Interview

MUCC rock à l’Otakon 2006

06/10/2006 2006-10-06 12:00:00 JaME Auteur : Ambrosia Traducteur : Graziella

MUCC rock à l’Otakon 2006

Interview exclusive en tête à tête avec MUCC le second jour de l’Otakon 2006 : 5 août à Baltimore, Maryland.


© Danger Crue
Le second jour de la convention, avant leur dernière performance du week-end, JaME America a eu le privilège de s’entretenir avec MUCC. Comme l’interview était proche de début du concert, Miya n'a pu y participer et nous avons chargé le traducteur de lui transmettre nos questions. Il nous répondit par écrit à la fin du show.

Le concert de la nuit dernière était à couper le souffle ! Il est impensable que le public ne fût composé que de 'nouveaux fans', tant il chanta et s’éclata pendant le concert (référence à la veille où un membre du staff leur a dit de « saluer les nouveaux fans ».
Tatsuro : On a vraiment été surpris d’entendre le public chanter nos chansons.

Comptez vous sortir des albums aux USA ?
Tatsuro : Houyoku sortira ici car en Europe ça a bien marché. On espère que les sortie européennes et américaines seront les mêmes qu’au Japon.

Qu’avez-vous ressenti lors de votre premier concert aux USA ?
YUKKE : C’est très excitant et comme notre CD n’est pas encore sorti ici, tout le monde nous bichonne.

Même si vous n’avez fait qu’un concert aussi loin, quelles sont les différences entre les publics japonais, européens et américains ?
YUKKE : Franchement, c’est différent du Japon et de l’Europe, mais on ne peut pas dire grand-chose pour le moment. Mais notre première impression est similaire à notre premier concert en France. Jusqu’à ce que le concert commence, ça criait pas mal, je commençais à être dans l’ambiance. Je me suis dit : « Yeah ! Ca ressemble à ça l’Amérique ! ». Les filles avaient beaucoup de voix et de puissance.

Qu’entendez vous par puissance ?
YUKKE : Certaines étaient habillées en Gothic Lolita mais quand le concert a commencé, elles hurlaient comme les autres. (rires)

Dans une interview antérieure, vous avez dit que vous vous concentrez plus sur votre musique que sur votre look. Où pensez-vous aller avec votre style évolutif de musique ?
Tatsuro : Et bien, on ne peut prévoir où cela nous conduira jusqu’à ce qu’on aille d’un point à un autre, mais c’est le plus fun.

Quand vous avez rencontré JaME Europe, un fan club pour les fans étrangers a été mentionné. L’idée serait plutôt de permettre aux fans ne résidant pas au Japon de s’inscrire au fan club, pour qu’ils aient au moins accès à la section 'membre' du site.
Tatsuro : On parle toujours de créer un fanbase pour les fans étrangers ou de leur donner plus d’accès mais rien n’a été fait. Les principales pages du site sont en anglais mais les pages fanclub sont en japonais et on veut réellement les mettre en anglais.

Comment sont choisies les chansons en live ?
Tatsuro : On essaie de prendre des chansons qui vont sortir aux USA, ainsi qu'un mix de vieux et de nouveaux morceaux.

Au concert d’hier soir, il y avait beaucoup de chansons puissantes, est-ce que ce soir ce sera identique ?
Tatsuro : Ce soir sera un peu différent mais on espère que vous aimerez.

Avez-vous rencontré Kitade Nana ou Yoshiki (NDLR : également présents à l'Otakon) ?
Tatsuro : On n’a pas encore rencontré personnellement Yoshiki san mais depuis que nous partageons la même loge avec Kitade Nana, oui ça s’est fait.

Que pensez-vous de sa première partie à votre concert ?
Tatsuro : On a pas trop pensé à ça. On a deux styles différents, ça va donc donner deux shows à part entière. Au Japon c’est inimaginable mais très intéressant.

Tatsuro, quelle est votre source d’inspiration pour Media no Juusei ?
Tatsuro : Ca vient de mon malaise à l’époque. Quand je marchais de chez moi à la gare pour aller travailler, je réalisais que chacun avait ses propres problèmes. Mais si on regarde d’un point de vue social, la vie continue.

