Interview

Interview avec BLACK LINE

02/12/2012 2012-12-02 05:00:00 JaME Auteur : polina et l'équipe de JaME Traducteur : TDAyame

Interview avec BLACK LINE

Nous nous sommes entretenus avec BLACK LINE au sujet de sa formation, de sa future tournée européenne, et de ce qu'il connaît des pays dans lesquels il se rendra.


© BLACK LINE
Bien qu'une année ne se soit pas encore écoulée depuis son premier concert, BLACK LINE a déjà attiré l'attention au Japon et au-delà de ses frontières. Le quartet ne doit pas cela uniquement à la présence de deux ex-Dio, mais aussi à la musicalité du groupe qui a quelque chose à offrir aux auditeurs du monde entier. Les musiciens se sont posés avec nous pour parler de leur formation, de leurs futurs sorties ainsi que de la tournée européenne, qui s'étalera sur deux semaines, avec douze dates dans sept pays.


Ceci est notre première interview avec BLACK LINE. Pourriez-vous nous dire quelques mots concernant votre concept ?

Yudai : Notre nom est notre concept (« La ligne noire »), comme une frontière que personne ne peut toucher.

Mikaru : Dans "ligne", il y a l'idée de lignée, d'origine, ainsi que celle du trajet d'un navire ou d'un avion. Ces deux significations liées à « noir » deviennent une « lignée noire », une lignée teintée de noirceur. Le « trajet » est quant à lui celui d'une ligne traversant le noir monde de l'obscurité.

Syu : Comme une ligne traversant les ténèbres, tendant vers la lumière.


Retrouve-t-on votre concept dans vos chansons ?

Syu : La combinaison d'un son sombre et captivant, des mélodies accrocheuses et des paroles qui peuvent remonter le moral de nos auditeurs, c'est le propre de notre concept.
 

Pourriez-vous expliquer les thèmes abordés dans vos chansons à nos lecteurs qui ne comprennent pas le japonais ?

Mikaru : SHOW TIME est la première composition que nous avons écrite lorsque nous avons créé BLACK LINE. Dès lors, on y retrouve l'idée que débute notre activité en tant que groupe. Le contenu des paroles est très optimiste et c'est une chanson positive pour chacun. GLAD EYE, le deuxième morceau, parle d'une scène érotique de nuit entre adultes. DEEP INSIDE, la dernière, a un thème vampirique.


Syu et Mikaru, vous jouiez précédemment dans Dio. Comment avez-vous rencontré Yudai et Jun ? Pourriez-vous nous dire comment s'est formé BLACK LINE ?

Syu : Après la séparation de Dio, il (en désignant Mikaru) m'a envoyé un message d'amour passionné, et j'ai répondu à cet enthousiasme. Nous avons donc logiquement décidé de former un groupe ensemble. Nous avons commencé à chercher un guitariste et un bassiste correspondant à nos sentiments en ébullition. Nous avons rencontré des douzaines de musiciens avec qui nous sommes allés en studio pour essayer de jouer ensemble. Grâce à cela, nous avons rencontré Yudai, dont les qualités de composition sont très bonnes, et Jun, le mec mignon qui met de bonne humeur.

Yudai : Syu m'a téléphoné chaque jour et chaque nuit durant trois jours, me demandant de jouer avec lui. Un peu comme un fou ! Puisqu'il me le demandait comme ça, je suis allé au studio. Il ne se souvenait même pas de mon visage... (Rires)

Syu : C'est vrai, bien que nous nous soyons déjà rencontrés avant, la première fois où nous nous sommes vus au studio, je l'ai complètement ignoré.

Jun : J'étais aussi dans le studio ce jour-là et cette personne, Syu, m'a également ignoré, alors que je portais des vêtements assez voyants.

Yudai : Oui, la première fois où je suis rentré dans le studio, Jun y était. Dans les sièges les plus reculés de la pièce, il y avait un blond portant des vêtements avec des imprimés léopard, de l'autre côté, moi, mangeant un Mc Donald. Nous sommes restés là silencieusement, avec cette distance bizarre entre nous, alors que le temps passait. « Ca doit être lui ! Ca doit être lui ! » (Rires)

Jun : Après s'être rejoint tous les trois, Mikaru est arrivé tranquillement, avec un léger retard de cinq ou dix minutes. « Ca doit-être Mikaru ! » ai-je pensé.

Syu : C'était notre première rencontre.

