ce que c’était ?

Olivia : Oh mon Dieu. C’était... c’était incroyable. La foule était si surprenante, leurs costumes étaient juste - woo ! C’était bon. La performance de HYDE était exceptionnelle, son show était géant et son costume aussi était exceptionnel. (rires) Il était habillé comme Edouard aux Mains d’argent et quand nous sommes montés tous les deux sur scène, il était habillé en écolière. Avec une jupe à carreaux, une blouse et une perruque. C’était surprenant et il est vraiment quelqu’un de gentil.

Et vous, avez-vous porté un costume

Olivia : Non, je ne l’ai pas fait. Mais sur scène avec moi, j’avais trois ou quatre... trois ? Trois personnes portant des costumes de « kirugumi », qui sont un genre d’ourson, de lapin. Le vrai truc avec de la fourrure et tout et ils dansaient à l’arrière plan, sautaient et faisaient des petites mises en scène. C’était intéressant. Nous l’avons filmé. Nous pouvons le sortir dans le commerce un jour, quelque part.

Je suis sûr que vos fans espèrent qu’il en sera ainsi ! Et il y a-t-il d’autres musiciens avec qui vous aimeriez travailler dans le futur ?

Olivia : Dans le futur... au Japon?

Partout autour du monde ? (rires)

Olivia : Ouh la, il y en a tellement. (rires) Il y a énormément de musiciens avec qui j’aimerais travailler. Mais… (silencieuse pour un moment) Je ne sais pas, je ne sais pas. Je pense que j’aurais besoin d’y penser un peu plus.

Pouvez-vous nous dire quelque chose à propos de votre travail sur la série Nana ?

Olivia : Cela a été… cela a été bien pour moi ; j’ai appris beaucoup de choses à propos du travail d’équipe. Ce projet, ce n’est pas moi, c’est Nana, c’est Reira et Trapnest. Il y a si… Il y a Yazawa Ai, la créatrice de la série, il a son manager, il y a Avex, il y a mon manager, il y a moi bien sûr et nous travaillons tous ensemble. Réunissant les opinions de tout le monde et moi qui suis là : « Okay, okay, okay. ». C’est comme une équipe, vous savez ? Cela a été une bonne expérience.

Cela vous a été difficile, d’écrire des chansons pour l’anime Nana ?

Olivia : Non, cela a été facile parce que la musique que je fais est un peu comme celle de Trapnest. Maître Yazawa voulait que son image de Trapnest, qui est ces guitares saturées, lourdes, vraiment sombres et gothiques, soit avec comme une petite plume survolant le tout : ma voix ; comme Denial ou Merry&Hell Go Round. Il y a beaucoup de chansons comme cela dans cet album qui sont de ce genre, enfin je suppose que c’est pour ça qu’on m’a choisie pour chanter dessus. Enfin, c’est vrai que c’était facile d’une certaine façon mais c’est difficile parce que tout le monde voulait que ça reste quand même mélodieux. Alors faire les choeurs par exemple a demandé plus d’efforts que d’habitude.

Connaissiez-vous déjà Nana à l’époque

Olivia : Non, non. On m’a proposé ce travail et tout le monde était si excité : « Nana, Nana ! » Et moi, j’étais un peu : « Nana ? ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » (rires) Mais j’ai tout de suite lu le manga et vu le film. J’ai été vraiment surprise par Reira - j’ai eu ce rôle et j’ai pensé que nous avions tant de choses en commun. Je sais vraiment - je sais vraiment ce qu’elle ressent. Alors j’ai fini par être vraiment excitée au sujet de ce projet.

Sur votre site Internet, nous pouvons voir certains de vos dessins. Quelle a été votre motivation pour vous essayer à cet art-là en particulier ?

Olivia : Durant les deux années durant les quelles je n’allais pas bien, que je faisais un break, je ne pouvais pas écrire de musique. Je voulais me reposer en fait, parce que ma passion pour elle s’était essoufflée après tant de travail ; après l’album Lost Loli, je me disais que je ne pouvais plus faire de musique et je ne pouvais plus le faire. Alors j’ai commencé à dessiner parce que j’avais besoin d’exprimer mon art sans avoir quelqu’un qui me dise toujours que je dois le faire comme ci ou comme ça. J’avais juste besoin de quelque chose où je pouvais mettre toutes mes émotions et mes pensées. Alors c’est pour ça que j’ai commencé à dessiner.

Projetez-vous de continuer cela dans le futur ?

Olivia : Oui, je pense que je vais continuer.

Quelques années de cela, vous aviez aussi une marque de vêtements. Pouvez-vous nous en parler un peu plus ?

Olivia : Oui, c’était un projet commun avec Kozue Rin et nous avons fait cela pendant deux ans. Cela marchait vraiment bien mais elle a déménagé aux Etats-Unis. Et je ne pouvais vraiment pas m’en occuper toute seule. J’avais aussi des choses à faire par moi-même, alors nous y avons juste mis un terme.

Pensez-vous recommencer un projet comme celui-là dans le futur ?

Olivia : Oui, vraiment.

Peut-être une autre ligne de vêtements ?

