Live Report

TOUR 03 OVER THE VULGAR SHUDDER : Nagano - Shimin bunka kaikan

16/10/2003 2003-10-16 12:00:00 JaME Auteur : Mars, fan de Dir en Grey…

TOUR 03 OVER THE VULGAR SHUDDER : Nagano - Shimin bunka kaikan

Dir en grey, TOUR 03 OVER THE VULGAR SHUDDER : Nagano - Shimin bunka kaikan,

I L’arrivée

Départ : Paris Charles de Gaulle – 22 septembre 2003
Arrivée : Tokyo Narita – 23 septembre 2003
Commentaire : Raaaaaaaaaaaaah 12h d’avion c’est long !!!

23 septembre, J- 1…

Une fois arrivés à l’hôtel et installés, nous contactons notre correspondant sur place, Masaaki qui a eu la gentillesse d’acheter les places pour nous. On se dépêche de l’appeler et tout, le concert étant le lendemain ! Après un restau sympa, nous remercions Masaaki et rentrons à l’hotel nous coucher, une longue journée nous attend… (ah ça elle a été longue)

24 septembre, J 0 !

Après un laborieux échange de rail pass (on a du attendre 1h le temps de comprendre qu’il fallait prendre un numéro…), nous filons prendre le shinkansen à la gare d’Ueno. Nagano ! Nagano ! terminus, tout l’monde descend hop ! (réveil en sursaut « hein ? où ça ? quoi ça ? »)
On se lève de nos sièges pour sortir du train et une question m’interroge :
« Euh dis Romain, glisse-je discrètement (on sait jamais), le gars devant nous, il est pas japonais, si ?
- Euh je crois pas, répondit-il indiquant la paire de Air Max et la taille non standard dudit non-japonais… »
Bref on sort du train et « Allez maintenant on trouve la salle de concert !!!
- Excusez-moi, vous allez voir Dir en Grey si j’ai bien compris…
- Euh oui.
- Bah on n’a qu’à y aller ensemble alors !
- Ouais ! »

(petit jingle joyeux) SYLVAIN JOIN YOUR TEAM !!

On sort de la gare en discutant et là s’impose une évidence…
« Euh, c’est par où ? »
Mes deux compères avisant un jeune et beau garçon tout de gothic-punk vêtu décide que « Lui il y va ptêt, suivons le !! »
Et nous v’là partis pour une bonne quinzaine de minutes de filature sous la pluie battante… pour nous apercevoir que le visualeux en question se rendait juste à sa voiture… du coup « Et maintenant c’est par où ? »
Avisant un plan, on repère une liste de kanji (un nom de lieu quoi) situé pas loin et ressemblant étrangement au nom de la salle de concert où nous devons nous rendre. Arrivés devant, force nous est de constater que « ah bah non, c’est pas là »…
Prenant mon courage à deux mains, je franchis les portes de ce bâtiment, pour aller interroger les hôtesses d’accueil… qui nous dirigeront vers un monsieur qui nous renseigna aimablement en anglais, puis en français à notre grande surprise et nous donne gentiment un plan !

(petit jingle joyeux mais pas le même) GET : PLAN DE NAGANO

Etudiant le plan, on se rend compte que la salle en question se trouve : 1. de l’autre coté de la gare (en gros à l’opposé de là où on est parti) 2. à 20-30 mn de là où on est…
ARGH !
Bon, allez on est reparti !!!
(et il pleut toujours des cordes……..)
On repasse par la case départ (la gare) et Sylvain s’arrête pour discuter avec une jeune française, que nous reconnaissons allant à la fac avec nous.
Elle attend quelqu’un qui doit y aller aussi, elle nous montre la direction à suivre d’un signe de bras et nous la laissons, sûrs de la retrouver au concert.
Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 3+1 : 4 !!

Une fois de l’autre coté de la gare, je repère le bâtiment en question de loin (j’avais regardé sur internet y’avait une photo)…
Après une petite vingtaine de minutes de marche sous la pluie et dans des petites rues (ouh la la, est-ce qu’on va retrouver le chemin jusqu’à la gare de nuit ?) on arrive sur le coté de la salle et qu’aperçoit-on sur le parking….

La classe !
On est resté en admiration devant pendant au moins 10 mn…
Devant la salle de concert, nous rencontrons quatre charmantes demoiselles (dont je ne connais pas les noms excusez moi) déjà rencontrées dans diverses conventions. Nous échangeons quelques paroles, puis les quittant, allons nous affaler dans un coin du hall pour grignoter quelque chose.
Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 4+4 : 8 !!

