Nuit parisienne avec RADWIMPS

Ce dimanche 28 mai, c’est dans une salle Pleyel comble que le groupe RADWIMPS avait donné rendez-vous à ses fans, huit ans après son dernier passage en France.

A 20h15, le groupe fait son entrée sur les sonorités purement instrumentales de Grand Escape, dans une ambiance baignée de lumière bleutée et sous les cris du public.

« Today is a great day. You guys are you ready ?! » clame le chanteur et guitariste Yōjirō avant d’entamer sans transition NEVER EVER ENDER, pendant que les fans applaudissent en rythme. Quelques « Oh ! » de ravissement et de surprise se feront entendre sur TWILIGHT alors que l’écran à l’arrière de la scène projette des centaines d’éclats scintillants, habillant parfaitement l’ambiance musicale de la soirée.

Puis Yōjirō reprend la parole : « Bonsoir ! This is incredible. Are you feeling ? Thank you so much ! It’s so fucking hot ! » Et effectivement il fait déjà chaud dans la salle. Le résultat sans doute de l’accueil chaleureux que réserve le public au groupe ce soir-là. Le chanteur se souvient que lors de leur dernière venue en France, il devait y avoir à peine 200 personnes pour les acclamer, dans une salle qui était alors loin d’être complète, et que ce soir il y a plus de 3000 personnes dans la salle. « Are you ready to have fun ? Let’s make it a great day ! ».

S’ensuivront Gimigimikku et sa batterie puissance, puis Zenzenzense, accueilli par les cris de joie de la foule. Le public encore assis à ce moment-là ne résiste pas au rythme dansant de la chanson et se lève d’un bond, imitant le chanteur qui saute sur scène.

Reviennent ensuite le calme et la volupté avec Mitsuha no Theme, dont la mélodie au piano, et les images d’éléments naturels projetés sur l’écran géant plongent la salle dans un moment de douceur suspendu dans le temps.

Puis la très attendue Sparkle, thème du film YOUR NAME, fait se relever l’ensemble de la salle qui connait la chanson par cœur. Les portables s’allument et ce sont des centaines de lucioles qui éclairent la salle et se balancent au rythme de la mélodie.

Puis une nouvelle pause dans cette setlist sans faute donne l’opportunité à chaque membre du groupe de se présenter. Le bassiste débute par quelques mots en français : « Bonsoir je m’appelle Yusuke. Ça va Paris ? ». Il exprime sa joie d’être présent ce soir, remercie son public et l’encourage à s’amuser. Puis vient le tour du guitariste, dont le discours est entièrement en français : « Bonsoir tout le monde, je m’appelle Akira. Enchanté. Amusez-vous bien ? Moi aussi merci. Merci d’être ici avec nous. Ça fait plaisir de vous voir si nombreux. Amusez-vous bien jusqu’au bout ! ».

Yōjirō reprend ensuite la parole pour présenter les deux batteurs. Il s’émerveille de la réactivité du public : « Is this the Paris’s way ? », avant d’annoncer la chanson DADA. En plus de ravir les fans de la première heure, le morceau entrainant permet de confirmer le talent de slameur du chanteur.

Oshakashama sera l’occasion pour les musiciens d’instaurer un jeu rafraichissant. En effet, Yōjirō se transforme en chef d’orchestre tandis que bassiste puis guitariste enchainent des solos, se répondent, puis jouent sur des tons de plus en plus bas, avant que le son n’explose à nouveau. Ce qui est certain, c’est que ces gars-là savent comment chauffer une salle !

Les couleurs psychédéliques de l’écran accompagnent Sennou, avant que le rythme ne se ralentisse à nouveau avec la ballade I I U. Le chanteur annonce ensuite « The next song is about my future baby ». Malheureusement Tummy sera interrompue à cause de difficultés techniques. Loin de se démonter, faisant preuve d’une aisance et d’un professionnalisme sans failles, Yōjirō se met à jouer du piano le temps que le problème soit résolut.

Une fois tout revenu à la normale, le groupe enchainera plusieurs titres, dont la très connue du public Nandemonaiya, autre thème de NO NAME. L’annonce de la dernière chanson donne une nouvelle opportunité à tous les membres de prendre la parole. Chacun remercie les fans, s’assure que tout va bien, complimente la foule, et des promesses de retour en France sont échangées.

Après Kimi to Hitsuji to Ao, le groupe sort de scène sous les cris et les applaudissements. Les « encore » ne se font pas attendre, tandis que la foule semble être bien décidée à faire trembler la scène.

Le groupe ne tarde pas à faire son retour sur scène sous les acclamations de la foule. Après une photo souvenir, la formation enchainera trois morceaux pour un final haut en couleur. Chaque titre est vécu à fond, le public accompagne le chant, les jeux de lumière ne font que rendre l’ambiance plus magique. Le groupe finira par quitter la scène sous les acclamations de leurs fans, le drapeau français entre les mains.

Ce second concert français fut donc marqué par une prestation d’une exceptionnelle qualité. La très bonne acoustique de la salle Pleyel ainsi que les superbes jeux de lumière ont fait honneur à toutes les nuances et à la force des morceaux de RADWIMPS. Le groupe en aura mis plein les yeux et les oreilles à son public, qui le lui a bien rendu. Espérons désormais qu’il ne faudra pas attendre huit nouvelles années avant de les revoir dans nos contrées.