SATOchi, vous avez mis du temps à composer, qu’est ce qui vous a décidé ?
SATOchi : J’ai juste envie d’évoluer. J’ai toujours écrit ma partie musicale mais je voulais écrire pour exprimer mes sentiments et mes idées.

YUKKE, vous avez co-écrit Monster.
YUKKE : Ca a commencé avec un hook et j’ai continué à ajouter des riffs.

C’est une chanson hallucinante.
YUKKE : (se courbe et sourit) Merci.

Miya, la majorité de vos paroles sont noires et déprimantes. Qu’est-ce qui vous inspire ?
Miya : Je me sentais mal ces temps-ci mais je suis maintenant capable d’écrire des choses positives.

Depuis votre arrivée aux USA, qu’avez-vous vu ?
Tatsuro : Tout ce qu’on a fait pour le moment, c’est de jouer et on a donc pas vu grand-chose.

Vous êtes donc arrivés hier pour les répétitions ?
Tatsuro : Oui, directement du Japon.
YUKKE : Quand on a du temps libre, on est comme des mouches mortes, on dort à l’hôtel.

Qu’avez-vous prévu de faire après le concert ?
Tatsuro : Malheureusement, on ne peut pas voir beaucoup de choses car nous repartons demain matin pour le Japon.

(C’est là que l’on change de sujet car on sent bien que les membres sont fatigués et qu’ils ne feront plus qu’un concert avant de partir.)

Isho est une chanson hallucinante et sûrement la favorite de beaucoup de fans mais pourquoi ne pas la jouer en live ?
Tatsuro : On veut juste jouer plus de nos autres titres. Vous savez il y a trop de chansons mais on essaie de varier en tournée.

Donc je suppose que vous n’allez pas la jouer ce soir.
MUCC : (secouent les têtes et rient) Non.

Satochi, vous êtes très énergique et « éveillé » car vous bouger les bras pendant les concerts mais avez-vous déjà perdu le rythme à cause de la fatigue ?
SATOchi : Oui (rires), le corps peut lâcher parfois.

Est-ce arrivé hier soir ?
SATOchi : j’ai l’impression (rires), qu’en pensez vous ?

Non tout sonnait parfaitement bien (rires).

YUKKE, dans des articles on a pu vous voir porter une longue perruque blonde. Que pouvez vous nous dire là-dessus ?
YUKKE : C’est un truc personnel. Une fois par mois j’ai envie de me travestir (rires). Je suis une salope donc j’essaie de satisfaire au mieux les autres. Vous savez, bondage, attache, tout ! Ils m’appellent tous Yuketsuko (rires).

Miya, Gizmo (son chien) est il gentil avec les autres ou seulement avec vous ?
Miya : Seulement avec moi (rires). Gizmo aboie sur tous ceux qu’il ne connaît pas.

Tatsuro, pourquoi êtes vous passé de TATOO à votre vrai nom ?
Tatsuro : sans raison (rires).

Sur l’album de reprises Cover Parade, il y a un enregistrement de Niiwaka Ame Session avec des membres de La Vie En Rose. Depuis ce moment, vous êtes amis, comment avez-vous vécu l’expérience ?
Tatsuro : Ils sont plus que nos supérieurs, nos mentors dans notre ville d’origine. C’était assez marrant et excitant de travailler avec eux.

Dernière question ! En 2006, MUCC aura sorti quatre singles, trois albums (album de reprise inclus), deux DVD, joué en Europe ainsi qu'aux USA et tourné au Japon. Pourquoi autant en si peu de temps ?
Tatsuro : Cette année est vraiment démoniaque pour nous.
Miya : Tant que le groupe marche bien, j’avais envie d’en faire le plus possible.

D’un point de vue de fan, il semble que vous ayez maigri et cela peut inquiéter.
Tatsuro : On est toujours au top et on reste forts !

Remerciements à Yaz Noya de Tofu Records/Sony Music d’avoir arrangé cette interview et à Danger Crue pour les photos du concert.
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