Yudai : Quand Mikaru est rentré, je me suis dit « C'est donc ça un vampire japonais ! ». « C'est donc ça un Syumouraï japonais ! » « Il y a donc des Japonais aussi mignons (en parlant de Jun) ! » (Rires)

Syu : C'était une rencontre inoubliable.

Yudai : Même s'il semble que tu ne te sois pas souvenu de moi à ce moment-là ! (Rires)


Quand Dio s'est séparé, la création de DIGRAS a été annoncée. Qu'est-il arrivé à ce projet ?

Mikaru : Nous allions continuer avec DIGRAS, mais nous avons mangé les autres membres !

Syu : Ils étaient savoureux.

Mikaru : Donc la formation a disparu.

Yudai : Parce que ce sont des vampires. Ils mangent juste les gens.

Syu : Ils étaient un peu amers, mais quand même bons. Une fois repus, nous nous sommes dit qu'il fallait commencer à chercher de nouveaux membres, et c'est de là que nous avons pu former BLACK LINE.

Yudai : Nous sommes des fantômes japonais.


Syu, y a-t-il une raison derrière votre changement de nom à la création de BLACK LINE ?

Syu : Le nom denka, dans Dio, était un nom aimé au Japon et de par le monde. Cela peut être mal interprété, mais je pensais que ce serait dommage de garder ce nom que les gens apprécient pour un nouveau groupe et de le garder pour moi tout seul. J'ai donc décidé que le nom denka devait rester dans le coeur de chacun pour toujours. De plus, je voulais redémarrer de zéro, avec des sentiments neufs grâce à un nouveau nom. Mikaru parlait du début de notre « showtime », c'était donc mon Syutime aussi. (Rires)

Mikaru : Ca a tourné à la blague de grand-père.

Yudai : Et ce n'est pas le début mais la « fin » (Note : « Syu » peut être écrit avec un kanji signifiant « fin »).

Syu : On y retrouve le début et la fin, comme l'éternité que vous pouvez voir devant vous.


La création de BLACK LINE a été annoncée en mars 2011, mais vous avez commencé les concerts en décembre. Quels préparations vous occupaient entre-temps ?

Yudai : Mikaru dormait tout le temps. C'est un démon qui s'est réveillé d'un très long sommeil. Après la guerre mondiale pendant laquelle il avait combattu dans Dio.

Syu : Il lui a fallu deux ans environ pour soigner ses blessures qui lui avaient alors été infligées. Donc, jusqu'à son réveil, Yudai, Jun et moi-même avons décidé de faire ce que nous pouvions et nous avons écrit des chansons.

Mikaru : J'ai entendu cette musique de mon cercueil et elle m'a réveillé.

Yudai : Nous t'attendions.

Jun : C'était traumatisant.

Syu : Il a été incroyable depuis son réveil.

Yudai : « I always waiting you.» (en anglais [grammaticalement incorrect, on peut supposer qu'il voulait dire qu'il n'a eu de cesse de l'attendre].)


Quel est le rôle de chacun des membres dans la formation ?

Syu : En gros, je suis le leader, mais nous avons des fripons dans le groupe (rires), je prends donc la responsabilité d'organiser ce gang d'individualistes. Je suis en charge de ce genre d'activités collectives. Yudai est le compositeur principal, il est chargé des parties musicales. Il a énormément d'idées et il écrit toujours de nouvelles chansons.

Yudai : Je viens juste de me réveiller de 4000 ans de sommeil. Grâce à ça, je suis plein d'idées.

Syu : Mikaru s'occupe de la majorité du design, qui exprime la vision du monde de BLACK LINE, et l'interprétation qu'il en fait. Il s'est également chargé de tout le design de notre premier single, LEGNA. Il dépeint fidèlement notre musique. Et notre bassiste, Jun... Quand nous devons nous voir pour des raisons importantes, c'est lui qui est chargé de nous appeler pour nous réveiller.

Jun : Je suis la petite copine de tout le monde.

Yudai : C'est notre figure de proue.

Jun : J'aime m'occuper des gens.

Mikaru : Nous l'aimons tous les trois. (Rires)


Vous allez tourner en Europe et dans d'autres pays. Pourriez-vous nous expliquer le titre de cette tournée, HELLO WORLD BLACKERS ?

Yudai : Comme le titre l'indique, il semble qu'il y ait des tas de fans à travers le monde qui désirent nous rencontrer. Pour cette raison, nous devons aller à leur rencontre.