C’est là que nous assistons à un rituel des plus étranges… un reportage de Nicolas Bulot…
« Et oui ksssshhhhhhh nous pouvons apercevoir deux cosplayeuses kshhhhhhhh respectivement euh Kyo et Toshiya kshhhhhhhhhhhhhhhh plantées au milieu du hall et qui interpellent les autres cosplayeuses… »
Ces dernières les rejoignent et forment un cercle autour d’elles, cercle qui s’agrandira au fur et à mesure que d’autres viennent. Quand elle arrive, la cosplayeuse lambda se présente et se joint au cercle.
A la fin, quand le cercle est définitivement fermé (« nan, c’est fini ! toi tu rentres pas, pas d’baskets ! ») les deux du début restent au milieu et se mettent à aboyer des ordres avec des voix stridentes et tout le cercle de faire de même… un spectacle à fortes sensations… surtout qu’on n’a pas compris ce qu’elles ont dit, ça résonnait à mort et elles arrêtaient pas de hurler, bras dessus, bras dessous, en cercle.

Nous interrogeant sur cette coutume ethnologique, de nombreuses hypothèses nous sont venues à l’esprit. Je cite en contexte les théories émises par les plus grands spécialistes sur place…
Mars : « Oh, ça ressemble au jeu de la tomate… mais elles ont pas de ballon, elles y arriveront jamais… »
Sylvain : « Non, c’est comme dans Jeanne et Serge, toutes unies pour gagner !!! »
Romain : « Elles sont folles mais c’est marrant ! »
Mars : « Moi elles me font peur… surtout la Kyo du milieu là, elle est pas belle… »
Sylvain : « Oh c’est pas gentil. »
D’autres experts consultés sur place (la demoiselle de la gare et son amie arrivée entre temps , reconnue comme allant à la fac avec nous…

Au fait, Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 8+1 : 9 !! ) n’ont pu nous fournir aucun complément d’informations pour étayer l’une ou l’autre de nos hypothèses.

Mais voici que l’heure passe et de charmants jeunes hommes en costume noir s’approchent mégaphone en main et se mettent à beugler. Ce qu’ils diront, je ne le retranscrirais point car le contenu de ces paroles m’est absolument inconnu… (toujours pas d’option japonais au mégaphone… déjà que le français au haut parleur c’est incompréhensible parfois mais là…)
Je m’approche donc, avec courage, d’un des charmants garçons pour lui demander des larmes dans les yeux, ma place de concert à la main, en un superbe japonais, (je traduis pour les non japonisants… (pour les japonisants, je me rappelle plus ce que j’ai dit)) « Diiiites, où c’est qu’c’est que j’dois aller ??? » il me répondra aimablement, avec un gentil sourire, en gros quelque chose comme (je dis en gros parce qu’il avait une façon de parler genre je mâche les mots, ouah, impressionnante) « vous choisissez une file pour rentrer après c’est indiqué ! » Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…

Je me glisse donc à la fin d’une file et passe le barrage de contrôle…
« Gendarmerie Nationale, contrôle des… »
Oups pardon ! ça serait plutôt « Bonsoir auriez-vous un appareil photo ?
- Hein ? excusez moi, moi pas bien comprendre anglais…
- Auriez-vous un appareil photo ?
- Ah non je crois pas…
- Puis-je regarder votre sac ?
- Oui, oui
- C’est bon allez-y… »
Bah oui mais mon jetable il était dans l’autre sac… Bon bah tant pis…

Bref je monte un escalier et me dirige vers une des portes… J’étudie le plan de la salle pour comprendre où je suis… alors : Etage 2 (pour voir les poils de nez de Kyo déjà c’est raté)
Rang ’ko’ (hum)
Place 17 (mouais)
Pour vous traduire ce charabia, avant dernier rang, rang du milieu, au bord de l’escalier.
Ouah ! on est presque au dernier rang… (regard vers le dernier rang… 6 sièges) Ouah ! on est au dernier (vrai) rang !!
D’ici j’ai une super vue de tous les gens qu’il y a dans la salle… je repère Sylvain à 3 rangs de la scène… Romain me rejoint à quelques minutes du début du concert, n’ayant pas réussi à revendre la place en trop que nous avions.
On s’assoit et on attend…

