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5 ugly Kingdom : Nagoya Daimond hall

19/11/2002 2002-11-19 12:00:00 JaME Auteur : Icebreak

5 ugly Kingdom : Nagoya Daimond hall

Dir en grey, 5 ugly Kingdom : Nagoya Daimond hall,

Lorsque j'ai acheté mon ticket à la borne Loppi d'un Lawson (Combini), je ne m'attendais pas ce que mes 4,935 yen allais être si utilement
investis.

Nous sommes le lundi 18 novembre et je viens de sortir de cours, me précipite à Nagoya direction le Daimond Hall, station Shin-Sakaemachi. La ma première surprise, que de monde richement vêtus d'habits gothique et moult style visual. Et c'est mixte, je veux dire que je ne suis plus le seul mâle de cette terre.
Oh bonheur, oh joie, oh froid. Froid car le temps automnal ne laisse aucun répit à des fans transit de froid. Suis-je le seul Gaijin ? Pas vraiment, une canadienne (avec son sac et son gros drapeau canada) est présente de même qu'une
gothic lolita caucasienne, moi j'opterais pour Brésilienne tiens.
Et j'ai entendu deux américaines. Non je suis le seul mec français, mais ce n'est point un problème, je suis un warrior (Anglais : Guerrier). Les ojisans avec leur lots de tickets restant courtisent les dernières têtes creuses qui payeront plutôt cher de ne pas avoir payé leurs billets à l'avance.

Ah mais voila un mouvement de foule, et... zut, avec le numéro 953, je suis bon pour me geler encore un peu dans le hall de l'immeuble situé à
deux pas de l'entrée. Plus de 45 minutes après, c'est au tour des 950 de rentrée. Nous gravissons péniblement les 5 étages pour accéder aux portes de la renommée (Un concert de Dir en grey).

Première fouille en règle, nous sommes priés de laisser nos appareil photo à l'entrée sur une table. Sitôt cette formalité effectué, j'avais oublié le mien, je me précipite pour acheter le tee-shirt de la soirée. 3,5oo yen et à ma taille qui plus est. Banco je prends les deux couleurs. Ce tee-shirt sera mon atout de la soirée, il sent bon la transpiration exaltée. Je met mon sac dans un coin prêt du distributeur de bière, la queue pour les casiers est aussi longue que le bras de Mickael Jordan.

Enfin c'est une longue attente. Hop hop hop et fissa fissa je me loge dans l'arène ou une foule fervente attends ses protégés. Quand tout le monde a bien crié "gley", pouf ils arrivent un par un, magistral, kyô et sa chemise de mousseline rouge qui lui vas un poil trop serrer. Il s'adresse à la foule, jugeant les réactions des mecs et des nanas ("otoko ?", "Onna?") et je peux vous dire qu'a l'appellation d'onna, une horde de main se lance vers l'infini du plafond du Diamond Hall.

A la toute première note jouée, je n'en crois pas mes yeux, je n'avais jamais vécu cela dans mes rêves les plus farfelues. Une horde de fan, de
japonaise gothic, mini jupe et même de gars, essaye de se monter les un sur les autres (slamer). Dans cette marée humaine, quelques trublion essaye de remonter à contre-courant, la vague écumante de bonheur musicale d'une foule en délire, attirée par un phare dont la fonction
primale est de les détournée du récifs dangereux. Comprenez par la, que l'organisation toute militaire et bougrement efficace du staff qui avec deux projecteurs de chaque côté de la scène, illumine systématiquement tout nageurs de foule, afin de vérifier qu'ils ne sombrent pas dans un rouleau de main. Et croyez moi c'est assez radicale, j'ai aperçu une japonaise naufragée en sortant de la salle, et c'est pas beau à voir. On pourrais comparez cela à un jeu où le perdant se ferais systématiquement piétinés.
Néanmoins c'est magnifique, j'ai vu des pieds, des culottes et des chaussettes virevoltés, le but final de cette nage est d'atteindre la barrière, car les Dir sont eux, inaccessible.

Je ne pourrais pas vous donner la set list, n'étant pas assez bon, mais tout ce que je peux dire c'est que lorsque l'on a entendu Jessica, tous ceux qui étaient comme moi partis boire un verre (coca à 5oo yen) se sont précipités dans la salle. Cette chanson en concert déchire tout bonnement. Je suis très étonné de voir à quel point les fans maîtrisent parfaitement le jeu de scène, de les voir bouger leur tête en même temps et de remonter sans aucune fausse note.

Kyô lui (Je suis Kyô oriented) vient de ôter sa chemise mousseline, me doutais qu'il la tiendrais pas longtemps. Il vient de se baver un truc rouge je sais pas trop quoi de monumental. Il à l'air d'un défoncé total. Il vas se mettre à mimer une masturbation sur son jeans, et
là, radical, moi et mes congénères masculins on baisse nos bras et on fais pas les fiers. Et ça durera bien 5 minutes, il nous à fait ça et en rythme aussi.

Lors du premier rappel, Kyô se ramène une clope au bec. Quid, monsieur fume avant une chanson ? et il y a eux deux rappels, ça a fait deux
cigarettes... Lors d'un rappel, il ne peut pas s'empêcher d'arroser les fans avec de l'eau. Autant les autres membres te font cela à la bouteille toute bête, autant Kyo lui se ramène avec une sorte d'arrosoir beaucoup plus efficace, je ne suis visiblement pas tombé sur un béotien de l'arrosage de fans.

A un moment, Kyô regarde dans ma direction, et c'est marrant à imaginer, j'avais l'impression qu'il me regardait, il a fait un gros doigt d'honneur, a murmuré "Fuck" et est reparti dans son délire. On a dû être plein dans ce cas là. Mais c'est totalement déjanté comme sensation.
Je vous cite aussi le moment ou Kyô se prends pour Jésus, les bras en croix sur la sono, en toile de fond une litanie monastique.
Très beau, magnifique à écouter.

Je sais que ce rapport ne contient pas exactement ce qu'un fan de Dir en grey voudrait y trouver, mais je ne dirais qu'une chose, ce petit
concert m'a renoué sévèrement avec le Visual. Je suis heureux de ne pas avoir manqué un tel événement. J'avais découvert Dir avec
un groupe formidable, c'était à Noisiel. Je les redécouvre en vrai et c'est une toute autre dimension.

Messieurs, bravo, je vous tire mon chapeau. C'était très agréable et je reviendrais vous voir avec le plus grand des plaisirs.
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