Live Report

Kagerou Live report : premier concert en France à Paris

16/02/2005 2005-02-16 12:00:00 JaME Auteur : Tanja

Kagerou Live report : premier concert en France à Paris

Compte rendu du concert de Kagerou du 13 février 2005 à la Locomotive


© Free-Will
C’est vers 17h30 que nous sommes conviés à la Locomotive pour la conférence de presse de Kagerou (prononcer kaguélo). Dans les couloirs, nous croisons les jeunes filles qui ont gagné le concours organisé par JV Store. Elles sont toutes à leur joie de rencontrer le groupe dans les loges. Les membres du fan club japonais arrivent aussi à la Loco. Nous, pendant ce temps, faisons la connaissance des autres journalistes présents et le staff français qui nous est familier. Masnada fait encore ses balances, ils ont un bon son, ça devrait bien passer.

18h : la conférence a lieu au 1er étage, c’est vraiment très bien organisé. Nous prenons même des photos du groupe.

19h : C’est presque l’heure de l’ouverture des portes. Je me mets sur la droite de la scène sur la rambarde. Je vais avoir une jolie vue. Les fans entrent en courant manquant de tomber dans les escaliers. La salle se remplit vite et enfin, à l’heure dite, masnada entre en scène.

Je suis assez surprise car le public réagit bien au groupe. Je pensais qu’il allait les bouder en attendant l’arrivée des « éphémères » ! Que nenni ! Ca saute, ça pogote, ça slame même (du vrai bon slam pas celui des japonaises ^^’). On pardonnera au chanteur sa prononciation irritante de kagerou devenu kadjéro, kagérou… Bref, ils étaient contents d’être là et ils avaient la pêche. J’ai encouragé le groupe sur le début et au bout d’un moment je me suis progressivement désintéressée de la question…

21h : kagerou va entrer en scène, cependant un annonceur nous demande instamment de ne pas prendre de photos ni de filmer. Les rideaux dévoilent la scène encore vide, l’intro habituelle ouvre le concert. Shizumi comme à son habitude est le premier à montrer le bout de son nez. Il fait de grandes courbettes au public qui hurle déjà de toutes parts. Ensuite, voici Kazu le bassiste classe, suivi de Yuana jamais avare de mimiques rigolotes. Enfin, arrive Daisuke le charisma vocal.

Shibire gokoro ouvre les hostilités suivie de près par le maxi single XII dizzy. Les fans sont au comble du bonheur. Daisuke en profite pour sauter une première fois dans le public. Vite récupéré par la sécurité, il reprend la chanson avec toute l’énergie qu’on lui connaît après avoir remis son costard en place.
Ils enchaînent sur Meisou honnou tirée de leur précédent album, ce sera d’ailleurs le seul titre a en être issu.
Sur le plan technique rien à redire, le groupe dépasse de loin tout ce qu’on avait eu jusqu’à présent. Kazu est bluffant à la basse utilisant aussi bien le médiator que ses doigts (ce qui est extrêmement rare dans le visual). Shizumi semble ne faire qu’un avec sa batterie, maîtrisant avec aisance chaque partie, profitant même pour faire quelques mimiques (R shitei est géniale pour ça). Il est rare de voir un batteur aussi présent que les autres musiciens.
Passons à Yuana qui n’est semble-t-il pas au top de sa forme, il reste très concentré et moins excentrique qu’à son habitude. Il semblerait que la fatigue ait eu raison de son énergie. En dehors de ça, il a assuré une excellente prestation.
Enfin, Daisuke, le chanteur au charisme né. En plus, d’un chant sans accro, il assure un show que l’on sait bien huilé. Provocateur parfois, il sait captiver l’assistance.

Les fans hurlent leur enthousiasme. Le groupe ne parlant ni anglais, ni français, c’est dans le noir qu’ils font leur pause. Daisuke revient vers le devant de la scène et annonce le prochain titre : Koukotsu jigoku. Suivrons trois autres titres de Rakushu : 3.2.1, Rasen kubi et Masatsu Sinkou. La fosse ondule telle une mer agitée par la tempête. Parfois même des gens se retrouvent par terre. Heureusement, la foule se relève vite.

Si, au Japon les éclairages étaient blancs, sur Shiroi Karasu ils furent bleus… On peut pas tout avoir non plus. Ensuite, une ancienne, Uramigoto tirée de Full course. C’est un plaisir de l’entendre interprétée à la Loco. Suivra le quart d’heure ballade avec Kasa et wakaremichi. Ca permet au groupe de calmer le rythme et aux fans de souffler un peu.