II Le concert

Une lettre gothique enluminée dorée est projetée sur le rideau violet sombre. (en gros, regardez le camion de la tournée, le motif à gauche c’est ça avec le « Over the vulgar shudder Dir en grey » en moins.)
Deux opinions s’opposent :
En premier, Romain : 1m90, 21 ans, Balance : « Oh c’est le ‘D’ de Dir en grey !! »
En second, Mars : 1m69, 21 ans, Scorpion toujours gentil et aimable : « Mais non, crétin c’est le ‘V’ de Vulgar ! Regarde ! » Et de lui exhiber fièrement le « wrist-band » de la tournée où trônent 4 lettres gothiques (dont la même que celle figurant sur le rideau) ‘O-T-V-S’ en lui expliquant ce qu’à mon avis était la signification de ces lettres à savoir « Over The Vulgar Shudder » en gros le nom de la tournée…

Je vous préviens que n’ayant acheté Vulgar que la veille et ne l’ayant écouté qu’une fois et demie (une fois dans le train, une demie-fois avant de dormir… NB : on s’endort comme un bébé en écoutant Vulgar) je ne connaissais pas les titres des chansons ( à part blablabla Killer Loop (j’ai fait l’effort de retenir le nom (heum) de la première) et les Souris de l’espace Child Prey).
Il m’est donc impossible de vous fournir une set list du concert. Je n’apporterais donc que des commentaires d’ensemble et des considérations générales sur le déroulement du concert et l’ambiance.
Derrière le rideau retentissent des « shblongs » et autres « grluing » … ils doivent tester les guitares… qui nous font attendre quelques bonnes minutes avant de commencer…

La musique

v Comme l’album, une décharge de pure adrénaline qui fait remonter des instincts et des hurlements bestiaux aux jeunes filles douces et fragiles comme moi et un manque de subtilité totale, caractéristique de Vulgar.

v Les morceaux s’enchaînent dans un désordre étudié, ponctué par les hurlements de cette adorable petite chose bondissante qu’est Kyo (voir plus loin mes commentaires en détail)

v Les morceaux sont exécutés convenablement. A noter peu de fausses notes de la part de Kyo, mais un nombre assez considérable (en deux heures) de larsens de la part de Kaoru, à qui on doit aussi les quelques couacs qui résonnèrent ce soir-là.

v Set list donc : (demander aux fans françaises qui étaient là ce soir, moi je ne suis pas moins fan, seulement mon cerveau refuse de mettre les bons titres sur des morceaux inconnus)

Ce dont je suis à peu près sure :
1 audience KILLER LOOP
fin de la première partie (ou près de la fin) : Child Prey
Encore 1 : Karasu ?
Encore 2 : Domestic Fucker Family, Jessica, Amber (je crois que c’est ça c’était écrit sur l’écran !)

v On peut déplorer qu’avec le nombre de morceaux à leur actif (trois albums de minimum 10-11 chansons quand même y’a de quoi faire !) seuls ces trois titres, venant exclusivement de Kisô, aient été retenus. (petite réflexion personnelle :Quel bonheur ce doit être d’entendre Macabre en live…)

v Fort peu de chansons « douces », ce qui aurait pu être reposant au milieu d’un enchaînement de « bourrinades », fort sympathiques du reste.

Les musiciens :

Batterie : Shinya
Basse :J
Guitare 1 : Sugiiiii… oups !!! pas les bons… mais est-il besoin de les présenter… ??