Syu : Derrière ce nom, il y a l'idée que tous les Blackers du monde sont les mêmes. Nous formons une grande famille.

Jun : (Citant un passage de la chanson Aitakute Aitakute de Nishino Kana) « Je veux tellement te voir que j'en tremble ». Le titre de la tournée transmet ces sentiments.

Yudai : J'ai hâte d'y être !

Jun : Je veux que tout le monde devienne de plus en plus émotif et scande mon nom.

Yudai : « Jun ! Jun ! »

Mikaru : Je veux que nous ayons l'air sexy.


Quels sont vos objectifs pour cette première série de concerts ?

Yudai : Eh bien, nous venons de sortir d'un long sommeil, et il faudrait que les fans à travers le monde nous donnent un peu d'énergie pour que puissions donner le meilleur de nous-mêmes.

Jun : Grâce à cette énergie que tous nous donneront, nous serons aussi capable d'atteindre un niveau supérieur. Ce serait bien qu'il y ait un avenir pour BLACK LINE dans cette tournée.

Syu : Cela fera bientôt un an que nous avons commencé nos activités et à ce stade, nous aimerions traverser les frontières, étendre notre existence et notre musique. Les sentiments que nous mettons dans cette tournée sont vraiment forts.

Mikaru : Nous ne voulons pas nous arrêter au Japon. Nous voulons aller au moins une fois à un autre endroit. Nous débutons avec l'Europe mais il reste tant de pays où nous n'allons pas... La prochaine fois, nous aimerions nous rendre dans d'autres contrées, pas seulement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord par exemple.

BLACK LINE : Oui, nous voulons y aller ! En Afrique du Sud, en Australie, partout...

Syu : Soyons bien clair : HELLO WORLD BLACKERS ne s'adresse pas qu'aux Blackers européens.

Yudai : C'est comme un premier chapitre.

Syu : Un prologue adressé à tous à travers le globe.


Mikaru et Syu, vous avez déjà été à l'étranger auparavant. Comment vous sentez-vous à l'idée d'y retourner avec une nouvelle mouture ?

Syu : J'envisageais les activités d'un nouveau groupe comme BLACK LINE sous un autre angle. Je ne pensais même pas que nous puissions avoir la chance d'aller à l'étranger. Pour être honnête, j'ai été surpris au début. Cependant, j'attends avec impatience de revoir le public, car c'est une occasion qui ne se présente pas souvent et il y a des fans qui attendent de nous voir dans BLACK LINE.

Mikaru : Je n'ai plus l'impression d'aller dans un endroit très éloigné étant donné que ce sera la cinquième fois. Il faut autant de temps pour aller en Europe que pour aller dans un coin reculé du Japon en bus. J'ai confiance dans le son de notre quartet et je suis sûr que les auditeurs qui ont assisté à notre précédents concerts l'aimeront. Je ne peux qu'attendre cette tournée.


Yudai et Jun, vous allez, quant à vous, à l'étranger pour la première fois. Quelles sont vos attentes et comment vous préparez-vous pour ce voyage ?

Yudai : J'aime de nombreux groupes étrangers, donc j'ai hâte de partir !


Quels groupes par exemple ?

Yudai : J'aime beaucoup Story of the Year et Linkin Park. C'est une aventure excitante d'aller à l'étranger en tant que membre d'une formation japonaise qui est elle-même influencée par de la musique étrangère.

Jun : J'ai entendu dire qu'il y avait beaucoup de filles mignonnes, j'ai donc certaines attentes vis-à-vis d'elles. (Rires) Je brûle.

Yudai : Et on vient juste de l'appeler notre figure de proue ! (Rires)

Syu : Où est-ce que tu brûles ?

Jun : Je suis excité.

Syu : Et est-ce que tu te prépares d'une façon ou d'une autre ?

Jun : Je prends des protéines tous les jours pour que mon corps soit dans une meilleure condition.

Syu : Juste des protéines ? Tu dois boire d'autres choses, non ?

Jun : Viagra ?

Syu : Oh !

BLACK LINE : (Rires)

Jun : Mais je regarde à la télévision des programmes de voyages sur l'Europe. Quand je les vois, mon attention se porte sur les paysages. Donc à côté des activités du groupe, j'aimerais pouvoir profiter de telles choses.

Mikaru : Les rues sont vraiment très belles.

Yudai : Il y a autre chose de bizarre au sujet de Jun, une arme qui peut attirer les étrangers. Une arme ultime qu'aucun de nous trois ne possédons : il a des hanches aussi larges que le monde.

