Live Report

Final Attack – Heavy Metal Teacher from Hell : Nihon budôkan

20/09/2003 2003-09-20 12:00:00 JaME Auteur : Onihyde

Final Attack – Heavy Metal Teacher from Hell : Nihon budôkan

Sex machineguns, Final Attack – Heavy Metal Teacher from Hell : Nihon budôkan,

Journal de bord du capitaine, an de grâce 2003, 12 août, Station Kudanshita.
C’est avec un peu de déception mais quand même pas mal d’excitation que je me dirige avec mon compagnon de route Madsky vers le Kita no maru Kouen. Déception car c’est l’avant dernier concert d’un groupe qui restera pour moi l’un des groupes phare de la scène japonaise. L’excitation, quant à elle, n’est pas due à la présence de jeunes japonaises cosplayées ras du c... ou bien habillées façon Gothloli (désolé on est pas dans un Icereport :p) mais parce que je vais bel et bien voir les Sex Machineguns !!!!!
Allez on passe les vendeurs à la sauvette et on entre dans le Kita no Maru Kouen et là c’est pire qu’à la station de métro : il a beau être tôt et le concert n’est que dans 2 heures mais des tonnes de jeunes à majorité féminine sont rassemblés en petits groupes, tous plus ou moins cosplayés mais arborant au minimum un vêtement à l’effigie du groupe pour lequel ils se sont tous rassemblés. La palme revient sans conteste à la jeune fille cosplayée en Circuit V. Panther (cherchez une photo de lui avec sa combinaison en vinyle rouge et imaginez là sur une jolie japonaise, vous comprendrez ce que je veux dire).
Sur la gauche, un attroupement plus conséquent et on devine que c’est le coin des Goods : allez hop ! 15 000 yens en moins ! Au moins je suis paré pour le concert…
Le temps de faire une photo devant le Budokan qui arbore un étendard où est inscrit le nom de l’event (Final Attack – Heavy Metal Teacher from Hell…toujours aussi stupides les noms de leurs concerts…) et c’est parti pour une petite demi-heure de queue… enfin de file d’attente (je rajoute ça pour les personnes aux idées mal placées…) suivie d’une fouille que je qualifierai de cocasse : j’ouvre gentiment mon sac et le vigile se contente de me demander si j’ai une Digicame ou une Videocamera. Après lui avoir répondu que je n’avais rien de tout cela d’un Japonais parfait (j’en vois qui rigolent, j’ai les noms…), il me précise aussi que les portables doivent rester éteints…m’en fous j’en ai pas et puis de toutes les façons, Tanja m’avait briefé ^^
Bon, trêve de plaisanterie, on est enfin rentré et il reste une demi heure pour mater… euhhh… avant le début du concert de nos 4 petits plaisantins… enfin 5 puisque Crazy Horse Kameen sera aussi de la partie.
18h40 ça y est, ça commence et c’est là que je m’aperçois que le Budokan est plein…7000 personnes !!! Ca change de l’Élysée Montmartre, c’est moi qui vous le dit !
La lumière s’allume et c’est parti pour un show qui s’annonçait inoubliable.
Ca commence fort par un « Tabetai Nametai Kiken Chitai » suivi de « Familess Bomber ». Le public est rodé et les chorégraphies sont en place ainsi que les chœurs pour accompagner les 5 métalleux qui ont l’air déchaîné. Anchang lui est habillé plutôt soft, Himawari est comme à l’accoutumée à moitié à poil, Noisy avec une tenue ridicule blanche et Panther avec ses célèbres jarretelles en vinyle rouge. Kameen se contentera du T-shirt de football à son effigie (pour l’anecdote son numéro est le double 0).
Pour ce qui est des chorégraphies, ça peut paraître un peu bizarre et je trouvais ça limite ridicule mais on prend vite le pli et on se prend à déconner avec les petits japs au lieu de se contenter de headbanger bêtement (même si on revient, je l’avoue ^^).
Enfin…le premier MC…Après les premiers remerciements, et un Noisy toujours aussi fier de son Kyushu natal, Anchang pointe le drapeau japonais qui flotte au plafond du Budokan.
« C’est parce qu’on est au Nihon Budokan. Nihon ! Et ça ce dit comment en Anglais ??? » et là tout le public de répondre : « JAPANNNNNNNN !!! » et là c’est parti pour un de mes morceaux favoris. Ils vont jouer un Set parfait ou quoi ???
S’enchaînent « Pheromon » et « Onigunsnow » …J’appréciais pas trop « Pheromon » mais c’est définitivement en concert qu’on voit les grands groupes…et les Sex Machineguns sont définitivement de ceux-là…Quant à « Onigunsnow » que dire…toujours aussi speed voir plus que sur l’album, des solos maîtrisés par nos deux bougres…du grand art.
Aller, un autre petit MC pour se reposer et de prendre la température de la salle (chaude bouillante si ils ou elles sont tous comme moi) avant d’attaquer « Siren », « Akuma no keshin », « Sokoni Anata ga » et « Iron cross ». De mon coté, j’en peux plus, les morceaux sont excellents et Anchang assure autant au chant qu’à la gratte. Tout comme ses compères d’ailleurs…