Ø Kyo :
(j’aborde un sujet délicat…avis aux fans : si ça ne vous plait pas, apprenez la lucidité et le second degré qui parfois vous manquent !!! à bonnes entendeuses…)
Impression générale : un autiste qui a des poux ou un sacré problème de cuir chevelu sec… en effet il a passé le concert à sauter partout plié en deux en se frottant frénétiquement le crâne.
Impression réfléchie : un jeu de scène adapté à la teneur plus agressive de l’album qui accompagne parfaitement le rythme et illustre son implication, donnant l’impression d’une transe. C’est impressionnant. Et quel coffre ! Sur les albums, ça n’étonne pas mais tenir 2h comme ça, chapeau !!
Point « négatif »: sur un titre, j’ai malheureusement oublié lequel, il nous livre un petit déhanchement et des mouvements langoureux du haut du corps et des jambes, dans un petit pantalon moulant, torse nu sur une chemise ouverte tombant négligemment sur les épaules, ma foi fort joli et très plaisant à l’œil mais qui titille un sens du déjà-vu. En effet, Mick Jagger faisait (et fait encore !!) cela il y a plus de 30 ans… (désolé pour ceux qui croyaient que le visual rock avait tout inventé…)
Ø Shinya :
Impression générale : je sais pas je le regardais pas…
Impression réfléchie : il devait sûrement jouer…
Point « négatif » : tape moins fort des fois, c’est fatigant…
(note pour les fans : Je plai-san-te…seulement j’ai rien à dire sur lui je ne le voyais pas)
Ø Toshiya :
Impression générale : j’aurais pas reconnu les jambes, le sourire et la façon de jouer, je l’aurais pas reconnu de visage.
Impression réfléchie : fidèle à ce que j’ai pu voir dans les lives en video. Une présence mouvante en fond de scène.
Point « négatif : d’après Romain, aux rappels, vu sa tenue on aurait un vieux Sex Pistols sur le retour… (sic)
Ø Kaoru :
Impression générale : Ouah quelle classe !!
Impression réfléchie : Quelqu’un qui tient le concert sur les épaules, toujours aux aguets et qui ne manque pas de regarder son public, semblant guetter l’approbation. En gros, quelqu’un qui surveille si tout se passe bien et si tout le monde est content.
Point « négatif » : alors là, le truc qui m’a le plus marqué du concert. Au premier rappel, v’là-t’y-pas notre Kaoru qui se pointe en t-shirt de la tournée (normal) et attention, avec une espèce de pantalon informe et moche d’une couleur grise triste, avec des baskets (normal) !!! Ah quel relâchement !! Enfin Kaoru ! On dirait moi et mon vieux jogging au réveil, non !! Où est passé son petit pantalon noir rentré dans de belles bottes noires et sa petite veste-chemise-cravate si classe qui lui seyaient si bien !!! Un mythe s’effondre…
Ø Die :
Impression générale : rien à dire, Die dans toute sa splendeur…
Impression réfléchie : rien à dire c’est Die…
Point « négatif » : euh bah je sais pas je le voyais pas assez pour remarquer un quelconque point positif ou négatif.

Les videos

Hum… alors j’ai tout supporté : le sang, Kyo qui crache ou vomit du on-n’sait-pas-trop-quoi de on-n’sait-pas-trop-quelle-couleur-ni-ce-que-ça-peut-évoquer-et-on-veut-pas-savoir, les plans moches,… mais là j’avoue que j’ai eu du mal et que j’ai été mal à l’aise et surtout choquée.
Je ne parle que des videos dont je me rappelle.

1re video, accompagnant audience KILLER LOOP: commencée un peu avant leur entrée. Elle met en scène une jeune femme vêtue d’une robe de toile blanche passablement sale et malmenée, allongée sur le sol les yeux bandés. C’est une scène en noir et blanc comme issue d’archives de la video surveillance de la captive. Les plans sautent de façon saccadée à mesure que le temps passe. On verra aussi un personnage venant lui donner à manger une espèce de soupe blanche avec des morceaux non identifiés dedans…
Bref, ça met extrêmement mal à l’aise, ce qui doit être fait exprès.

2e video : j’ai pas tout vu j’ai tourné le dos. J’ai énormément de mal avec les images d’archives de la guerre de 40, surtout si elles n’ont pas leur place dans un concert d’un groupe japonais. Si je veux voir des images d’autodafés, de bombes et d’Adolf Hitler, j’ouvre mon livre d’histoire, je vais sûrement pas voir un concert au Japon. J’avais déjà du mal avec Rebirth de Gackt, alors que ce ne sont que des évocations, alors me retrouver face au visage d’Hitler derrière Kyo, ça me gêne quelque peu. Porter un costume nazi presque à l’identique, déjà, ça craint, passez moi l’expression, mais là, je trouve ça déplacé. Je ne pense pas que de telles images aient été nécessaires au bon déroulement de ce concert. Il est vrai que les petites Japonaises présentes ne devaient pas être bien au courant de ce qu’étaient les images sur l’écran, mais pour une des Françaises présentes ce soir-là (je ne sais pas ce qu’en pensent les autres, leur rapport à l’Histoire n’est peut-être pas le même que le mien), c’était choquant.

