Interview

Interview avec Ryu d'OROCHI

01/03/2015 2015-03-01 04:00:00 JaME Auteur : Jasy Traducteur : Kularu

Interview avec Ryu d'OROCHI

JaME a pu interviewer le chanteur d'OROCHI, Ryu, pendant sa tournée européenne.


© OROCHI
Après un an d'absence, OROCHI est de retour en Europe. Le chanteur Ryu et l'ancien bassiste Shin ont rencontré leurs fans polonais le 18 octobre au Japanicon 5, suédois au MIYABI: JAPAN STORY le 29 novembre, et allemands les 3 et 5 décembre. JaME a eu la chance de poser quelques questions à Ryu durant son voyage.

Le concept d'OROCHI, son nom et ses anciens membres sont fortement liés au folklore japonais. Quelle est la part la plus importante de la culture nippone que vous aimeriez partager avec vos auditeurs ?

Ryu : La culture japonaise a de nombreux styles parce que le Japon est très pacifique. Notre histoire compte quelques guerres mais ensuite, la paix a toujours prévalu.


Maintenant qu'OROCHI est un projet solo, prévoyez-vous d'aborder votre musique différemment ? Pensez-vous que ce sera plus simple ou plus difficile de continuer seul ?

Ryu : J'écris la musique depuis le début donc ce n'est pas trop compliqué pour moi de composer. Cependant, c'est plus difficile tout seul car je dois jouer correctement de tous les instruments. Ça vaut la peine d'être habile pour les instruments de musique polonais. Cependant, il faudrait que je demande conseil.


Vous êtes passé du nom d'USHI-WAKA à Ryu. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Ryu : "Ryu" signifie dragon. "OROCHI" fait référence à un dragon à huit têtes de la mythologie japonaise. Voilà pourquoi j'ai changé de nom.


En 2013, vous vous êtes produit en Europe pour la dernière fois. Peu de temps après, YUKI-MURA a quitté le groupe et cette année c'est au tour de Shin. Comment vous êtes-vous adapté à ces changements ?

Ryu : Pour être honnête, c'est très difficile. Mais j'ai décidé d'être un chanteur solo, donc je dois seulement trouver des musiciens pour chaque concert.


Bien que Shin ait quitté le groupe cette année, il vous accompagne sur cette tournée européenne. Comment vous sentez-vous à l'idée de l'avoir à vos côtés pendant un peu plus longtemps ?

Ryu : Nous sommes toujours amis. YUKI-MURA est un ami aussi alors ils m'aident de temps en temps. C'est cependant moi qui m'occupe de tous les arrangements. Ils ont compris pourquoi j'étais devenu un artiste solo alors ils m'aident.


Y a-t-il quelque chose en particulier que vous souhaiteriez atteindre avec la musique d'OROCHI ?

Ryu : Je suis actuellement en train d'essayer de réarranger un ancien morceau issu de notre premier album OROCHI (sorti en avril 2006). J'ai encore étudié la théorie de l'arrangement musical et le piano donc je suis sûr de pouvoir faire quelque chose de mieux.


Le 18 octobre, vous avez participé à la Japanicon 5, une convention polonaise sur la culture japonaise. Aimez-vous jouer en convention ? Pensez-vous que c'est une bonne façon de promouvoir OROCHI ?

Ryu : C'était un très beau concert. Oui, je pense. Allons-y ! Je viendrai jouer pour toutes les occasions tant que l'on voudra bien d'OROCHI.


Vous jouerez également en Suède et en Allemagne. Qu'espérez-vous le plus de ces shows ?

Ryu : Je veux faire de bons concerts. C'est mon seul but sur cette tournée ! Les lives sont des moments immuables et inoubliables. Les membres de session et moi-même nous sommes entrainés pour ces instants. Je ne veux faire qu'un avec la foule.


Pensez-vous que vos auditeurs étrangers peuvent comprendre toutes les références japonaises que vous transmettez à travers votre musique ?

Ryu : Non, je pense que c'est très difficile, donc je mets de temps en temps des traductions sur Facebook et je vais essayer d'écrire des chansons en anglais pour résoudre ce problème. Mais vous pouvez quand même ressentir la musique avec votre cœur.


Y a-t-il une grande différence entre fans japonais et étrangers ?

Ryu : Oui. Je préfère les auditeurs européens. Ils sont libres et veulent vraiment profiter de l'instant !


Que préférez-vous : jouer ou créer de la musique ?

Ryu : De belles lignes mélodiques et des rythmes dansants.


En janvier 2015 sortira votre nouvel mini-album Jikuukouro. Pouvez-vous nous en dire plus à son sujet ? Que peuvent attendre les fans de cet opus ? Quel est son concept ?

Ryu : Cet album est un style complètement différent de la musique d'OROCHI. Il y a tellement d'expérimentations dans celui-ci et plus de variations de sons et d'instruments. Donc vous apprécierez ! C'est difficile d'expliquer avec des mots. Contentez-vous de l'écouter !


Quel avenir a le visual kei selon vous ?

Ryu : Le visual kei est éternel ! Il change tout le temps de style musical et d'apparence mais il ne s'arrête jamais !


Qu'est-ce qui vous plait le plus dans vos costumes ? Qu'est-ce qui est le plus ennuyeux ?

Ryu : J'aime mes costumes et je réfléchis au design aussi.


S'il était possible de remonter dans le temps, à quelle période de l'histoire du Japon aimeriez-vous vivre ?

Ryu : J'aimerais passer du temps à l'époque Sengoku quand les seigneurs de guerre et les samouraïs existaient.


En vous levant, la première chose que vous faites c'est...

Ryu : Me brosser les dents et me laver le visage !


Si vous étiez un animal, lequel serait-ce et pourquoi ?

Ryu : Un chat. Parce qu'ils sont trop jolis.


Et pour finir, laissez un dernier message à nos lecteurs s'il vous plait.

Ryu : Merci beaucoup de lire mon interview. J'apprécie. Attendez mes concerts avec impatience et profitez de ma musique.


JaME souhaite remercier Ryu et Triple A Unit pour avoir rendu cette interview possible.
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