Syu : C'est un défi pour les Blacker du monde entier.

Yudai : D'une certain façon, c'est la meilleure arme de BLACK LINE.

Syu : Est-ce que ses hanches survivront jusqu'à la fin de la tournée ?

BLACK LINE : (Rires)

Yudai : Il transcende les genres. Il transcende les frontières et les genres.

Jun : Je peux aimer n'importe quel type d'être humain.

Yudai : Jun est un peu un Bouddha.

Jun : Dans n'importe quel cas, si je me jette dans le public, attrapez-moi d'abord par mes fesses.

Syu : Il a de plus grosses fesses que vous ne pouvez le penser, alors à ceux qu'ils l'attraperont, faites attention à ne pas vous blesser.

Jun : Soyez prêts !


Lors de votre tournée, votre deuxième single, BEAUTY & THE DEVIL, sortira. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Yudai : Il est composé de nouvelles pistes. Il a été créé dans un esprit de vengeance. Les titres sont rapides et puissants, venant d'un sentiment terrible de désespoir et de colère ; mais aussi de douceur qui y est née, il y a des sursauts de sentiments chaleureux. Ce single est assez différent du premier. Vous pourrez découvrir une autre facette de BLACK LINE.

Syu : Comme nous n'avions pas beaucoup de temps, nous nous sommes plongés dans la création de ces chansons et y avons trouvé quelque chose de nouveau. Ces titres n'ont été entendus par personne, si ce n'est les membres, alors nous apprécierions que vous ayez certaines attentes vis-à-vis d'eux.

Jun : C'est comme si nous avions évolué.


Vous n'avez pas encore joué ces pistes en concert ?

BLACK LINE : Non, aucune d'elle encore. S'il vous plaît, attendez-les avec impatience.


Nous aimerions un peu tester votre connaissance en matière de pays étrangers. Racontez-nous un fait ou une pensée qui vous vient à l'esprit et qui est liée à chaque pays où vous aller jouer.

Mikaru : Les Pays-Bas, c'est la Marijuana.

BLACK LINE : Tu ne peux pas dire ça ! (Rires)

Yudai : Neo-Holland possède le Nether Gundam et Neo-Russia le Bolt Gundam.

Syu : Jean Reno est né à Casablanca, n'est-ce pas ? Le Maroc a cette image où la population a une tradition et une culture profondément enracinées.

Jun : On se verra à Casablanca !

BLACK LINE : Cela se trouve en Afrique, c'est très intéressant. Nous avons comme traversé une frontière continentale sans nous en rendre compte. Nous n'y avons jamais été.

Syu : C'est un territoire que nous n'avons pas encore exploré. Toutefois, en regardant sur Facebook ou Twitter, les auditeurs marocains semblent nous attendre, donc...

Yudai : Nous voulons y aller pour qu'ils puissent écouter notre heavy rock japonais.

Syu : Alors s'il vous plaît, attendez-nous avec impatience.

Jun : Le suivant est la France : j'aime les films français. J'ai vu les quatre « Taxi » par exemple. J'aime les films, mais aussi les jolies rues qui y sont montrées et les gens qui ont l'air plus sensibles que les Japonais. Il y a cette image avec... « Oh ! Soir ! » (en français). Je voudrais être touché par ces coeurs chaleureux.

Yudai : Et il y a Pleymo ! J'aime ce groupe.

Jun : Le suivant est l'Allemagne. Saucisses ?

Syu : D'accord, mais il (en désignant Jun) a aussi une saucisse spéciale.

Yudai : Saucisse japonaise VS saucisse allemande : un combat qui dépasse les générations. (Rires)

Syu : J'ai l'impression que les Allemands fans de J-rock comprennent très bien le comportement des Japonais aux concerts. Ainsi, il arrive parfois que, lors d'un concert, j'aie l'illusion d'être revenu au Japon. Ils me donnent vraiment la sensation de très bien comprendre le Japon. Et il y a aussi Kai Hansen.

Yudai : Le metal allemand.

Jun : La Finlande est le pays dans lequel les citoyens sont le mieux traités dans le monde, donc ils sont tous probablement très gentils là-bas. J'ai entendu dire qu'une femme qui ne peut pas travailler mais qui est enceinte est aidée à 80% par le gouvernement. J'en suis envieux au point de vouloir y déménager.

BLACK LINE : Wow, impressionant. Bien joué, le roi de Wikipédia.