3e video, accompagnant Obscure :alors là, le pompon. Vulgar porte bien son nom. Je ne suis pas prude, il m’arrive souvent de faire des réflexions grasses et graveleuses mais ça, ça dépasse mon entendement.
Il ne me vient qu’un commentaire à l’esprit, les Dir en Grey ont-ils quelque chose à compenser ? Un petit problème de projection ??
Cela commençait fort bien ;une geisha vêtue d’un kimono rouge marche dans un jardin zen, au décor dépouillé, image en soi fort jolie, mais là on passe à une espèce d’immonde partouze. Une dizaine de geisha court vêtues entourent un homme doté d’un ignoble engin… comment vous décrire… alors un pénis de la taille d’une bouteille et du diamètre d’une assiette environ (j’ai pas mesuré hein ? les proportions c’est ça ou un peu plus petit bref, c’est pour donner une idée pour la suite) avec une texture ressemblant à du métal riveté (je ne suis pas obsédée par ce truc seulement dans le clip figurant sur le dvd joint à Vulgar, je ne sais pas si l’importance de la chose est soulignée et je ne me rappelle pas l’avoir vue). Donc elles sont toutes autour de lui en admiration devant ledit engin et une, ayant les yeux plus gros que le ventre (passez-moi, l’expression…), décide d’accueillir en elle l’ignoble chose, pendant que ses copines, toutes dotées elles aussi d’un pénis à la forme d’un serpent de métal gigotant, se tripotent allègrement. Vous devinerez la suite, et pour ceux qui ont vu le fameux dvd, le clip du morceau Obscure, c’est pour ça que la fameuse geisha en gros plan a l’air passablement enjouée, pour finir par ne plus être bien enjouée du tout et par cracher le sang.
Intérêt nul. Esthétisme néant. De la provocation dégueulasse et vulgaire gratuite. Il y a des gens qui excellent dans la provocation mais avec un certain esthétisme et une certaine recherche mais rien de tout cela dans ce « clip »

4e video : Une jeune femme nue en images de synthèse flottant entre deux eaux.

5e video, accompagnant Child Prey : Oh surprise le clip de Child Prey !! Ouah les Dir en Grey et les souris de l’espace !! j’adore ce clip et j’adore cette chanson.
Dernière video, accompagnant Amber : Un fond noir où s’affiche des mots en anglais (Darkness et autres mots catapultés trouvés au doigt dans un dictionnaire mais qui font leur petit effet tout de même) puis le générique si je puis m’exprimer ainsi, les noms des gens du staff défilent pendant que Kyo termine la chanson.

III Le retour

Ils disparaissent, le rideau se ferme, les lumières se rallument. On quitte la salle, nous pressant un peu de peur de rater le train. On retrouve Sylvain à qui nous avions donné rendez-vous et on part dans la nuit humide de Nagano, nous dirigeant vers la gare, parmi les autres spectateurs du concert. En chemin, je ne cesse de répéter « Putain ! », chez moi signe de grande appréciation quand c’est prononcé sur ce ton. Nous marchons d’un bon pas, confrontant nos points de vue (un situé à trois rangs de la scène, deux situés au fond de la salle). Arrivés à la gare, nous montons dans notre shinkansen et commentons jusqu’à plus soif.
Romain et moi descendons à Ueno, Sylvain à Tokyo, nous disons au revoir et on espère bien te revoir hein, Sylvain ?
Ainsi s’achève cette journée.

IV Conclusion

Mon avis : Une ambiance géniale, des musiciens proches du public et proches de leur musique, un écran géant inutile sauf pour le générique avec les noms des gens du staff et peu de choses à redire.
Il est vrai que j’aurais aimé assister à un concert associé à un album que j’aime mieux mais rien qu’à l’ambiance rien à dire. J’ai pu les voir et ç’a été un grand jour, j’en avais les larmes aux yeux.
Un seul regret : ne pas avoir pu me frotter dans une fosse à ces fans agressives dont on m’a tant parlé !! Je plaisante, mais quand même.

Ah oui ! un petit détail à propos des rappels : Les Dir en grey partis boire un coup, le public (ç’a commencé près de nous, super pour les oreilles et pis y’en avait un tenace en plus !) s’est mis à scander un mot qui donnait bizarre… On n’a pas compris tout de suite. On s’est dit « euh enculé ? enfoiré ? (sont vulgaires ces Japonais !) en Corée ? (quels colonialistes !) Ricoré ? (ah non non ça doit pas être ça) J’ai reconnu « Encore » au bout d’une minute, mais à la japonaise, en gros « ane-co-lé »… On a bien rigolé.
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