Olivia : Peut-être, peut-être. Ma soeur et moi en avons parlé, peut-être un T-shirt ou quelque chose de simple ou… Je ne sais pas. (rires) Nous avons toujours beaucoup d’idées mais nous avons encore besoin d’en discuter.

Qu’est-ce qui vous a décidé d’exprimer principalement votre créativité à travers la musique plutôt qu’à travers l’art ou la mode ?

Olivia : Je ne sais pas (rires) C’est juste, naturellement... Quand j’écoute de la musique, cela... (silencieuse pour un long moment) Je ne sais pas, j’ai juste commencé à chanter quand j’étais petite. J’ai aussi commencé à danser, j’ai commencé à danser, et c’est juste que je… j’aime la musique. Je l’aime tellement. Je ne sais pas, je ne sais pas, qu’est ce que c’est ? Le moment où je me sens le plus paisible, c’est quand j’écoute de la musique. Et quand je chante… Quand je me sens nerveuse ou quand je me sens déprimée, je commence toujours à chantonner, juste pour me calmer.

Qu'est-ce que vous ressentez quand vous êtes sur scène ?

Olivia : Je... C’est vraiment bon d’être sur scène. En vérité, je suis très timide et nerveuse, je communique très mal et je suis une fille vraiment solitaire. Mais quand je suis sur scène, je peux tout oublier ; je peux oublier mon passé et rentrer dans l’instant, rentrer dans la musique. C’est si bon. Le moment où je suis le plus en paix avec moi-même, c’est quand je suis sur scène.

N’avez-vous jamais pensé à d’autres façons de vous exprimer artistiquement, comme écrire un livre par exemple ?

Olivia : Oh oui, un livre ! J’y avais pensé mais pas dans un futur immédiat. Peindre et dessiner… Tout ce qui est visuel, j’y avais pensé parce que j’adore les clips. Comme réalisateurs, j’aime Michel Gondry et Chris Cunninghamet. Oh mon Dieu. Avez-vous vu Rubber Johnny par Chris Cunningham ?

Non, je ne l’ai pas vu.

Olivia : Et pourtant, c’est si incroyable, si inspirant. Chris Cunningham élève un simple clip à un niveau supérieur et quand j’ai vu cela, j’ai juste pensé que moi aussi, je veux faire quelque chose comme ça. Comme ma soeur et moi nous travaillons beaucoup sur tout ce qui est visuel pour le fun et parfois pour mes concerts, nous voudrions porter ça sur écran noir. Cette expérience a vraiment été amusante, je voudrais vraiment faire quelque chose comme cela.

Pensez-vous que vous aimeriez diriger le tournage d’un clip ?

Olivia : Oh mon Dieu. Je pense que je vais le faire, un jour. (rires) Non vraiment. J’ai tellement d’idées pour des clips cool.

Êtes-vous encore proche de votre famille ?

Olivia : Oui, très très proche. Ma soeur, mon frère et moi-même, nous sommes les meilleurs amis du monde, nous ne nous disputons jamais. Nous sommes tellement gentils les uns avec les autres. Ils me manquent vraiment. J’attends avec impatience de les voir, ils vont venir aujourd’hui.

Est-ce que toute la famille est venue ici pour votre concert ?

Olivia : Oh non. Mes parents habitent en Allemagne maintenant mais avec un peu de chance, je pourrais les voir en décembre.

En parlant d’Allemagne, pouvons-nous nous attendre à vous voir faire d’autres concerts à l’étranger ?

Olivia : Je l’espère ! Je dois sortir quelques albums ici, comme mon mini-album qui va être mis sur le marché en janvier et qui sera suivi par un album de Trapnest. Puis il y a aussi un autre album prévu juste après, alors je ne sais pas quand j’aurais le temps de faire ces concerts. Mais je pense, peut-être dans deux ans car après deux ans, je pense qu’il me sera possible de faire plus de choses comme celle-là.

Vous êtes alors décidée à revenir en Amérique ?

Olivia : Oh oui ! (rires)

(rires) Et vous voulez aussi faire une tournée en Europe ?

Olivia : Oh oui, sans aucun doute. Je pense que dans deux ans, mon niveau musical va aussi augmenter, alors c’est bien, c’est bien. Dans deux ans, ça va être bon.

Quelles sont vos ambitions pour le futur ?

Olivia : D’autres ambitions... (silencieuse durant un bon moment) Et bien, je veux apprendre à jouer de la guitare plus convenablement. C’est quelque chose que je veux faire. Je veux voyager plus. Je veux voyager et je veux aider plus, je veux en faire plus. Je veux aider, par exemple aller en Afrique ou faire du bénévolat ou ce genre de choses. Parce que je pense que c’est quelque chose que je dois faire quand les choses se calmeront un peu.

Est-ce que vous avez été surprise par le fait d’avoir autant de fans à l’étranger ?

Olivia : Ai-je été surprise ? Récemment, j’avais reçu vraiment beaucoup de courrier venant des pays étrangers mais j’ai quand même été surprise. (rires) Je suis vraiment, vraiment, reconnaissante. Je me sens chanceuse.

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JaME voudrait remercier l’équipe du PMX, Avex, et bien entendu Olivia elle-même pour toute leur aide et coopération.
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