Nouveau MC où Anchang et Noisy se foutent carrément de Panther avec un « Sexy san » ironique du plus bel effet (et qu’il gardera jusqu’à la fin du concert) quand il se présente comme celui qui répend des « sexy pheromon » dans le Budokan. OK, la blague est téléphonée et c’est parti pour un « S.H.R. » de folie. Le public est une fois de plus en folie ( © Club Dorothée) et on a l’impression que tous les morceaux sont écrits pour faire participer la foule. Ca bouge, ça saute, ca headbangue, la folie générale…sauf sur ma droite où deux japonais ne bougent pas d’un poil, tout comme Madsky à ma gauche, mais ça j’ai l’habitude en France. De mon coté, je manque pas une occasion pour faire l’abruti et suivre le public même si je sais que le lendemain sera fatal pour mon pauvre cou.
Allez, encore un MC, ils ont envie de parler ce soir. Mais là, le MC en vaut la chandelle, Anchang se met à présenter C.H. Kameen comme le professeur d’Anglais de la soirée (en rapport au nom de l’event) et là Kameen se met à parler un Japonais navrant doublé d’un accent Anglais du plus bel effet qui sera ponctué par un « Blowing, blowing, kaze ga blowing » qui provoque les rires de la salle. Aller, c’est maintenant l’heure de « Gyakukaze » qui donne vraiment mieux en concert suivi d’un « Younaoshi GOOD VIBRATION » bien speed.
Nouveau MC, à croire qu’il y a plus de MC que de morceaux…Non, non ! mais celui-là j’avoue je l’ai zappé pour m’asseoir 5 minutes (et oui y a des sièges au Budokan mais on reste debout pendant tout le concert).
Toujours est-il que je me relève quand j’entends Anchang se moquer des chanteurs de Heavy Metal et de leurs cris foireux et finir sur un « OHHHH YEAHHHH !!!!Next song….BURNNN !! ». Le set parfait je vous ai dit, d’autant que ce sont « Sakura Shima » et l’ultra speed « Fire » qui suivront. Mais là, problème, les Sex s’en vont de la scène…
Genre c’est fini...c’est des conneries, ils ont pas chanté « Mikan no Uta » !!!
C’est sans compter sur le public et ses « En-co-re » qui font revenir les 5 métalleux sur scène pour une surprise pour le public et une double surprise pour moi. La première c’est quand Anchang se met à la batterie et Himawari au chant (ce qui permet au passage de voir que comme d’habitude, il est en slip…). La deuxième, c’est que ce morceau, je le connais pas !!! Il se nomme « Yeah ! Party ! » et comme le titre l’indique, c’est un titre spéciale Déconne. C’est simple le refrain se limite à répéter un milliard de fois le mot Party et à gigoter dans tous les sens comme Himawari sur scène. Inutile de vous dire qu’il faut pas me le répéter deux fois…
On enchaîne dans les surprises car tout le monde reprend sa place sauf Kameen qui prend le micro. C’est lui qui va chanter « Yajyuu ni naritai ». Il se débrouille bien le bougre, Ok c’est pas Anchang mais on sent les cordes vocales du métalleux…^^
Pour finir la voilà, celle que tout le monde attendait : « Mikan no Uta », THE morceau spécial live (d’ailleurs mieux vaut ne pas essayer la version studio…). La chorégraphie est en place, tout le monde la connaît et même Madsky bouge la tête à droite, à gauche, puis en arrière ^^. Le morceau part en sucette sur la fin et s’improvise un guitar duel entre Panther et Anchang, parfaitement raccordé sur le solo de fin Mikan.
Mais là, je me dis que s’ils ont joué Mikan c’est peut être la fin, et j’ai pas tort…enfin si pour le moment…Et oui les Sex sortent de scène encore une fois.
Mais le public est pas décidé à partir. Tout le monde hurle « Sex Machineguns » en ajoutant le célèbre mouvement des bras…
Il en faut pas plus pour qu’une intro de basse se fasse entendre… « Scorpion Death Rock » ! Ils ont encore le feu !!! Mais nous aussi !!! Alors c’est parti pour un « German Power » qui concluera la soirée…en théorie ^^ Et oui, y a encore un rappel !!! mais cette fois, il faudra plus d’un quart d’heure pour les faire revenir…un dernier MC où Anchang remerciera tout le monde et lancera au passage un petit message aux détracteurs du groupe . Bah d’un coté il fallait y croire, à un groupe qui a des morceaux comme Inu no Seikatsu (une vie de chien)… Le final se fera en apothéose sur « Sex Machinegun » sur des headbangs de folie.
Les lumières s’éteignent, c’est fini, du moins pour nous. Demain c’est leur dernier concert…Sniff…Enfin, 2 heures et demi de concert, 3 rappels, on a bien été servis.
On sort du Budokan en chantant « Yeah !Party ! » avant de rejoindre la station de métro bondée de fans des Sex.
C’était excellent…et c’était la dernière fois qu’on les voyait…
HEAVY METAL SHOUT ~ NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
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