elldorado - EGOISM

Après quelques démo-tapes, ElDorado passe à la vitesse supérieure avec EGOISM, leur premier mini-album qui se compose de sept pistes (pour 32 minutes tout de même !). Pour un premier CD, leur maison de disques a fait les choses plutôt bien puisque nous avons le droit à un fourreau qui reprend la pochette du disque mais en plus sombre.
Le livret contient les paroles et les crédits, une photo de chaque membre ainsi que des photos diverses comme par exemple, celle d'un papillon. Pour un CD indies, c’est plus qu’appréciable.

Pratiquement toutes les chansons sont écrites et composées par Shunsuke (Basse) sauf l’intro composée par Ruli et Sanatorium composée par Yuu avec Kaede aux paroles.

Le disque démarre avec une courte introduction (47 secondes) qui laisse place à Circus, une chanson rock assez calme.
Sanatorium marque le côté sombre du groupe, il y a des passages plaintifs surtout au début avec la voix de Kaede qui pousse de drôles de cris. L’instrumentalisation est plus "métal" et Yuu ainsi que Ruli démontrent leur complémentarité.
Misery, la quatrième piste est une pièce maîtresse du groupe et l’une de mes chansons préférées, bien plus dynamique et plus enjouée sans pour autant quitter les accents un peu moins réjouissants qui caractérisaient le groupe à cette époque.
DESTINY accueille une sorte de clavier féerique et une basse plus souple, la piste la moins intéressante à mon goût...

Avant-dernière chanson : mokurishoku. On trouve ici un bon "punk" rapide avec quelques passages qui ont du valoir quelques mouvements de têtes en concert.
Le CD se clôt avec la chanson la plus longue (6 min 32) du mini album : Suna no Oukoku qui pourrait être rangée dans la catégorie « ballade » mais reste quand même très rythmée, au moins on ne s’endort pas !

A cette époque (2001) le CD avait plutôt bien marché et il avait été réédité deux fois.
ElDorado commençait doucement son chemin dans le monde du visual kei d’une assez belle manière avec un rock sombre et brut.