Mais fini de rigoler, on en revient aux bonnes choses : holy needle ! Je ne saurais dire exactement quand, mais Daisuke plonge dans le public une seconde fois. Deux gars du staff japonais tentent de le tirer de la fosse mais sans succès quand arrive un grand black baraqué en perfecto rouge (staff de la Loco) qui soulève notre chanteur comme s’il s’agissait d’un sac de plumes… Impressionnant, ok il est pas lourd mais quand même…
Ils interprètent le second maxi sorti en décembre dernier : Kurokami no AITSU suivi de nikushimi no hitori shibai et jyubakuon.
Daisuke a un problème dans son pantalon parfois, jeu de scène amusant, un brin subversif tout en restant supportable. Personnellement, ça me fait marrer. J’ai bien aimé les cris des fans à ce moment là et aussi quand il a ouvert sa chemise. Il sait y faire avec ces demoiselles.

Nouvelle et dernière pause éclair avant la fin de leur concert. Toujours tirées de Rakushu, ils interprètent Hikari no kage et Koiuta. Deux chansons que j’aime beaucoup (comme tout le reste de l’album je dois bien l’avouer).
Enfin la chanson tant attendue ! Aux premières notes tout le monde réagit au quart de tour. La longue intro de Yuugure no shazai laisse le loisir aux musiciens de se déchaîner, allant d’un bord à l’autre de la scène. Ah je l’aime celle-là ! J’en profite un maximum, sautant en avant, gesticulant, faisant la chorégraphie de Daisuke. Dans la fosse ça bouge dans tous les sens, beaucoup l’attendait semble-t-il ?

Puis le groupe s’en va, Shizumi fait crier un peu la salle en rythme avec ses coups de batterie. Chacun s’en va et la salle est plongée dans le noir. Le public scande le nom du groupe, des différents membres, il tape des pieds, tape dans les mains, bref il en redemande ! L’attente est un peu longue, mais ça valait le coup d’attendre. A l’origine, ils ne devaient jouer qu’une chanson, mais nous avons eu la joie d’en avoir deux ! Ils sortent de derrière leur chapeau : R Shitei que l’on trouve sur Biological slicer et Mizubitasi no kazoe uta. Daisuke est marrant avec son doigt qu’il suit en parlant. Dommage qu’on était peu à faire comme lui.
Lors de leur entrée sur scène Shizumi et Yuana sont venus taper dans les mains du premier rang, des mains retiennent un peu les lacets qui pendaient au pantalon de ce dernier, il se dégage l’air de dire : Mais euh… Laissez-moi faut que j’aille jouer moi !

Et enfin, une que j’attendais avec impatience : Wrist cutter ! Je me suis défoncée, j’avais pourtant déjà mal au cou mais c’était pas grave. Pas bien vu ce qui se passait j’étais dans mon trip. Juste que c’était autant le délire que pour Yuugure no shazai. Ce qui m’a amusé c’est une petite japonaise qui s’est placée juste en dessous de nous et qui faisait pareil que nous. J’avais plus de bras à la fin, mais j’ai tenu bon.
Voilà, le concert touche à sa fin, Daisuke hurle : Paris (enfin c’est ce que j’ai compris) et chaque membre vient saluer le public. Nous avons droit au jeté de baguettes et médiators qui a donne lieu à un peu de bousculade et empoignades diverses.

Il ne reste plus qu’à chacun d’entre nous de retrouver son foyer en attendant les dédicaces du lendemain pour certains, un prochain concert pour d’autres.
Inutile de vous dire que les membres de kagerou ont apprécié comme il se doit l’enthousiasme des français (plus que les allemands qui, à ce que l’on m’a raconté, étaient plutôt froids).
A bientôt donc !

set list :

Shibire gokoro
XII dizzy
Meisou honnou
Koukotsu jigoku
3.2.1
Rasen kubi
Masatsu shinkou
Shiroi karasu
Uramigoto
Kasa
Wakaremichi
holy needle
Kurokami no AITSU
nikushimi no hitori shibai
jyubakuon
Hikari no kage
Koiuta
Yuugure no shazai

Encore
R shitei
Wrist cutter

photo de la loco : Kylheïs
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