Ça y est il est enfin sorti ! Trois ans qu’on l’attendait, le
DIR EN GREY nouveau est arrivé. Il faut dire que l’on commençait à s’impatienter. Entre les pauses médicales, des sorties en pagaille, et le nouveau projet musical de
Kyo,
sukekiyo, les fans du quintet ont du prendre leur mal en patience.
Quoi qu’il en soit, après l’excellent
UROBOROS et le toujours très bon mais néanmoins indigeste
DUM SPIRO SPERO, les
Diru reviennent avec ce nouvel album intitulé
ARCHE.
Il faut savoir que ce titre n’a rien d’anodin. On doit comprendre "arche" en s’appuyant sur son étymologie grecque, c'est-à-dire « l’origine ». C’est la promesse de cet album. Prenez ça comme un renouveau ou une renaissance, mais
DIR EN GREY compte encore évoluer et proposer un univers différent.
Dès la première écoute de l’album, le constat est sans appel…nous sommes sans l’ombre d’un doute en présence d’un des meilleurs albums de métal de l’année 2014/2015 !
A bientôt dix-huit ans de carrière, cette formation continue d’innover et de nous étonner. A chaque sortie, nous basculons dans une fantasmagorie différente.
Cette fois encore, nous plongeons dans un univers brut d’émotion, un mélange subtil entre passages aériens, oniriques et passages torturés, distordus, presque cauchemardesques.
Bien sûr nous retrouvons tous les ingrédients faisant le charme du groupe. Une musique recherchée de haute voltige, des riffs bourrés de dissonances, une parfaite symbiose entre les jeux de guitares/basse/batterie, et cerise sur le gâteau, la fantastique maîtrise vocale de
Kyo.
Après une performance impressionnante dans son nouveau projet
sukekiyo,
Kyo se montre encore une fois sous son plus beau jour dans ce neuvième album. Davantage que les screams et autres growls qu’il dose parfaitement tout au long des seize pistes, c’est son chant qu’il faut saluer. Sa tessiture exceptionnelle est mise en avant, tantôt dans des aiguës extrêmes et tantôt dans des graves, nous en prenons pleins les oreilles.
Parmi les coups de cœur à retenir, il y a l’excellente première piste de l'album
Un deux , ou encore
Uroko et son ambiance à la
Moi dix Mois. Mais aussi
Tousei avec ses riffs de guitare à la
SUGIZO et la sublime
Rinkaku. Pour le coup, il serait trop long d’énumérer toutes les réussites de cet album tant il y en a. Pour faire court, seules deux des seize pistes s’avèrent décevantes à savoir
The Inferno et
Revelation of Mankind parce qu’elles se révèlent beaucoup moins surprenantes que les autres chansons.
Au final, nous retrouvons un
DIR EN GREY au sommet de son art. Un univers séduisant et un album de très bonne qualité. On ne peut le nier, le quintet fait partie des grands de la scène métal internationale.
Note album : 8,5/10
ARCHE trailer officiel