POUR
Alors, pourquoi faut-il aimer MERVEILLES ?
Peut-être parce que de mémoire de loutre on navait jamais vu un album aussi varié ? Mariant avec une certaine audace des titres typiques de la scène visuelle comme Bel air (Aaah, ce break !) à d'autres d'un genre plus... inattendu. Ici on parlera de pop symphonique dansant Gekka no Yasôku, là de techno, voire même d'électro (où du croisement contre nature de Just can't get enough et Popcorn !) Dès lors il est clair que ce disque ne peut plaire à ceux qui espèrent d'un groupe qu'il nous ponde à longueur de temps le même album !
Peut-être est-ce justement parce que tenter de mettre un nom sur le style de Malice Mizer, c'est se résoudre à avoir tort ? Ils sont simplement imprévisibles ! (Un peu trop ! N.D. Tanja)
Peut-être parce que si Dieu avait une voix ce serait celle de Gackt ?
Peut-être parce qu'il est impossible de résister à leur visuel ? cuir S.M. ; anges déchus, aristocrates français (mouais..) ou princesse de contes de fée (ou de Prisunic), ils tiennent la dragée haute à d'autres qui pensent qu'il suffit de montrer ses cuisses pour réussir. Oui, bon d'accord, ça n'a plus grand chose à voir avec l'album, mais ça fait toujours plaisir ! (D'ailleurs, venez visiter notre site Internet exclusif www.cuissedegackt.com !).
Peut-être parce que le Ciel ?
Peut-être finalement parce que, derrière un sens indéniable de la mélodie, cet album n'est qu'une succession de moments magiques, d'instants mémorables, quelques gouttes d'infinie beauté dans un monde de sauvages ? Osez résister aux violons envoûtants de Suynikiss ! Osez ne pas être heureux en écoutant Brise ! Osez ne pas taper du pied tout au long de cet album forcément essentiel !
Peut-être ?
Oui, sûrement...
Piwaï
Malice Mizer ? Ouais, j'aime bien...
CONTRE
J'ai dû souffrir pour écouter ce C.D. Cette critique rendra furieux les amoureux de Malice Mizer. C'est juste mon avis et je ne suis pas tout le monde.
Malice Mizer utilise des genres éculés. Ils n'inventent rien. Mais ils restent maîtres dans l'art du recyclage des refrains les plus ringards.
de Merveilles est composée uniquement de samples et de synthé, elle reste une de mes préférées. Brise, c'est parfait pour les mariages ou le bal du 14 Juillet, sans oublier la chorégraphie boysbandesque en live (à pleurer). Illuminati et Le Ciel ont plus d'ampleur sur les singles, et restent les chansons les plus intéressantes. Aigue, Bel air, Au revoir... cela pêche vraiment par manque d'imagination, il s'agit de pop japonaise des plus rébarbatives. Et ce n'est pas la voix suave (et si belle) de Gackt qui y change grand chose. Ju te veux me fait penser à une orchestration des Martin Circus... C'est d'un ringard. S-conscious est génial en live, cuir S.M. et éclairage fou. Plus de recherches dans cette compo, hélas, elle est trop courte. Pour finir un tango et une valse... no comment, ça plaît plus à ma grand-mère qu'à moi. (Cest que ta grand-mère a des goûts très sûrs ! N.D. Piwaï).
Meilleur que Voyage sans retour, Merveilles restera tout de même comme un album anecdotique. Dommage, le visuel était prometteur.
Tanja