Syu : Je me représente la Finlande comme un pays où beaucoup de Japonais vivent. Nous avions un interprète japonais quand nous y sommes allés.

Mikaru : Et vous pouvez y manger de la viande de renne.

Syu : J'aime Sonata Arctica. De plus, le niveau de vie y est élevé. Vous pouvez le ressentir rien qu'en observant les rues.

Yudai : Que puis-je vous dire sur la Finlande... (cherche sur Wikipédia depuis son smartphone.)

Jun : Arrête de chercher là dessus ! (Rires)

Yudai : En 1917, durant la Révolution russe...

BLACK LINE : Ce n'est pas juste. Tu ne peux pas faire ça. (Rires)

Yudai : Pologne. Il y avait un match entre le Japon et la Pologne l'autre jour.

BLACK LINE : Le pacte de Varsovie.

Syu : Je le sais aussi par expérience, mais la chaleur du public est incroyable. Même si nous avons joué dans une salle qui n'était pas très grande, les fans... le genre de personnes qui, s'ils t'attrapent, ne te lâchent plus. Il y avait des lutteurs professionnels là-bas – se rentrant dedans, allant vers l'avant, et ils se faisaient attraper par d'autres pour éviter qu'ils ne montent sur la scène, alors que certains poussaient comme s'ils voulaient avancer encore « Un petit peu plus ! Un petit peu plus ! ». Nous sommes tous très sensible et nous pouvions ressentir leur passion.

Yudai : Les Pays-Bas. Les moulins !

Mikaru : C'est vraiment tranquille là-bas. La ville était très calme.

Jun : J'habite à Tokyo, mais je préfère les lieux plus calmes qui permettent d'être apaisé.

Yudai : Leur préfixe téléphonique est le 31.

BLACK LINE : Arrête de chercher des infos ! (Rires)

Jun : La Russie c'est 007.  « Bon baisers de Russie »

BLACK LINE : Zangief (un personnage de Street Fighter) ! Bolt Gundam.

Syu : A Moscou, vous assisterez sûrement à une danse cosaque exécutée par Mikaru, alors attendez-nous.

BLACK LINE : Mais il y fait froid. Et il y a de la vodka ! Nous pouvons boire de l'alcool chaud. Néanmoins, nous pouvons probablement en mourir.

Jun : La Russie est censée être un pays froid.  C'est pour ça que vous allez devoir nous réchauffez avec votre chaleur.

Syu : Et vous pourrez sûrement entendre ses blagues glaiciales qui surpassent toute froideur.

Jun : J'attends de goûter aux plats de tous les pays.


Pour terminer, pourriez-vous, s'il vous plaît, adresser un message à nos lecteurs avant votre tournée ?

Jun : Je l'ai déjà précisé dans la vidéo qui se trouve sur notre site officiel, mais je ne parle pas anglais ou une langue d'un des autres pays. Même si les mots ne sortent pas, il y a quelque chose qui peut être transmis grâce à la musique. Donc pendant les lives, s'il vous plaît, transmettez-moi vos émotions. Nous allons chauffer les salles à blanc, donc je vous demande de nous aider.

Mikaru : Cela fait trois ans que nous ne nous sommes pas vus, mais malgré cela, il y a des personnes qui espèrent, attendent cette tournée avec impatience, cette idée me rend vraiment heureux. Nous tournons avec ce nouveau groupe, BLACK LINE, et je pense que nous allons vous offrir un show encore meilleur qu'auparavant. Je veux vous couper le souffle, jusqu'à en perdre conscience, et que vous soyez touchés par nous quatre. S'il vous plaît, attendez-nous !

Syu : Chers lecteurs de JaME, nous sommes impatients de vous rencontrer. Trois semaines et douze concerts, c'est un emploi du temps assez chargé, mais nous vous promettons de faire un concert excellent lors de chacune de ces dates. Je vous aime.

Yudai : Nous quatre allons commencer un voyage dans un monde inconnu. Que penserez-vous lorsque vous sentirez le rock émotionnel né de la nature japonaise ? En ressentant cela, nous évoluerons et vous aussi, et cela serait génial si nous pouvions créer un Empire BLACK LINE à partir de maintenant tout autour de la planète. Nous vous aimons et vous attendons.


JaME tient à remercier BLACK LINE et Torpedo Productions pour avoir eu l'occasion de réaliser cette interview. Un merci particulier à Chiyomi, Nathalie et Vanessa.
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