Chronique

Psycho le Cemu - FRONTIERS

01/12/2004 2004-12-01 12:00:00 JaME Auteur : Mars, psychofan...

Psycho le Cemu - FRONTIERS

Psycho le Cemu - FRONTIERS

Album CD

FRONTIERS

Psycho le Cému

Etudions le packaging.
1 slipcase qui cache un cd et une boîte dans laquelle t’attend ton Psycho- ici Lida, dans sa tenue d’Ai no uta, sous la forme d’une figurine en SD.
Sur la pochette de l’album, nos Psycho, tout de blanc vêtus, nous regardent droit dans les yeux…

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Enfin un vrai album. Pas un mini album, non ! Un maxi single ? Pas du tout ! Un Vrai album de Psycho le Cemu :
14 titres, dont 3 singles Gekiai-Merry go round, Roman Hikoe et Ai no Uta et une reprise de face B.
Au premier morceau, l’ambiance générale est posée. Une attaque rythmée, une mélodie sympathique : on rigole chez les Psycho ! Peu de place pour des mélodies torturées ou des réflexions désabusées sur notre monde décadent. « Smile et save the world quand même ! » On parle de Psycho le Cemu là, les aventuriers de l’espace qui combattent des fleurs géantes !

Les quatre premiers titres s’enchaînent avec bonne humeur (qui s’est invitée) et s’écoutent presque d’un trait et Visitor débute et calme un peu le rythme. On range les épées laser et on reprend contact avec le sol pour une petite balade au refrain rythmé aux accents « el condor pasa » : avec son son de synthé « Accordéon » de base, sur quelques notes de guitare sèche à l’espagnole (ou à la Gipsy Kings) et de flûte de pan.

Le cinquième morceau nous situe dans une dynamique plus agressive à la « grosse guitare » et aux paroles scandées au vo-coder, un peu plus « rock conventionnel ».

C’est au sixième morceau que l’inévitable balade pose ses petites croches sur la portée et c’est sur un morceau au son « harpe » qui fonctionne très très bien qu’une suite de notes à la guitare, reprises par quelques riffs qui donnent plus tard dans le morceau une petite tonalité « rock », s’égrènent sous la voix de Daishi… ( Mais une question se pose : connaissant notre Daishi, qu’est-ce que ça va bien pouvoir donner en live cette petite envolée du refrain ?)
Une batterie discrète, qui remplit son rôle sans agresser nos fragiles zoreilles…

La suite de l’album se fait en enchaînant divers morceaux dans le plus pur style « rock japonais» ou au beat plus « rap », ainsi qu’un morceau Aqueria, qui est une reprise à un rythme soi disant « hard » d’un morceau de pure techno-dance que l’on découvrait en piste 3 du single de leurs débuts major Ai no uta.

L’album se clôt d’ailleurs sur la même note que celle sur laquelle il avait commencé avec le très dansant Ai no uta qui met de la bonne humeur dans le cœur et des ailes (et des envies de se trémousser (ou de combattre des fleurs géantes mangeuses d’homme selon l’humeur)) à nos pieds.

En conclusion, rien de très original et pas le meilleur album du monde, mais du rock bien sympathique. C’est ce qui ressort de Psycho le Cemu, des morceaux entraînants, qui ne prennent pas la tête et qui met de bonne humeur avec des sons sympas.

A déconseiller aux détracteurs du groupe et aux gens qui recherchent nouveauté, originalité et « profondeur ».

Les fans du groupe apprécieront de la première note à la dernière même si certains morceaux se laissent facilement « skipper » sur le lecteur CD, par exemple Ichioku no partisan pour moi…
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